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Il y a peu, à l'occasion de la sortie du film "Vice Versa", un chroniqueur "art & culture" du Figaro trollait à fond le ouebe en arguant que les films d'animation étaient une discipline tout au plus très enfantine ou un divertissement très/trop accessible/léger pour les adultes.

Depuis, il a nettoyé ses messages.

Est-ce le fait qu'il a vu Vice Versa ?

Ce film est très, voire trop peu accessible pour les enfants, le moins accessible de tous les Pixar. Les enfants pleuraient régulièrement dans la salle (oui, j'ai fait l'erreur d'aller le voir en VF), ne comprenaient pas.

C'est très technique, très complet (en vulgarisant, tout en métaphores), pour expliquer comment un cerveau "fonctionne", pour ce qui est des émotions.

Je me suis très sincèrement régalé et ai pas mal réfléchi par la suite.

A voir sans la moindre gêne.
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Slammeur (qu'on voit danser, le long des golfes clairs).
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Bien aimé aussi. Après concernant ta remarque sur les enfants, j'imagine que pour des gamins de moins de 6-7 ans ça peut-être compliqué et ils n'accrocheront peut-être pas.
Mais ensuite ça dépendra surtout des caractères de chacun.
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Très bon film d'animation smile
Par contre, je trouve qu'il y a beaucoup trop d'aventures intérieures pour un seul film. Trop de péripéties qui se succèdent sans cesse...
J'aurai aimé plus de plans à l'extérieur de la tête / sur les changement dans la vie de l'héroïne (même si la vraie héroïne c'est Joie mais bon...).

Mais bon, j'ai passé un très bon moment et c'est amusant de voir interprétées les zones et le fonctionnement du cerveau !
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@originalfei
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J'ai vraiment beaucoup apprécié ce film. Certainement un des meilleurs PIXAR que j'aie vu pour ma part.
Sans doute parce que le sujet du film est un peu plus sérieux, mais sans doute aussi grâce à la réalisation qui était très bonne.

En sortant de la salle, j'ai regretté que le film soit déjà fini (En général c'est plutôt l'inverse), mais je pense que tout le monde n'a pas apprécié autant le film. (Vu qu'il y avait plus que juste des blagues…)
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Le scénario de notre univers a été rédigée par un bataillon de singes savants. Tout s'explique enfin.
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Je viens d'aller le voir, tout pareil.
L'histoire est bateau, minimaliste, mais on s'intéresse moins à l'histoire qu'à l'idée générale de l'exploration du cerveau par les métaphores de Pixar. En effet un film d'animation adulte dont pourtant le design, l'héroïne humaine et même le conflit de l'histoire avec les conséquences du déménagement sont des éléments qui parlent plus aux enfants. Merci à Pixar d'avoir d'ailleurs pensé à un peu d'humour adulte, en particulier avec les trop rares scènes intérieures dans la tête des parents. Le sacrifice de l'ami imaginaire a de touchantes implications, autant sur sa disparition qu'un symbole du passage forcé vers l'adulte, malgré les efforts de Joie qui d'ailleurs cherche durant toute l'histoire à maintenir Riley dans un état stable mais fixe, tandis que Tristesse a l'important rôle ingrat de faire évoluer Riley, fusse dans la douleur et les larmes.
Pixar avait déjà fait le coup avec les scènes déchirantes de Toy Story 3 auprès de son public qui a grandi avec leurs histoires.
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« Nous avons propagé sur Extranet une histoire fabriquée de toutes pièces selon laquelle une certaine disposition d'étoiles, vue depuis la planète d'origine des butariens, formaient le visage d'une déesse galarienne.
Sans chercher à vérifier ces informations, certains ont décrété que c'était la preuve de l'existence de la déesse. Ceux qui notaient le manque de preuves se faisaient attaquer. »

Legion, geth trolleur à portée galactique

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Vous avez remarqué que chez Riley c'est la Joie qui tient le rôle principal, alors que chez le père c'est surtout la Colère, et chez la mère c'est la Tristesse?
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Bah, ca correspond au personnages si tu regarde bien
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GCC4TI importe qui a problème en Autriche, pour l'UE plus et une encore de correspours nucléaire, ce n'est pas ytre d'instérier. L'état très même contraire, toujours reconstruire un pouvoir une choyer d'aucrée de compris le plus mite de genre, ce n'est pas moins)
Stalin est l'élection de la langie.

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Alors nous, on est allé le regarder en famille, en prenant pas mal de précautions avant parce qu'on ne savait pas si ça allait ou non faire peur, impressionner, ou quoi que ce soit. Comme toujours quand on regarde un nouveau film avec les enfants (et plus encore au cinéma à cause du son et de la taille de l'image - mais là c'était dans un petit ciné de village), on leur a rappelé qu'on pouvait sortir s'ils le voulaient, pour un temps ou définitivement, etc. On leur a aussi expliqué à l'avance le concept du film (parce qu'on sait d'expérience qu'ils sont capables de voir des images sans en comprendre la portée symbolique, et que là si c'est le cas, tu ressors sans avoir rien compris).
Ils ont tous les deux adoré (même s'ils n'ont évidemment pas tout compris, le plus jeune n'avait pas 4 ans). En particulier, Colère a eu un succès fou. Le truc qui leur a vraiment fait peur, par contre, c'est l'effondrement des trucs que l'héroïne aime (mais moins pour le côté symbolique que visuel).
Ils l'ont revu (à leur demande) il y a quinze jours (mais à la maison). Ils ont toujours aimé, et ont compris beaucoup plus de choses. En particulier, il y a eu beaucoup de questions sur l'oubli (et sur la disparition de l'ami imaginaire). "C'est quoi l'oubli ?", "c'est pour toujours ?", "c'est où l'oubli ?", "est-ce qu'on a un oubli comme ça dans notre tête ?". Comme l'oubli est quelque chose qu'ils ont déjà vécu, c'est assez facile de le raccrocher à quelque chose de leur vécu.
Finalement, plus qu'un film sur les sentiments et les mécanismes de l'esprit, pour eux c'est plutôt l'opportunité de comprendre qu'on peut rattacher quelque chose d'abstrait à une symbolique visuelle de façon volontaire. Mais ça doit être vraiment accompagné par un discours, moins au risque d'être effrayé que de ne rien comprendre au film (ce qui leur arrive quand-même assez souvent : je me suis rendu compte avec Cars 2 par exemple qu'ils étaient totalement passés à côté de l'histoire d'espionnage et de ses mécanismes et rebondissements [particulièrement compliqués pour des enfants], du coup il n'est pas rare que je leur demande un résumé du film après qu'ils l'aient vu).

En tout cas, ce n'est pas le Disney/Pixar le plus "effrayant" (visuellement) qui soit. Dans bien des Disney classiques, il y a des morts (souvent violentes), des méchants atroces et, parfois, il n'y a que ça (mention spéciale Taram et le chaudron magique, qui est quasi le seul Disney sur lequel il y a un véto de ma part à l'heure actuelle - après, il y en a qu'ils ont fait le choix de ne pas voir, comme le court métrage d'animation "le Maître d'école", qui est particulièrement effrayant).
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Dans la scène du dîner, le père est distrait parce qu'il pense à un match de foot. Dans la version originale il pense à un match de hockey sur glace. J'imagine qu'ils ont changé le plan pour que ce soir plus parlant pour le public européen, mais c'est pas du tout crédible pour un citoyen clairement américain et visiblement fan de hockey sur glace.



Tiens d'ailleurs je viens de tilter: toutes les émotions de la mère sont "féminines" et toutes les émotions du père sont "masculines". Riley est la seule à avoir des émotions "mixtes".

Par ailleurs j'ai trouvé que la colère ressemble étrangement à Super Meat Boy.
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Oh il n'y a pas que le hockey smile

http://www.news.com.au/entertainment/movies/movies-that-were-changed-for-different-countries/news-story/b6f20bff18712193cae83062ba19d86c

Il faut que je retrouve j'avais trouvé une video (ou un article je me souviens pas) qui listait toutes les differences entres pays pour ce films
Tiens d'ailleurs je viens de tilter: toutes les émotions de la mère sont "féminines" et toutes les émotions du père sont "masculines". Riley est la seule à avoir des émotions "mixtes".
Oui parce qu'elle est encore jeune et pas encore vraiment "différenciée"
D'ailleurs le plus drole c'est que les personnages gardent la forme "d'origine", donc joie chez le pere reste basiquement un personnage féminin... mais avec une grosse moustache, c'est drolisime grin

("Prepare for Defcon2" est different aussi)
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Mais dans les crédits de fin, le genre des émotions correspond à celui de la personne, que ce soit le garçon, la vendeuse de pizzas, etc.
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Oui c'est vrai
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