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Bonsoir!

Comme l'indique mon titre, je dois fair un commentaire sur un extrait de l'etranger d'Albert Camus IIe parti chapitre 4 qui est celui ci:

Sur une plage écrasée de soleil, Meursault a tué un homme; un acte nullement premédité, conséquence d'une succession de hasards. Le personnage de ce roman va se trouver pris dans l'engrenage judiciaire.

Et j'ai essayé d'écouter encore parce que le procureur s'est mis à parler de mon âme.
Il disaut qu'il s'était penché sur elle et qu'il n'avait rien trouvé, messieurs les jurés. Il disait qu'à la vérité, je n'en avais point, d'âme, et que rien d'humain, et pas un des principes moraux qui gardent le coeur des hommes ne m'était accessible. "Sans doute, ajoutait-il, nousne saurions le lui reprocher. Ce qu'il ne saurait acquérir, nous ne pouvons nous plaindre qu'il en manque. Mais quand il s'agit de cette cour, la vertu toute négative de la tolérance doit se muer en celle, moins facile, mais plus élevée, de la justice.
Surtout l'orsque le vide du coeur tel qu'on le découvre chez cet homme devient un gouffre ou la sociétée peut succomber." C'est alors qu'il a parlé de mon attitude envers maman.
Il a répété ce qu'il avait dit pendant les débats. Mais il à été beaucoup plus long que lorsqu'il parlait de mon crime , si long même que, finalement, je n'ai plus senti que la chaleur de cette matinée. Jusqu'au moment, du moins, ou l'avocat général s'est arrêté et, après un moment de silence, a repris d'une voix très basse et très pénétrée: "Cette même cour, messieurs, va juger demain le plus abominable des forfaits: le meurtre d'un père." Selon lui, l'imagination reculait devant cet attroce attentat. Il osait éspairer que la justice des hommes punirait sans faiblesse. Mais il ne craignait pas de le dire, l'horreure que lui inspirait ce crime le cédait presque à celle qu'il ressentait devant mon insensibilité.
Toujours selon lui, un homme qui tuait moralement sa mère se retranchait de la société des hommes au même titre que celui qui portait une main

meurtrière sur l'auteure de ses jours. Dans tous les cas, le premier préparait les actes du second il les annonçait en quelque sorte et il légitimait.
"J'en suis persuadé, messieurs, a t-il ajouté en élevant la voix, vous ne trouverez pas ma pensée trop audacieuse, si je dis que l'homme qui est assis sur ce banc est coupable aussi du meurtre que cette cour devra juger demain.
Il doit être puni en conséquence."

Fiou fini, j'éspère que je n'ai pas fait de fautes en tapant le texte.
Bref je n'ai absolument aucune idée de plan, je ne sait pas quelle pourrait être mes trois parties (ou deux) se serait sympathique si quelqu'un pourrait me mettre sur la bonne voix, je desespere... :s merci beaucoups!

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Tiens Robert Smith a fait une chanson après avoir lu ce livre, qui s'appelle Killing An Arab. Ca pourrait être une piste tripo
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Zut je suis reperé, vite ! L1+R1+L2+R2 !
Des ennemis ! ACTIVATING COMBAT MODE - MODULATING PHASE - POWER SURGE ! - CONFLICT RESOLVED
La longue liste des clichés de l'animé et du manga !
RAW ! RAW ! FIGHT THE POWER !

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Tiens, l'Etranger c'est un bouquin qui ne m'a pas du tout plus quand je l'ai lu, mais qui m'a vraiment profondément marqué (exactement comme les Choses de Pérec, en fait...).

A première vue, je dirais qu'il y a deux axes de travail. Le premier, c'est le ressenti du personnage central, la façon dont il parle de lui-même, de ses sentiments, de la perception de ce qui l'entoure, etc.
Le second, c'est ce qu'on reçoit du procureur, la qualification des faits, etc.
Pour les deux, il faut mettre en valeur les champs lexicaux, les tournures de phrase, et faire une confrontation entre les deux vision d'un même moment.
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Merci d'avoir essayer de m'aider, mais je n'y arrive toujours pas... sa fait plus de 25 fois que je lis le texte mais rien ne vien... je vais me pendre^^

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Boah, ça ne sert à rien de te pendre, pour le coup grin

Essaye vraiment d'étudier les différents champs lexicaux ainsi que les deux points de vues qui sont proposés, c'est la clé du récit... je ne sais pas vraiment que te dire d'autre.
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Bon, j'arrive une nouvelle fois après la bataille. Les conseils que l'on t'a donnés sont bons, mais il est vrai que ce n'est pas une oeuvre facile à aborder.

En gros, tout se joue, comme te l'a fort justement suggéré Nil, autour de la confrontation de deux points de vue: celui d'une part de Meursault, subjectif et décalé, davantage influencé par les sensations immédiates (la chaleur, l'ennui) que par des idées précises ou des considérations morales, et celui d'autre part du procureur, qui est précisément le gardien du sens moral.

Le plan pourrait donc ressembler à ça:

-1- Le point de vue d'un représentant de la société, qui essaie de qualifier précisément les faits. Pour cela, il énumère et décrit les manquements à l'ordre moral dont Meursault s'est rendu coupable. Dans cette partie, tu peux citer tout ce qui relève du vocabulaire judiciaire : "cour", "justice", "débats", "forfaits", "meurtre", "crime". Tu peux aussi citer toutes les expressions destinées à porter un jugement moral: "pas un des principes moraux qui gardent le coeur des hommes ne m'était accessible", "la justice des hommes", "un homme qui tuait moralement sa mère se retranchait de la société des hommes". Comme cela transparaît clairement à travers ces extraits, c'est bien la voix de la société qui s'exprime par la bouche du procureur.

-2- Le point de vue d'un individu qui vit les événements de façon subjective. Sa perception est altérée par des impressions ou des sensations telles que la chaleur ("je n'ai plus senti que la chaleur de cette matinée"), ou l'ennui ("il à été beaucoup plus long que lorsqu'il parlait de mon crime"). En outre, Meursault rapporte les propos du procureur comme ci ceux-ci ne le concernaient pas. Il a simplement "essayé d'écouter", alors que le procés doit décider de son sort. Enfin, il n'essaie à aucun moment d'expliquer ses actes, et cette absence de défense est d'autant plus marquante qu'elle est confrontée à une accumulation d'accusations et de qualificatifs froidements cités: "l'homme qui est assis sur ce banc est coupable aussi du meurtre que cette cour devra juger demain", "le plus abominable des forfaits", "attroce attentat".

-3- Si le procureur s'attache à défendre la morale, Meursault n'oppose pas à son réquisitoire une attitude immorale mais une froideur amorale. Cette amoralité et cette insensibilité, qui se traduisent par une absence de défense et d'explication, sont à plusieurs reprises évoquées dans les propos du procureur: "Il disait qu'à la vérité, je n'en avais point, d'âme", "le vide du coeur tel qu'on le découvre chez cet homme", "l'horreur [...] qu'il ressentait devant mon insensibilité". Ce sont ces caractéristiques qui inquiètent le procureur car, comme il le souligne, elle peuvent devenir "un gouffre" où la sociétée qu'il défend "peut succomber".

La confrontation de ces deux points de vue nous permettent de conclure que Meursault est "l'étranger" évoqué dans le titre de l'oeuvre. Il vit comme s'il était le spectateur de sa propre existence, étranger à lui-même et, a fortiori, à la société.

Un dernier mot, Manon, pour te demander de bien vouloir ne pas attendre la veille de la remise d'un devoir pour nous solliciter. Un commentaire, ou une dissertation, cela demande un temps de réflexion personnelle. Il ne faut donc pas attendre le dernier moment pour découvrir que l'on a une difficulté.

J'espère t'avoir tout de même aidé. Je serai absent jusqu'au 10 janvier, mais si tu as des questions, d'autres sauront prendre efficacement le relais.

Bonnes fêtes de fin d'année. smile

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Roooh, faut pas faire tout le travail non plus embarrassed hehe
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Je vais encore travailler tout sa, tout me paraît plus clair, et moin compliquer^^
Merci beaucoup!
Bonnes fêtes a tous! tongue