1

Bonsoir!

Je doit fair un commentaire sur un extrait de germinal pour lundi...


Alors voici l'extrait:


Etienne Lantier cherche du travail. Arrivé dans le nord de la France, il decouvre "le Voreux", une mine de charbon.


Il ne comprenait bien qu'une seule chose: Le puits avalait des hommes par bouchées de vingt et de trente, et d'un coup de gosier si facile, qu'il semblait ne pas les sentir passer. Dès quatre heures, la descente des ouvriers commençait. Ils arrivaient de la barque,pieds nus la lampe à la main, attendant par petits groupe d'être en nombre suffisant. Sans un bruit, d'un jaillissement doux de bête nocturne, la cage de fer montait du noir, se calait sur les verrous, avec ses quatre étages contenant chacun deux berlines pleines de charbon. Des moulineurs, aux differents paliers, sortaient des berlines, les remplaçaient par d'autres, vides que s'emplilaient les ouvriers, cinq par cinq, jusqu'à quarante d'un coup , lorsqu'ils tenaient toutes cases. Un ordre partait du porte-voix, un beuglement sourd et distinct pendant qu'on tirait quatre fois la corde du signial d'en bas, "sonnant à la viande", pour prévenir de ce chargement de chair humaine. Puis apres un leger sursaut, la cage plongeait silencieuse, tombait comme une pierre, ne laissant dèrriere elle que la fuite vibrante du câble.
"C'est profond? demanda Etienne à un mineur, qui ,attendait près de lui, l'air somnolant.
-Cinq cent cinquante-quatre mètres, répondit l'homme. Mais il a quatre accrochages au-dessus, le premier à trois cent gingt."
Tous deux se turent, les yeux sur le câble qui remontait. Etienne reprit:
Et qiand ça casse?
-Ah! quand ça casse..."
Le mineur acheva d'un gest. Son tour etait arrivé , la cage avai reparu, de son mouvement ausé et sans fatigue. Il s'y accroupit avec des camarades, elle replongea, puis jaillit de nouveau au bout de quatre minutes à peine pour engloutir une autre charge d'hommes pendant une demi heure, le puits en dévora de la sorte, d'une guele plus ou moins gloutonne, selon la profondeur de l'accrochage ou ils descendaient, mais sans un arrêt, toujours affamé, de boyaux géants capables de digérer un peuple.Cela s'emplissait s'emplissait encore, et les ténèbres restaient mortes, la cage montai du vide dans le même silence vorace.


Emile Zola, Germinal, 1885


grande premiere partie:


-la denonciasion que fait Zola sur les mauvaises conditions de travail des mineurs,


- II la dessente aux enfers de ces mineurs.


Ces partis sembles se répétitive...

Enfin voila j'aurais aimé savoir ske vous en pensser, si vous pouvais me conseiller des sites dans lesquelle je pourrais minspirer etc et si quelqu'un a trouver une problématique ? parce que je n'en est toujours pas trouvé...


Merci beaucoups!

2

Salut Manon 130588,

Bon, la première problématique que tu vas devoir résoudre, c'est celle de l'orthographe. grin Je ne voudrais pas avoir l'air de te faire la morale, d'autant qu'il arrive à tout le monde de faire des fautes d'orthographe ou d'expression. Cependant, cela semble prendre chez toi des proportions inquiétantes. Dis-toi bien que cela énerve le lecteur et que, lorsque ce lecteur est le professeur qui va t'attribuer une note, cela te coûte des points.

Lorsque tu élabores un plan, l'idéal est d'obtenir des parties qui soient clairement distinctes, et ce afin qu'elles se complètent sans donner lieu à des répétitons. En gros, si tu focalises ton attention sur les mineurs dans tes deux parties, tu risques de dire plusieurs fois la même chose. Et ce même si tu traites d'abord de "leurs conditions de travail" et ensuite de leur "descente aux enfers" car, au fond (sans mauvais jeu de mot smile ), c'est la même chose.

Tu as compris le sens général du texte: une dénonciation des conditions de travail des mineurs. C'est bien gentil, mais cela ne te donnes pas un plan, et il ne sert à rien d'essayer de créer artificiellement des parties brodant autour de ce thème général. Comme nous devons faire un commentaire, le mieux est encore de nous demander comment Zola se livre à cette dénonciation: quel est le vocabulaire qu'il utilise, quelles sont les figures de style auxquelles il a recours?

Quel que soit le sujet, il y a toujours le même travail de base à effectuer: lire attentivement le texte, relever les figures de style (métaphores, comparaisons, etc...), noter tous les mots, toutes les formules qui semblent destinés à décrire ou à évoquer dans un style littéraire. Quand on fait ce travail de base, cela nous éclaire sur les différents aspects du texte, et c'est après, seulement après que nous pouvons efficacement nous poser la question du plan. D'ailleurs, une fois le travail d'analyse effectué, le plan se dégage souvent naturellement.

Si l'on te demandait de ranger des pièces de Légo, tu commencerais par les observer, les comparer, les distinguer, et ce n'est qu'après que tu les classerais. Eh bien un texte, c'est un ensemble de pièces de Légo qu'il convient d'analyser pour comprendre la construction d'ensemble. Il est à noter que plusieurs classements sont possibles: tu peux réunir des briques de Légo en fonction de leur couleur, de leur forme, de leur longueur, etc... De même, il y a souvent plusieurs plans possibles pour un commentaire, en fonction des éléments que tu as relevés, et de la manière dont tu vas les agencer.

Voici donc une analyse possible, parmi d'autres.

Zola utilise de nombreux termes appartenant au vocabulaire technique: "puits", "berlines", "moulineurs", "porte-voix", "câble", "accrochages". En outre, il décrit avec précision le déroulement de la descente et le mouvement des mineurs, donnant des indications chiffrées:"Dès quatre heures", "quatre étages contenant chacun deux berlines", "les ouvriers, cinq par cinq, jusqu'à quarante d'un coup", "on tirait quatre fois la corde du signial", "Cinq cent cinquante-quatre mètres", "au bout de quatre minutes à peine". Tout ceci contribue à donner une impression d'extrême mécanisation. Les hommes semblent eux-mêmes devenir les rouages d'une machine géante.

Par ailleurs, l'auteur emploie beaucoup de mots empruntés au vocabulaire animalier:"gosier", "beuglement", "dévora", "d'une gueule plus ou moins gloutonne", "boyaux géants", "vorace". Toutes ces expressions constituent une métaphore filée destinée à assimiler la mine à une bête fauve. L'analogie apparaît clairement dans des formules telles que "Le puits avalait des hommes par bouchées", ou encore: "d'un jaillissement doux de bête nocturne, la cage de fer montait".

En guise de conclusion, nous pouvons souligner que Zola réussit à marier le style réaliste, fondé ici sur la terminologie technique et la précision de la description, avec une dimension fantastique qui s'exprime dans l'évocation d'une bête géante et dévoreuse d'hommes. Ces deux aspects se complètent tout au long du texte, et en particulier dans l'expression "sonnant à la viande", empruntée au langage des mineurs. Cette double approche de l'écrivain rend encore plus forte la dénonciation des conditions de travail des mineurs.

Quelques mots encore:
- je te conseille fortement de reformuler tout ça avec tes propres mots, ton propre style.
- je t'invite à lire plus souvent. Cela te permettra à la fois d'améliorer ton orthographe et tes capacités d'analyse d'un texte.

Bon courage pour la suite... smile

Stéphane 126542,2

3

Merci beaucoups docrastes

t'es explications m'ont été très utile!
Je vais tout de suite me mettre au travaille!

Pour ce qui est des fautes d'orthographe que j'ai faites, je mettais relu, mais ne savais pas comment modifier le poste, enfin bref je ne cache pas que l'orhtographe n'est pas mon fort, je lis deja beaucoups, mais apparemment sa n'aide pas...

Bref merci encore!!!

4

Il ne faut pas te décourager. Le travail finit toujours par payer. smile

Lorsque tu as un doute, tu peux consulter le dictionnaire, et essayer de retenir la bonne orthographe. Au bout d'un moment, on apprend à ne plus commettre les mêmes erreurs. wink

5

je ne m'attendais pas a une excellente note certe, mais j'ai été étonnée de recevoir un 10/20! ma premeire note au dessus de la moyenne en français de cette année.
Je pensse être sur la bonne voix! et je vais continuer mes efforts encore merci Docrastes!

6

C'était avec plaisir Manon, et je suis heureux que tes résultats s'améliorent.

Je suis surtout heureux de te voir décidée à poursuivre tes efforts. L'orthographe et la qualité de l'expression, écrite ou orale, sont très importantes, et ce quels que soient les études, la formation, ou le métier auxquels tu te destines.

Je te remercie de m'avoir informé. C'est gratifiant de savoir que l'aide que l'on apporte est utile. smile

Mais au fond, tout dépend de toi et de tes efforts, et si ta note est meilleure, c'est parce que tu l'as mérité.

7

Bonjour Docrastes

J'ai encore une fois besoin d'aide... Pourrais tu aller voir le sujet "commentaire l'etranger Albert Camus" que j'ai poster stp.
Je doit rendre ce commentaire demain, et je n'y arrive vraiment pas, j'ai une fois de plus besoin de ton aide...
Merci beaucoup!