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Je pensais un jour que je devrais faire une préview de Spore puis retourner dans mon domaine de jeux et jouets .
J'ai été devancé de belle manière par un magazine Anglais qui enfin parle de SPORE pour ce qu'il est réellement .
C'est donc mon dernier post ici sur ce sujet (enfin je crois)

Je vais pour une fois avec très peu de décalage vous faire profiter de la meilleure préview de Spore

Un grand merci à SpaceOditty et au staff de sporemania

][color=purple]Le test de PC gamer UK[/color]


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Spore laisse légèrement à désirer a chaque niveau, mais rappelez vous que son concept est le plus proche possible de l'incarnation digitale de Dieu. C'est un jeu concernant l'évolution d'un organisme vivant depuis le stade cellulaire -- jusqu'au stade spatial, où l'on voyage dans l'espace, l’on fait des séjours jusqu'au centre de la galaxie et l'on découvre les secrets de l'univers. C'est plus riche que Jean-Paul Sartre discutant de la métaphysique avec un nuage solitaire.
C'est aussi simple, mignon et amusant. Spore transforme chaque phase de votre voyage – cellule, créature, tribu, civilisation et spatiale – en un mini-jeu caricature, et les principes de survie en mécanismes de jeu. À chaque stage il y a des choses plus faibles que vous, et des choses plus fortes que vous. Des choses que vous pouvez attaquer, fuir ou traiter en amis. Ces “choses” sont l'esprit de Spore. C'est un jeu à un joueur, mais le monde dans lequel vous jouez est rempli avec des créatures et objets que d'autres personnes ont créés. Le fait d'attaquer, fuir et créer des liens varie de brut à décent – ce sont les organismes avec lesquels vous fait cela qui rendent Spore si sublime.
Pendant mon premier voyage à travers la phase tribale, j'ai aperçu une chaise de 45m de haut. Elle était magnifiquement ornée, avec un motif comprenant des plumes sur son dos, et elle marchait. Très bruyamment.
A un moment j'espérais que la chaise attaquerait le village d'une autre tribu. Je ne pensais pas que se serait un village rempli de vieux bonshommes dans des chaises roulantes. Pour parler clairement, la chaise roulante fait partie de ces créatures, modélisées par un utilisateur du nom de WOODman pour ressembler à son “Bon Vieux Grand-père Fou”.
Je pense que j’ai pleuré de rire quand j'ai vu la bataille qui s'ensuivit. La chaise épique devait plier ses jambes et son siège pour se pencher et frapper les hommes chaises-roulantes avec son genou géant, pendant qu’ils roulaient autour de leur feu de camp et lui balançaient des lances. Finalement, la chaise gargantuesque en eût assez et s’enfuit en boitillant. La tribu des Bons Vieux Grand-père Fous célébra sa victoire.
Spore était une tentative d'augmenter la quantité de contenu créé par les joueurs, mais a fini par devenir une attestation de


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qualité. Maxis – et ceci est le meilleur compliment possible pour votre jeu – vos créations sont relativement pathétique. J'ai même essaye de bannir votre contenu de mon jeu pour que du meilleur contenu arrive mais apparemment cela n'est pas autorisé. Alors vos créatures restent dans leur coin dans un écosystème de merveilleuses pièces d'art, d'abominations fascinantes et de grosses b*tes.
Je rigole. Maxis a fait un travail impressionnant en se débarrassant des obscénités du serveur d’où le jeu tire son contenu. Mais heureusement, vous pourrez toujours rencontrer des choses dégoûtantes. Un des créateurs les plus talentueux, ststeel, a pour fétiche les femmes mutilées nues qui rampent sur le sol avec leurs mains, avec des énormes plaies sur leurs seins. Abonnez vous a son contenu pour les jolis hommes-souris, restez pour le porno morbide. Bien sur une créature peut être impressionnante, fascinante, et grotesquement adorable pour une raison entièrement différente : vous l'avez faite. Je ne vous connais pas personnellement, mais je vais vous insulter et dire que les cellules, les créatures, les véhicules, les bâtiments et les vaisseaux que vous aller créer ne seront pas aussi artistiquement conçus que les meilleures créations de votre jeu. Mais vous les aimerez plus, comme j'aime les miennes, et j'adore les voir écraser les créatures plus belles et mieux conçues.
Ces deux facteurs – l'intelligence des créations d'autrui ainsi que votre affection pour vos créations – ont plus ou moins d'importance selon les stades du jeu. Ce qui est légèrement frustrant est le fait que les stages avec les mécanismes les plus intéressants ne sont pas ceux qui vous laisseront voir ces bâtards magnifiques de front.
A chaque fois que ces monstres sont sur l'écran, rien d'autre ne compte. Bon sang, regardez cette chose! Mon Dieu, est ce que c'est un troupeau de fusils snipers vivants? Jésus Marie Joseph, regardez-les essayer de manger. Oh non, des Big Daddy! Courez!
Euh, est ce que cette boule de bouches de poisson devrait vraiment marcher? Et 60m de haut?
Attendez, est ce que c'est Magtheridon de Warcraft? C'est lui! Et il vole! Ils volent tous! Et un OVNI en attrape un dans les airs! Quel imbécile!
Bien avant avoir terminé Spore, j'avais appris à supprimer l'envie d'appeler tout le monde à chaque fois que quelque chose d'ahurissant


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se passait sur mon écran.
C'est devenu incontestable qu’une absurde et sublime clarté apparaissait tout le temps.
Mais il y a eu une question brûlante sur Spore depuis que Will Wright a annoncé le jeu dans un discours très en profondeur au GDC 2005. Est-ce vraiment un jeu, ou est-ce juste un jouet? Est-ce que vous y jouez, ou jouez avec? La réponse, évidemment, est longue et compliquée. La phase cellulaire est un mélange élégant de jouet et de jeu. La phase créature est un conflit maladroit entre le jeu et le jouet. La phase tribale a tout d'un jeu et rien d'un jouet. La phase civilisation a tout d'un jouet et pas assez d'un jeu. La phase spatiale est un énorme jeu rempli d’un tas de petits jouets au cas où vous vous ennuyez. Cette partie je ne l'attendais pas. Quand je repense à comment j'imaginais Spore, j'avais vu petit comparé à la réalité. Plus de la moitié du jeu est un empire-builder épique et vertigineux parmi les étoiles. Mais je reviendrai à cela plus tard. Je me rends compte que mon compte-rendu des stages ne vous a rien appris d'utile, donc je vais les faire dans l’ordre. La phase cellulaire une perle-surprise. Cela pourrait sembler maladroit à la façon dont la phase est faite, en étant en vue deux-dimensions contrairement aux autres phases, mais c'est en réalité la combinaison la plus intelligente de la créativité et des éléments du jeu. Vous êtes juste un blob avec une bouche, avalant des bouts de plantes ou des parties d'animaux selon le type de bouche que vous avez. Mais quand vous faites évoluer ce blob, en se reproduisant et en ajoutant des parties que vous avez trouvées à votre progéniture, votre choix a vraiment un impact. Le combat est basé sur la physique : il n'y a pas de mouvements d'attaque, mais si quelqu'un heurte vos éléments épineux, cela va le blesser plus qu'il ne vous blesse. Donc choisir où va chaque poche, bouche et arme est vraiment amusant.
Plus que dans aucune autre phase, il y a toujours un plus gros poisson dans celle-ci. Parfois c'est un plus grand poisson d'un facteur de 10. J’ai foncé dans des choses dont les yeux prenaient plus de la moitié de l'écran. Donc même si vous êtes un gentil herbivore ne grignotant que des algues, vous avez besoin d'armes.
Le plus important pour moi était de trouver une bouche à moitié rare qui


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me permettrait de manger à la fois des plantes et des créatures.
Curieusement, ma cellule s'est simplement mise à boire vivantes les autres créatures, faisant un fort bruit d’aspiration de milkshake avec une paille. Les monstres-poissons qui se sont mis à dos ma paille tueuse ouvraient grand leurs yeux quand ils sentaient l’organe suceur s’accrocher à eux, puis semblaient énervés contre moi alors qu’ils essayaient de se libérer de cette succion, jusqu'à ce que cela les fasse exploser en morceaux de viande. Génial.
Une fois que votre créature débarque sur terre, la phase créature commence. Malheureusement, il n'y a aucun moyen d'importer les créatures que vous avez déjà faites dans l'Atelier des Créatures, ou de jouer avec l'une des 2.5 millions qui sont en ligne. Vous les rencontrerez en tant qu’autres races, mais vous ne pouvez pas les choisir comme votre propre espèce avant que vous ayez atteint la phase tribale : à ce moment elles sont juste des petit péons interchangeables en dessous de vous, et la connexion personnelle est perdue.
Un plus gros problème en ce qui concerne la création de votre créature est de devoir choisir entre les membres qui vont avec le look de votre créature et les membres qui ont de bonnes statistiques. Vous ne pouvez pas survivre en tant que créature agressive sans un niveau d'attaque de trois ou quatre points, ni en tant que créature sociale sans un niveau de chant du même ordre et dans les deux cas cela vous limite à quelques bouches affreuses. Pour chaque membre, antenne et arme, celui qui vous plaît est souvent trop faible pour l’utiliser. Je ne vois pas pourquoi Maxis ne pourrait pas nous laisser dépenser quelques points d'ADN pour améliorer les parties que nous aimons bien.
Néanmoins, créer ses propres créatures souligne le côté créatif de Spore. Les compromis mentionnés plus haut vous mènent même parfois à de nouveaux concepts que vous n'auriez même pas essayés. Et - comme surement tout le monde en a maintenant vécu l'expérience - cliquer sur un bouton et voir votre nouveau bébé marcher est vraiment une chose magique. Les éditeurs de véhicules, bâtiments et de vaisseaux plus tard sont plus flexibles, mais ce n'est pas le même plaisir de voir le jeu interpréter ce que vous avez construit, et vérifier comment ça devrait marcher. Je sais, les bâtiments ne marchent pas. Vous ne pouvez pas savoir à quel point votre petit monstre est mignon à se dandiner sur toute une planète, en chantant pour draguer un autre monstre en se dandinant devant lui, cueillant des fruits sur des arbres. J'ai simplement découvert maintenant que si vous cliquez sur un fruit dans un arbre, votre petit monstre saute et saute encore en vain, et secoue sa tête d'un air malheureux.
Vous pouvez charmer quelques créatures et les inviter à vous suivre, mais comme celles qui sont impressionnantes trouvent habituellement votre danse ennuyeuse et gauche, vous avez tendance à finir avec un gang de rejets de l’évolution. Blinky, un globe oculaire sur la jambe ; Sluggy a toujours ses cils datant de la soupe primordiale ; et NCC-1701D est un modèle à l’échelle du vaisseau Enterprise - donc bas niveau social.
C'est évidemment adorable, peut être plus qu'adorable- mais malheureusement vos losers sont aussi des idiots. Dans chaque mauvaise situation


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ils restent à se battre peu importe la force avec laquelle vous les implorez de fuir avec vous. Et donc ils meurent, et vous êtes à nouveau seul.
Un tel camarde fut une poire amicale que j’ai trouvée, pour qui j’ai chanté et que j’ai surnommée Peary – peu de temps avant de remarquer que c’était son véritable nom. Peary était un vrai ami. Trop vrai. Quand nous nous sommes fait attaquer par une sorte de dragon escroc, j’ai couru mais Peary est resté pour combattre. Il s’est fait abattre.
Après avoir mangé son cadavre et pleuré, j’ai eu l’opportunité de me venger. La pile de 60 mètres de bouches de poissons sur des jambes est passée par ici, je l’ai poussée à se diriger vers le dragon escroc puis j’ai couru vers un endroit sûr. Le dragon n’a pas survécu.
Dès que votre groupe de losers commence à ressembler plutôt à une bande, il y a un hommage long et profondément brillant à un certain classique de la science-fiction, et soudain votre espèce utilise des outils et vit dans des cabanes. Ici au stade tribal vous dirigez votre douzaine de créatures comme vous le feriez dans un petit jeu de stratégie, et vous détruisez ou vous vous alliez avec d’autres tribus pour obtenir leurs armes et leur équipement de collecte de nourriture.
C’est une simplification vive et satisfaisante d’un RTS, à échelle très limitée et personnelle. Vous pouvez apprivoiser des animaux sauvages, jouer des solos de didgeridoo pour impressionner les autres tribus, aller pécher, ou regarder des chaises épiques attaquer des villages de retraités handicapés – tout cela est assez idyllique, en fait.
La seule déception est qu’il n’y a pas vraiment de côté créatif à ce stage. Il y a un éditeur d’accessoires tribaux, mais les pièces sont affreuses, vous ne pouvez pas en choisir la couleur et elles ne s’accordent pas bien avec les créatures les moins conventionnelles. Il est seulement bon pour ajouter les inévitables moustache et chapeau haut-de-forme une fois que vous devenez civilisé en éliminant les autres tribus.
Le stade civilisation n’a rien à voir avec Civilization, malgré que le concepteur de Civ IV ait travaillé dessus. C’est un autre RTS drôle, rapide et facile sauf que cette fois vous capturez 9 villes ennemies de votre propre espèce. Là, ça ne colle pas : premièrement, qui m’a tué et s’est autoproclamé président ? Apparemment, 9 gars. Deuxièmement, l’IA les fait utiliser toutes sortes de


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véhicules et bâtiments qui ne semblent pas convenir à notre race.
Pour la nation que vous contrôlez, vous concevez chaque véhicule et bâtiment. C’est un peu décourageant. Vous pouvez prendre le travail d’autres gens et le recolorer, mais si vous vouliez faire ça vous ne joueriez probablement pas à Spore. Le stade civilisation tourne autour des véhicules : dans cette phase votre point de vue est trop haut pour ne serait-ce que voir vos citoyens à moins de zoomer sur une ville, et, alors que vous pouvez faire des bâtiments extraordinaires, leur design n’affecte pas leur fonction.
Je suis impatient que le monde du jeu mette ses mains pleines de milliards de doigts sur l’éditeur de véhicules, parce que vous pouvez y créer des objets merveilleux. Des trucs suspendus à des ballons, des trucs avec des roues à aubes, des jambes robotiques, des armes, des haut-parleurs ou simplement des trucs en forme de monnaie.
Mais la meilleure partie de cet éditeur est qu’il regarde combien de puissance, santé et vitesse vous avez mis dans votre création par rapport aux composantes que vous avez choisies, et qu’il divise un nombre fixe de points proportionnellement entre les trois. Cela signifie qu’utiliser les pièces dont vous aimez le look, même si elles ont des stats terribles, ne rendra pas votre création inutile. Contrairement à un certain Atelier des Créatures qu’on ne nommera pas, à savoir l’Atelier des Créatures.
C’est un peu honteux que même en mode difficile, le stade Civilisation soit si facile que vous n’avez jamais vraiment besoin de faire attention à ces machines. Ce n’est pas trop simple – plein de stratégies intéressantes sont possibles – mais le jeu ne les nécessite jamais vraiment. Selon Spore, une race doit conquérir la planète avant de pouvoir lancer un vaisseau spatial. L’éditeur de vaisseaux est un peu comme tous les éditeurs de véhicules combinés, mais votre design est purement esthétique : tous les vaisseaux naissent égaux. Prenez du temps à le faire cependant, car vous allez le regarder pour le restant de la partie.
Vous pouvez maintenant zoomer et dézoomer sur la planète que vous avez parcourue tout ce temps, à une vitesse incroyable. Ensuite, quand vous êtes prêt, faites rouler la molette de la souris vers le haut pour prendre de l’altitude et quitter l’atmosphère. L’espace !
Premièrement, l’espace lui-même est grand. Vous


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dézoomez jusqu’à pouvoir voir le soleil et les autres planètes qui orbitent autour de lui, puis une autre étoile, plus brillante, loin de la vôtre. Puis jusqu'à voir un système solaire avec ses planètes suivant leurs orbites, puis un champ d'étoiles ressemblant à un champ de petits points. Puis jusqu'à ce que ces points deviennent une boule lumineuse, et tout ça, ce que vous voyez, est juste une petite section de l'énorme système. Puis jusqu'à ce que toute cette bande pivote pour devenir une petite partie de la fin d'un des nombreux, nombreux bras de la spirale galactique. C’est grand.
Et les deux premières fois que j'ai joué, c’était nul. Le problème est qu'une bonne partie de la galaxie qui vous entoure est faite aléatoirement, et la plupart des races aléatoires les habitant sont nulles. Elles déclarent la guerre parce que vous pénétrez dans leur territoire, pour ne pas leur avoir donné de l'argent que vous n'avez pas, et souvent, elles vous déclarent la guerre avant que vous ne les rencontriez. Vous recevrez un message d'une race alien dont vous n'avez jamais entendu parler, à 25 années-lumière de n'importe lequel de vos mondes, disant "Vous avez défié la volonté de Spode pendant ces derniers temps. Nous sommes en guerre."
Dans ma première phase spatiale, en mode facile, ceci était ma punition pour avoir essayé d'explorer : j'ai foncé vers une planète ennemie, ils m'ont attaqué, j'ai fuit, ils m'ont suivi. Je me suis défendu, ils m'ont déclaré la guerre. Et ça me prend huit misérables heures de jeu pour découvrir qu'il n'y a pas véritablement d'échappatoire à cette situation. Pour gagner, je devrais détruire chaque ville de chaque planète autour de toutes les étoiles d'un empire de 8000 années-lumière³. Pour faire la paix, je devrais les payer avec au moins 1.5 millions de Sporebucks, et grâce aux invasions constantes qui détruisent toutes mes sources de revenus, je ne pourrai jamais faire ne serait-ce qu'un tiers de cela. Clairement, cela ne devrait pas arriver en mode facile. La grande raison pour laquelle Spore est un jeu solo est que ces problèmes ne devraient pas apparaître et ruiner votre plaisir, et c'est précisément la façon dont l'IA est programmée et agit.
Dans chaque mode de difficulté, vous ne devriez pas être puni pour explorer avec des attaques régulières sur votre planète mère qui vous force à faire demi-tour là-bas, faire la même bataille encore et encore, puis dépenser tout ce que vous avez à réparer les dégâts. Dans l’état actuel des choses, si vous entrez en guerre avant d'avoir assez pour gagner, il n'y a virtuellement aucune échappatoire. C’est le plus grand, le plus fou, le plus facilement corrigible défaut de Spore, et ça va faire changer un tas de gens sur l'idée que c'est en réalité la meilleure phase.
Dans la phase spatiale, la plupart des planètes produisent une saveur ou une autre d’épice, une précieuse référence de science-fiction que vous pouvez extraire dans des mines ou vendre. Mais vous ne pouvez pas fonder grand chose d'une mine si la planète n'est pas habitable. Pour changer ça, vous avez besoin d'acheter des outils à votre vaisseau pour changer les conditions atmosphériques, puis utiliser votre


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rayon abducteur pour implanter vos créations favorites d'autres planètes pour former un écosystème. Des choses très « nerd » et satisfaisantes.
Il y a aussi une Quête Principale : atteindre le centre de la galaxie. La difficulté étant que toute la zone centrale est occupée par un empire maléfique qui attaque à vue. Ca vaut le coup d’aller y jeter un œil. Je ne vais pas gâcher la surprise en révélant ce qui s’y trouve, mais je peux honnêtement dire que je ne m’y attendais pas.
Même le combat de vaisseaux devient amusant une fois que vous avez assez amélioré votre vaisseau pour lancer une offensive, et forcé assez d’alliés à vous prêter un copilote chacun. J’étais au départ un commerçant, donc mon but était de pousser tous les ennemis à me pourchasser en groupe serré, d’activer un bouclier d’invulnérabilité et puis de leur tirer dessus à bout portant avec un missile antimatière à $200,000. Coûteux mais spectaculaire.
Le triomphe de Spore est douloureusement ironique. En visant à répandre un sens d’émerveillement à la création et à la majesté de l’univers, il nous montre que c’est en fait beaucoup plus intéressant de s’asseoir devant notre ordinateur et d’explorer le contenu du cerveau des autres. Le nombre d’espèces créées par les joueurs de Spore a déjà dépassé celles qu’on a identifiées sur Terre, et plus important, la plupart d’entre elles sont simplement mieux que celles que l’on trouve sur Terre. Il y a quelques humains dont j’aime le look, les paresseux sont plutôt mignons et j’ai un petit faible pour le puissant morse, mais à part ça, les accomplissements de Dieu commencent à avoir un air amateur. Il n’est pas un AhavoRaboTaco (snipurl.com/3agqw).
Quelques dernières notes avant que je parte : Spore dit qu’il ne peut être patché que par l’intermédiaire de l’EA Download Manager. Je ne peux pas dire si ça fonctionnera bien avec ce jeu, mais je peux dire que chaque expérience que j’ai vécue avec ce programme a été terrible, et leur support technique me laisse en attente depuis plus d’un an maintenant.
Aussi, le jeu s’est planté 4 fois dans ma cinquantaine d’heures de jeu, ce que je trouve totalement acceptable.
Ce qui est complètement inacceptable est qu’il n’y a pas de sauvegarde automatique, donc à chaque fois je perdais à peu près trois heures de progression. S’il vous plaît patchez rapidement.
Dernièrement, vous pouvez voir toutes les magnifiques créations qui ont rendu mon expérience si extraordinaire en souscrivant au Sporecast PC Gamer dans le jeu : c’est une collection toujours en cours de notre contenu préféré qui, une fois que vous y serez inscrit, va automatiquement enrichir votre jeu.

Note finale 91%
C’est : Beau, Hilarant, Hyper adorable
Ce n’est pas : Assez facile en mode Facile, Assez difficile en mode Difficile, Normal
La spéculation sur la vérité est, en un sens difficile et , en un autre sens facile.
Ce qui le prouve, c'est que nul ne peut atteindre adéquatement la vérité ni la manquer tout à fait .