Je suis en train de préparer un dossier Nec pour un mag de jeux videos, j'ai fini kelkes parties et j'aurais aimé avoir votre opinion et vos remarques; merci bien !!!
Intro :
Il existe un monde sur lequel le temps n’a pas d’emprise ; un monde où le gameplay et le fun sont des caractéristiques essentielles ; un monde où le plaisir de jouer est tout aussi important que celui de collectionner et dans lequel chaque titre est un délice, une référence immuable …
Ce monde est fait d’innovations techniques, de chaos, de tirs endiablés, de quêtes extraordinaires, de musiques fantastiques, de graphismes envoûtants, de vidéos si simples mais si parfaites dans leur esthétisme, et bien sûr de personnages charismatiques …
Ce monde a une histoire, il est parsemé de Hu-Cards, de CDs et d’accessoires en tout genre …
Ce monde n’est pas une utopie, ce monde est celui des consoles NEC, nous allons le parcourir ensemble !
La Genèse :
Avant d’être un constructeur de consoles reconnu par les passionnés mais dénigrés par le grand public, NEC est avant tout un fabricant d’électronique grand public et professionnel.
De la très célèbre gamme d’ordinateurs PC-98, en passant par des climatiseurs ou encore des écrans plats, NEC est un véritable touche à tout comme peu l’être PANASONIC.
Pourquoi ces précisions ? Simplement pour vous faire comprendre que la division jeux vidéo n’est qu’un grain de sable dans l’ensemble des activités de ce géant japonais.
Mais alors me direz vous, pourquoi s’être lancés sur ce marché ? Tout simplement car en 1987 Hudson Soft, petit éditeur de jeux vidéos de son état, leur a un beau jour amené le prototype d’une machine qui leur a bien plus et qui avait les capacités afin de faire de l’ombre au géant de Kyoto : NINTENDO. Une source de profits en perspective !
Ce dernier point est très important car jamais NEC n’a essayé de rivaliser avec ses concurrents directs, il a seulement voulu assouvir la passion de son public, notamment au travers d’adaptations d’animés à succès. Et surtout il n’a pas portée sa console à bout de bras mais a confiée cette tache à Hudson Soft, le véritable géniteur de la machine.
Hudson Soft que l’on retrouvera à chacune des étapes clefs de la vie des consoles NEC.
La PC-Fx :
Dès fin 1992, et dans un soucis d’innovation, le tandem NEC / Hudson Soft se lance dans la conception d’une machine 32 bits. Après quelques mois de développement le projet est nommé Tetsujin (ou homme de fer dans notre beau français). Capable de gérer la 3D et la vidéo au format cinépak, le prototype fait grand bruit et paraît même plus impressionnant que la 3DO qui est déjà en préparation à cette époque. Mais le développement prend du retard, SONY et SEGA ont eux aussi des projets sur le feux depuis un bon moment, et la machine de NEC ne s’avère plus valable techniquement car largué par les performances du projet PS-X de Sony en terme de 3D et par la Katana de Sega très à l’aise pour ce qui est de la 2D. Le temps manque, la décision prise est donc de repartir sur de nouvelles bases et de changer complètement d’optiques en ce qui concerne le développement de la machine afin de bien être présent dans toutes les échoppes de Akihabara fin 1994. Fini la 3D et bonjour aux solutions techniques éprouvées et à la gestion de la vidéos haute qualité. Bonjour aussi à un design novateur en forme de tour informatique carrément sublime et à un packaging de jeux CD au summum de son Art !
23 décembre 1994, la PC-FX débarque juste après la Saturn et la PlayStation. Clairement annoncée comme « The Animation Game Machine », on peut dire que l’accueil est plus que mitigé et les ventes ne décollent pas. Au lieu de lancer la console à l’aide de suites de jeux références comme Tengaï Makyo ou Gunhead comme cela avait été annoncé, la machine sort avec 3 jeux : Team Innocent, Battle Heat et Neo Generation 2 FX. Trois titres de chez Hudson Soft … Car en effet aucun éditeur tiers n’a dénié développé de jeux, préférant attendre les résultats des ventes. Cet état de fait sera décisif pour l’avenir de la machine, qui de fin 1994 à fin 1998 vivra dans une indifférence quasi totale et n’accueillera que 68 pauvres jeux. Cela en partie à cause d’un changement d’idéologie des jeux NEC : le gameplay et le fun s’effacent au profit de licences d’animés et de multiples RPGs et Digicom, la preuve en est l’abandon de jeux tel que Bomberman Hi-ten ou la suite de Wings of Thunder, titres ne correspondant pas à la politique de la Fx. Je ne parlerais même pas de l’abandon de Tengaï Makyo Namida …
Mais bon, trêve de bavardages, de désillusions sur ce qui aurait pu devenir une machine fantastique et place à la réalité !
68 jeux c’est peu (+ 3 CD-rom capsule vendus dans un magazine japonais), et en même temps c’est beaucoup lorsqu’il s’agit de tous les posséder sachant qu’il y a eu peu d’exemplaires vendus pour chaque titres, le best seller étant Dokyuseï 2 avec 100 000 exemplaires, gloups !
Pour trouver votre bonheur il ne faudra donc pas mettre forcément le port monnaie sur la table (et compter de 35 à 150 euros par jeux. 35 euros pour un Battle Heat et 150 pour un Kishin Doji Zenki mais surtout être patient et à l’affût !
Parmi les titres phares qui se doivent d’être dans votre bibliothèque et sans parler des RPG et digital comics que chacun jugera, on notera Team Innocent (23/12/94) et Battle Heat (23/12/94), le premier étant un jeux d’aventure excellent par son ambiance et avec une représentation graphique à la Bio Hazard et le deuxième un jeux de baston sous forme de DA interactif, mais alors super interactif, le tout servie par un character design à la Hokuto no Ken. Compter 60 euros pour les deux. On pourra également rajouter le Galaxy FrauleïnYuna Fx (8/3/96) qui est carrément excellent et qui fait suite de manière plus que correcte à ses prédécesseurs (environ 60 euros) ; le Tengaï Makyo Kakutoden (28/7/95) qui est un jeux de baston en D.A également, le Chip Chan Kick (13/9/96) digne successeur de Bubble Bubble et enfin Kishin Doji Zenki (22/12/95) et Tyoujin Heiki Zeroigar (8/8/97) respectivement action/plate-forme et shoot’em up. Pour ces derniers préparez vous à aligner entre 80 et 150 euros. A cela on pourra rajouter quelques titres moins « classiques », à savoir des jeux hentaï (j’en voix déjà qui sourient) de bonnes qualités car non censurés. La PC-Fx n’a pas de tabous et elle le prouve au travers de Pia Carrot he youkoso (23/5/97) ou encore de Dokyusei 2 (8/8/96) et Can Can Bunny Dx (27/9/96).
Mais il n’y a pas que les jeux dans la vie, il y a les accessoires aussi ! Là encore c’est loin d’être l’orgie, jugez plutôt : un pad ; le Fx-BMP (la carte mémoire qui s’additionne à la mémoire interne de la machine) ; la PC-Fx Mousse (la souris) et enfin le PC-FXGA (la carte de développement de jeux disponible en deux versions, une pour les NEC PC-9800 et une autre pour les compatibles PC). En ce qui concerne les prix de ces accessoires cela varie de 20 à 40 euros pour les accessoires classiques et un peu plus de 140 euros pour les cartes.
Enfin, en ce qui concerne la console, sachez qu’elle n’existe que dans un bundle seule avec un pad et la notice, ainsi que dans un pack spécial avec la boite bleu aux couleurs de Rolfy (la mascotte de la console) et de Softmap un célèbre magasin de Akihabara.
Le fait de tout posséder est donc possible, à vous de jouer et de faire partis des quelques joueurs parmis le monde qui peuvent se vanter d’avoir la COMPLETE de la PC-Fx de NEC !
mais bon a 200 euros la console, sans compter les + de 50 euros de FDP, c pas la peine 
