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CYBER PRESS PUBLISHING RENONCE À ACQUÉRIR J&B ENTERTAINMENT - Les Echos
(8/4/03)




Dénonçant l'existence d'éléments gravement préjudiciables, l'éditeur de
magazines multimédia a lancé une procédure devant le tribunal de
commerce pour faire annuler l'opération.

C'était l'opération qui aurait dû permettre à Cyber Press Publishing de
doubler de taille, mais l'éditeur de magazines consacrés aux jeux vidéo
ou encore aux DVD a décidé de ne pas y donner suite : il demande
aujourd'hui à la justice l'annulation du rachat de J&B Entertainment et
le remboursement des sommes déjà versées (4,7 millions d'euros). En
juillet 2002, Cyber Press Publishing annonce l'acquisition de ce groupe
concurrent, présent sur les mêmes créneaux de la presse magazine. Une
belle opération puisque J&B Entertainment affiche pour son exercice clos
le 30 septembre 2001 un chiffre d'affaires de 21,9 millions d'euros pour
un résultat d'exploitation de 1,2 million.

Trois mois plus tard, l'opération est finalisée et les paiements aux
actionnaires de J&B Entertainment débutent, le bouclage définitif devant
intervenir avant fin 2002. Mais les opérations d'absorption n'ont jamais
pu être achevées, « compte tenu de la carence des dirigeants de J&B
Entertainment à fournir les informations requises par le commissaire à
la fusion et par la direction de Cyber Press Publishing, et de l'absence
de fiabilité du projet de comptes de J&B Entertainment arrêtés au 30
septembre 2002 qui devaient servir de base au processus de fusion » a
précisé hier Cyber Press Publishing dans un communiqué.
En clair, Cyber Press Publishing accuse J&B Entertainment d'avoir menti
sur sa situation financière réelle, une accusation confortée par une
nouvelle analyse des comptes de la société. « Les véritables résultats
de la société étaient en deçà des chiffres qu'elle revendiquait »,
fait-on savoir chez Cyber Press Publishing. La découverte de « nombreux
éléments gravement préjudiciables » fait dire à Cyber Press Publishing
que « s'ils avaient été connu et identifiés préalablement à
l'acquisition » la société n'aurait pas racheté J&B Entertainment.

RÉFÉRÉS

La justice est donc saisie, tandis que Cyber Press Publishing suspend la
cotation de son titre de Bourse de Paris le 17 décembre. Elle a repris
seulement hier. Dans deux ordonnances en référé rendues en janvier puis
en avril dernier, le tribunal de commerce a ordonné le séquestre des
échéances encore à devoir par Cyber Press Publishing puis la «
suspension totale pendant un an de ces mensualités dans l'attente d'une
décision au fond aux fins d'annulation de l'acquisition ». La procédure
sur le fond a été lancée pour que la justice prononce cette annulation.
Dans l'attente, la société a licencié les deux actionnaires dirigeants
de J&B Entertainment, qui avaient été nommés directeurs généraux de
Cyber Press Publishing dans le cadre de l'opération. Optimiste sur la
perspective de l'annulation de l'opération, la direction de Cyber Press
Publishing conçoit toutefois que « le plus gros problème sera de se
faire rembourser ».

Grégoire POUSSIELGUE

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Histoire de gros sous tout ça !
avatar
la passion du jeux vidéo retro et alternatif, du retrogaming, , des pratiques retro videoludique etc...

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C'est effectivement le sujet de la rubrique grin

De source interne à J&B, Cyberpress P. n'avait pas les moyens pour cette acquisitions... Ils ont donc du faire marche arrière.

Tiens ça me fait penser qu'on a là l'archétype de l'article baclé : il ne donne la parole qu'à un seul parti, et pas l'autre...

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c est un peu cibler en effet sur cyber publishing les gentils et j&b les mechants...................une belle preuve d imparcialité journalistique..............



mais alors vraiment c est C.publishing qu a pas les moyens ou c est j&b qui a traffiquer ses comptes
l homme n est pas fait pour travailler.....
la preuve ca le fatigue!!!!!