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veryLe 05/01/2009 à 00:09
Rusty Frozbite (./4) :
C'est pas universel, mais personnel. Si JE survis, c'est bien. Si non c'est mal. Le raisonnement inverse s'applique pour celui dont seul la mort permet ma survie.


Bon, je passe sur le coté super égoïste, et sur l'incompatibilité avec la morale (donc el bine et le mal) de la société, pour aller directement à un exemple: tu ne trouverai pas ça bien, au fond, de donner ta vie pour sauver celle, je sais pas, de ta fille ou de la femme que t'aimes ?

La survie personnelle comme but unique et ultime (et donc suffisant à définir le Bien), je pense que c'est un non-sens absolu: on est déjà condamné d'avance. Ce qui compte c'est pas de vivre 50, 70 ou 90 ans, mais ce que tu vas vivre, ce que tu va laisser au monde, ce que t'en auras retiré... ( et si Dieu va être content de toi si t'es croyant... ). Si toutes tes actions, toute ta philosophie, ont pour but de maximiser ton espérance de vie, c'est déjà très très hasardeux vue la nature de la vie (un accident c'est si vite arrivé. La santé ça se perd aussi, même sans fumer. Tous les philosophes te diront comme la sanitarisme fanatique comme seul but est une bêtise pure... Se baser sur un truc pas du tout maitrisable... ), mais en plus, au fond, ça change quoi de vivre 60 ou 90 ans ? C'est ce qui est dedans qui est intéressant.


Les filles ont déjà du te le dire: y'a pas que la taille qui compte. A partir d'une taille respectable, c'est même absolument secondaire.
Nil (./8) :
l'auto-régulation de société


ça te vient d'où, au fond, cette idée ? (la régulation, les cycles, etc... ). Y'a souvent une régulation de fait dans les processus évolutif, c'est du à la concurrence et aux interactions. Mais rien ne la garantie, ni pour tout le système (il peut parfaitement s'effondrer "de sa faute"), et encore moins pour une espèce particulière. Et encore moins pour la plus folle...


./9 > hum en fait je dois pas entendre la même chose que toi par "naturel". Je ne voulais pas dire "purement biologique" (opposition nature/culture, biologie/pensée, inhumain/humain, etc. ), mais, heu, qui doit nécessairement arriver vu les conditions matériels/biologiques (la condition humaine... )... Au même titre que je qualifierais le processus d'œdipe de naturel ( "dans l'ordre des choses", heu... ), ou que c'est naturel d'avoir faim (bien que les goûts sont différents et conditionnés par la culture, donc le cerveau.. )

Fin pour moi l'homme est un truc comme un autre qui fait partie de la nature, on dit d'un animal que c'est "naturel" qu'il ait tel comportement quand ça arrive tout le temps et que c'est manifestement un résultat presque automatique de sa génétique (+ milieu de vie, etc.), de son essence au sens philosophique. C'est ce que je voulais dire par naturel, que ça arrive forcément, obligatoirement, que ça émerge d'une façon ou d'une autre. Après certes ça passe par le cerveau, c'est pas unique, ça peut être construit, modifié, ...

PS: sinon j'ai failli louper le topic. Heureusement que je m'emmerdais que que yn24 est là tongue
PS2: je suis assez fier de mon numéro de post cité en ./9 . Quand même la classe.