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Bonjour a tous J ai un tres gros probleme je ne sais pas quoi mettre dans ma composition ,


Je doit faire une introduction , 3 conclusions partiel et la conclusion .CHAPITRE V de nana .

Le prince ne se hâtait nullement, très intéressé, s’attardant au contraire à regarder la manoeuvre des machinistes. On venait de descendre une herse, et cette rampe de gaz, suspendue dans ses mailles de fer, éclairait la scène d’une raie large de clarté. Muffat surtout, qui n’avait jamais visité les coulisses d’un théâtre, s’étonnait, pris d’un malaise, d’une répugnance vague mêlée de peur. Il levait les yeux vers le cintre, où d’autres herses, dont les becs étaient baissés, mettaient des constellations de petites étoiles bleuâtres, dans le chaos du gril et des fils de toutes grosseurs, des ponts volants, des toiles de fond étalées en l’air, comme d’immenses linges qui séchaient.

— Chargez! cria tout à coup le chef des machinistes.

Et il fallut que le prince lui-même prévînt le comte. Une toile descendait. On posait le décor du troisième acte, la grotte du mont Etna. Des hommes plantaient des mâts dans les costières, d’autres allaient prendre les châssis, contre les murs de la scène, et venaient les attacher aux mâts, avec de fortes cordes. Au fond, pour produire le coup de lumière que jetait la forge ardente de Vulcain, un lampiste avait fixé un portant, dont il allumait les becs garnis de verres rouges. C’était une confusion, une apparente bousculade, où les moindres mouvements étaient réglés; tandis que, dans cette hâte, le souffleur, pour délasser ses jambes, se promenait à petits pas.

— Son Altesse me comble, disait Bordenave en s’inclinant toujours. Le théâtre n’est pas grand, nous faisons ce que nous pouvons... Maintenant, si Son Altesse daigne me suivre...

Déjà le comte Muffat se dirigeait vers le couloir des loges. La pente assez rapide de la scène l’avait surpris, et son inquiétude venait beaucoup de ce plancher qu’il sentait mobile sous ses pieds; par les costières ouvertes, on apercevait les gaz brûlant dans les dessous; c’était une vie souterraine, avec des profondeurs d’obscurité, des voix d’hommes, des souffles de cave. Mais, comme il remontait, un incident l’arrêta. Deux petites femmes, en costume pour le troisième acte, causaient devant l’oeil du rideau. L’une d’elles, les reins tendus, élargissant le trou avec ses doigts, pour mieux voir, cherchait dans la salle.

— Je le vois, dit-elle brusquement. Oh! cette gueule!

Bordenave, scandalisé, se retint pour ne pas lui lancer un coup de pied dans le derrière. Mais le prince souriait, l’air heureux et excité d’avoir entendu ça, couvant du regard la petite femme qui se fichait de Son Altesse. Elle riait effrontément. Cependant, Bordenave décida le prince à le suivre. Le comte Muffat, pris de sueur, venait de retirer son chapeau; ce qui l’incommodait surtout, c’était l’étouffement de l’air, épaissi, surchauffé, où traînait une odeur forte, cette odeur des coulisses, puant le gaz, la colle des décors, la saleté des coins sombres, les dessous douteux des figurantes. Dans le couloir, la suffocation augmentait encore; des aigreurs d’eaux de toilette, des parfums de savons, descendus des loges, y coupaient par instants l’empoisonnement des haleines. En passant, le comte leva la tête, jeta un coup d’oeil dans la cage de l’escalier, saisi du brusque flot de lumière et de chaleur qui lui tombait sur la nuque. Il y avait, en haut, des bruits de cuvette, des rires et des appels, un vacarme de portes dont les continuels battements lâchaient des senteurs de femme, le musc des fards mêlé à la rudesse fauve des chevelures. Et il ne s’arrêta pas, hâtant sa marche, fuyant presque, en emportant à fleur de peau le frisson de cette trouée ardente sur un monde qu’il ignorait.

— Hein? c’est curieux, un théâtre, disait le marquis de Chouard, de l’air enchanté d’un homme qui se retrouve chez lui.

Mais Bordenave venait d’arriver enfin à la loge de Nana, au fond du couloir. Il tourna tranquillement le bouton de la porte; puis, s’effaçant:

— Si Son Altesse veut bien entrer...

Un cri de femme surprise se fit entendre, et l’on vit Nana, nue jusqu’à la ceinture, qui se sauvait derrière un rideau, tandis que son habilleuse, en train de l’essuyer, demeurait avec la serviette en l’air.

— Oh! c’est bête d’entrer comme ça! criait Nana cachée. N’entrez pas, vous voyez bien qu’on ne peut pas entrer!

Bordenave parut mécontent de cette fuite.

— Restez donc, ma chère, ça ne fait rien, dit-il. C’est Son Altesse. Allons, ne soyez pas enfant.

Et, comme elle refusait de paraître, secouée encore, riant déjà pourtant, il ajouta d’une voix bourrue et paternelle:

— Mon Dieu! ces messieurs savent bien comment une femme est faite. Ils ne vous mangeront pas.

— Mais ce n’est pas sûr, dit finement le prince.

Tout le monde se mit à rire, d’une façon exagérée, pour faire sa cour. Un mot exquis, tout à fait parisien, comme le remarqua Bordenave. Nana ne répondait plus, le rideau remuait, elle se décidait sans doute. Alors, le comte Muffat, le sang aux joues, examina la loge. C’était une pièce carrée, très basse de plafond, tendue entièrement d’une étoffe havane clair. Le rideau de même étoffe, porté par une tringle de cuivre, ménageait au fond une sorte de cabinet. Deux larges fenêtres ouvraient sur la cour du théâtre, à trois mètres au plus d’une muraille lépreuse, contre laquelle, dans le noir de la nuit, les vitres jetaient des carrés jaunes. Une grande psyché faisait face à une toilette de marbre blanc, garnie d’une débandade de flacons et de boîtes de cristal, pour les huiles, les essences et les poudres. Le comte s’approcha de la psyché, se vit très rouge, de fines gouttes de sueur au front; il baissa les yeux, il vint se planter devant la toilette, où la cuvette pleine d’eau savonneuse, les petits outils d’ivoire épars, les éponges humides, parurent l’absorber un instant. Ce sentiment de vertige qu’il avait éprouvé à sa première visite chez Nana, boulevard Haussmann, l’envahissait de nouveau. Sous ses pieds, il sentait mollir le tapis épais de la loge; les becs de gaz, qui brûlaient à la toilette et à la psyché, mettaient des sifflements de flamme autour de ses tempes. Un moment, craignant de défaillir dans cette odeur de femme qu’il retrouvait, chauffée, décuplée sous le plafond bas, il s’assit au bord du divan capitonné, entre les deux fenêtres. Mais il se releva tout de suite, retourna près de la toilette, ne regarda plus rien, les yeux vagues, songeant à un bouquet de tubéreuses, qui s’était fané dans sa chambre autrefois, et dont il avait failli mourir. Quand les tubéreuses se décomposent, elles ont une odeur humaine.

Voici le texte ^^

pour vous aidez :

Intro : en quoi ce passage est il revelateur des dessous de la societe et du corps humain ?

conclu part : cet itineraire conduit un narrateur en pleine investigation à explorer toutes les profondeurs de la nature humaine.
conclu part : en identifiant l â au passions du corps humain, le roman de moeurs s oriente necessairement vers le bas et la mort;le physique du cadavre induisant dès lors une metaphysique de l enfer et du neant
conclu part : c est dans l inflexion comique du roman de moeurs que reside la poesie moderne, la poesie du mal

conclusion : l âme n a son sejour que dans les bas fonds du corps et elle meurt avec lui - l extrait juxtapose Venus et le diable la beaute et la laideur la poesie et le comique .

S il vous plait je doit le rendre pour lundi merci beaucoup .




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Hey !

J'ai le même à faire pour demain. Enfin pas exactement le même extrait mais c'est le même chapitre et les meme parties .
Si tu trouve une solutions préviens moi.

Merci d'avance et bonne chance. happy