very (./218) :
./214 > je pense que l'on peut, pour le moment (et tant que ça ne tourne pas à la guerre civile, ce que je ne pense pas possible dans un futur proche), garder un état de droit tout en luttant assez efficacement. Certaines mesures sont assez simples à prendre, d'autres plus complexes mais possibles :
Au bon vieux temps des Rois de France, on aurait interdit l'islam dans le royaume pour moins que ça 
Bon vu la situation, et à partir de notre historique qui interdit déjà les appels à la haine, l'idéologie nazie, les pratiques sectaires hard, etc, etc, on pourrait interdire le salafisme (=wahhabisme ), en faire un délit caractérisé, virer tous les imams salafistes (pour les étranger u bi-nationaux) ou leur interdire d’exercer, etc, etc.
Évidemment ça supposerait de revoir nos relations diplomatiques avec certains pays qui propagent cette idéologie. Malheureusement ces pays corrompent massivement nos élites politiques (et économiques) actuellement, donc je ne suis pas persuadé qu'un tel changement salutaire puisse survenir avec notre classe dirigeante actuelle :/
Voilà. La seule difficulté juridique est de caractériser précisément le salafisme, mais c'est jouable. L'avantage de mes propositions, c'est que l'on garde un état de droit, et que l'on n'est pas envoyé dans un Guantánamo bis dès qu'un fonctionnaire des renseignements a envie de remplir une fiche S. Il y aurait un contrôle judiciaire, des procédures juridiques usuelles où l'on peut se défendre, et un délit clairement constitué.Mais en même temps on aurait les moyens juridique de surveiller/fliquer/exclure/etc un max les gens vraiment dangereux, et de plus on s'en prendrait au terreau sur lequel le djihadisme pousse, sa base idéologique même.
Dans une idée approchante, je me suis demandé si la Miviludes considérait le salafisme comme était sectaire. En faisant de rapides recherches, j'ai vu qu'il n'y avait pas, en France, la possibilité d'établir une liste de courants sectaires. Sont observés les comportements et dérives sectaires, sans présupposés pour chaque organisation. Du coup, je doute que le salafisme puisse être interdit en tant que religion. Par contre, mais le cadre législatif est à mon avis suffisant, sont interdits les encouragements aux discriminations, à la violence, à la barbarie. C'est à partir de ça qu'on doit pouvoir opérer en droit : des faits et non des intentions.
Le souci, c'est que ça ne résoudra pas directement le problème et que ça peut éventuellement même cristalliser un sentiment anti-musulman (propice à drainer plus encore de candidats). Les mosquées salafistes sont très minoritaires en France, et ce n'est pas en l'interdisant qu'on le combattra. Au mieux, ce sera encore plus caché qu'aujourd'hui.
Par contre, une des erreurs qui a à mon avis été faite a été l'instauration du CFCM par en-haut et pas par en-bas. On a une instance représentative qui a été, pendant longtemps, inutile car non représentante. C'est en partie la faute, pour le coup, des musulmans, qui n'ont pas réussi à s'entendre sur une proposition à faire sur le sujet. D'un autre côté, ça vient aussi du fait qu'on a voulu un conseil "pour les musulmans" comme s'il n'y avait qu'une seule voix (un peu comme si on avait fusionné cathos et protestants parce qu'ils étaient tous chrétiens). Avoir de vrais représentants, une vraie organisation, de vrais partenaires aurait *peut-être* permis une organisation du culte (et des enseignements qui y sont associés) avec une facilitation de l'inscription dans le paysage républicain. Au lieu de cela, on a un hybride, composé d'associations plus axées sur le politique que sur la foi, ce qui a ses avantages, mais qui n'aide pas les fidèles (et qui ne permet pas d'avoir un discours clair, je trouve).