













E3 2002 Hands-On : Beach Spikers 2002-05-25 00:12:22
Une représentation graphique impressionnante, un soleil vraiment pas timide, du sable ultra fin, des petites fesses galbées comme il faut, de beaux gros nichons, et bien entendu les jolies naïades qui vont avec : le cadre est connu, très emprunté par les développeurs malicieux (Tecmo en connaît un rayon), et il marche commercialement à la perfection. Toutefois ce soft n'a pas que cet aspect à revendre, il est tout simplement délicieux et ce ne sont pas nos deux expatriés, visant le titre de Champion d'Europe, qui vous diront l'inverse tel qu'aiment à le rappeler leurs signatures dans le forum.
Réalisé par Sega-AM2, probablement la meilleure équipe de développement au monde (même si le sujet peut prêter à polémique), c'est tout d'abord une claque technique. Malgré un léger aliasing récalcitrant, le titre répond en-effet particulièrement bien aux solides exigences de Yu Suzuki, maitre à penser de toute une génération : une animation phénoménale (se permettant d'être un cran au-dessus de celle de Virtua Tennis 2!), une gestion du spectre lumineux touchant presque le sommet, une modélisation très travaillée, des textures photoréalistes, des effets incroyables (les traces de pas dans le sable qui ne s'effacent pas au bout de quelques instants : un régal), une dynamique physique excellente, et j'en passe et des meilleurs. Un véritable travail d'orfèvre en somme, comme seule l'AM2 est capable d'en proposer.
Affublé d'une réalisation technique inattaquable, et proposant de beaux - très très beaux - atouts, le titre de Sega démarre sur les chapeaux de roue. Inutile de plus vous faire languir : le gameplay est vraiment prenant, voire même excitant, même si nous reconnaissons qu'il divise les foules en Arcade et qu'il les divisera de même sur console de salon. Le fait est que la gestion des déplacements est relativement difficile pour les novices, qui se lasseront parfois très vite, et qu'en apparence le gameplay semble pauvre : belle erreur! Gagner les rencontres au sommet (et croyez nous l'IA devient quasiment imparable aux modes de jeux élevés) nécessite une idéale combinaison de placement avec son partenaire, ce qui réclame une science de l'anticipation absolue, mais aussi l'utilisation de toutes les combinaisons d'enchainement de touches de balle et surtout de frappes possibles : le seul moyen de prendre à revers l'adversaire est de faire LE coup auquel il ne s'attend pas, et cela peut passer par un amorti sévère alors que vous êtes à l'origine en train de préparer un smash énorme, ou autre (comme user, et abuser, des effets slicés, des lobs, etc.).
Les afficionados ne s'en lasseront jamais, que ce soit en solo ou en multijoueurs, et c'est bien notre cas, surtout que la version arcade est dépassée en termes de jouabilité, et même de graphismes. Si la quête solo partagera les opinions, le mode multijoueurs est incritiquable : exit Super Monkey Ball, out Mario Party, voici venue l'ère Beach Spikers. Sincèrement, le mode multijoueurs est le plus fou auquel nous avons pu prendre part, tout simplement une nouvelle référence (nous vous laissons imaginer les briefings avec votre partenaire, la communication durant le match, les chambrages, l'ivresse de la victoire, et le reste...).
La conversion sur console de ce hit Arcade nerveux s'avère très réussie, et le 19 Juillet voici le jeu qui doit accompagner votre commande de Mario Sunshine. Pour plus de détails sur la jouabilité, n'hésitez pas à nous poser des questions sur le forum dès notre retour... Allez, au revoir Media Center, on retourne prestement jouer!
Ryo/SCSK