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FarewellLe 05/02/2010 à 08:27
Souane (./366) :
Voyons-en les raisons principales:
- Ca me coûte presque aussi cher de travailler et de trouver une nourrice que d'arrêter de travailler pour m'occuper de mon gosse
- De toute façon, mon mari est mieux payé que moi, donc autant que ce soit moi qui reste à la maison
- S'il est mieux payé que moi, c'est parce qu'il a un poste plus important
- Parce que les hommes ont davantage tendance à les obtenir
- et que les femmes ont de toute façon moins tendance à les demander
- ou à les vouloir
- Et puis de toute façon au moment de mes études, je me suis auto-censurées, et mon entourage et mes profs ne m'ont pas autant poussée qu'ils l'auraient fait avec un garçon. Donc j'ai fini prof de maths en collège, alors que j'étais première de la classe, et mon mari qui était dans la moyenne est ingénieur.
- L'instinct maternel, ça ne se commande pas
- Ma mère était femme au foyer, alors pourquoi pas moi
- Mon mari ne veut pas mettre entre parenthèses sa carrière
- Finalement c'est cool de ne pas travailler, et c'est noble d'élever ses enfants (c'est juste marrant que si peu de pères se disent la même chose) - C'est le boulot de l'homme de rapporter l'argent, et de la femme de s'occuper du foyer

Je ne comprends pas bien si c'est ton cas que t'expose ici, ou les raisons générales qui poussent une femme et en général un mère à ne pas travailler. Mais chez nous, mon épouse est au foyer et compte bien sur moi pour remplir le frigo. Elle n'a aucune envie de travailler, préférant s'occuper de nos enfants. En tout cas, on se retrouve dans tous les points que t'as exposés, aussi bien personnels (sensibilité) que professionnels (carrière, réussite). Mais elle reste prête à travailler au cas où la situation financière nous l'imposerait.

Je n'ai jamais compris qu'on puisse voir comme un enfermement et une privation de liberté le fait de choisir délibérément la vie à la maison (et chez les copines tongue). Qui plus est, 4 enfants, ça fait largement un temps plein. Après, à nous de voir si on préfère élever nous-même les enfants qu'on a eus, ou le faire faire par quelqu'un d'autre.