109Fermer111
veryLe 06/02/2007 à 08:32
Souane (./103) :
very (./102) :
y'a quand même des différences fondamentales factuelles: de l'organisation, du devellopement et la plasticité exceptionnelle du cerveau humain

Le cerveau humain a, dis-tu, une plasticité exceptionnelle... Et alors ? Finalement, si ce n'est que du biologique comme présenté, je ne vois pas ce que ça change... Le guépart court super rapidement mod.gif

Et alors, c'est un changement majeur !
C'est bien plus qu'une simple caractéristique physique particulière: alors que les autres animaux sont surtout 'programmés pour agir', l'homme, c'est un animal 'programmé pour apprendre' qui reste capable de s'adapter d'une manière hallucinante. (même si, bien sur, on reste un animal physique, et que le nourrisson possède quand même des schéma grossiers de base dans le cerveau -sens, fonctions primo vitales- qui permetent de survivre au minimum ). ça change tout le rapport à la vie, ça permet l'émergence de phénomènes qui s'abstraient de l'évolution matérielle classique lente, c'est en ça que c'est vraiment une étape majeure dans l'évolution de la complexité de la matière puis de vivant (puisque c'est continue) surement l'étape la plus remarquable, sur sa nature, depuis l'apparition des premières formes de vie provenant d'interactions chimiques.
Tu sors du déterminisme physique ~complet pour donner une autonomie propre, complètement singulière, dirigé par la 'raison', par le sujet lui-même...



Meowcate (./107) :
Et il semble surtout que tu n'as pas deux grammes d'imagination pour te projeter à la place des animaux.


Non, j'ai juste la raison (et le bon sens) suffisant pour savoir que c'est un non-sens totale de faire ça. Les extrémistes comme toi veulent toujours faire la même chose: prêter des sentiments/morale/etc exclusivement humain à des animaux par nature complètement amoraux. Que, par ce que nous on dispose de tout un tas de valeurs, on se dispense (en fait surtout pour nous-même) de faire souffrir volontairement des animaux, et que l'on aime bien être 'gentil' avec nos animaux, c'est bien, mais la seule valeur que ça a, c'est par rapport à nous-même.. Bref, partir dans le délire de l'humanisation de l'animal ('met-toi à sa place, le pauvre', c'est ce que tu viens de me dire), ça me semble relever d'un autre niveau..

En général vous êtes des citadins, vous ne connaissez ni la nature ni les animaux et votre expérience se résume à 3 films Walt Disney et 42 animaux de compagnie (ce qui relève, bien souvent, d'une asociabilité avec les autres humain...).
Pourquoi ne pas écouter ceux qui les côtoient (campagne, anciens, peuples plus près de la nature) ou ceux qui ont réfléchi à la question ? ( je suis pas un expert en philo, mais tout ce que j'ai entendu se rapproche assez de mon pdv..)