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J'ai vraiment besoin d'aide pour faire mon commentaire littéraire sur Flaubert, Madame de Bovary.
Voici le passage qu'il faut commenter:
Emma mordait ses lèvres blêmes, et, roulant entre ses doigts un des brins du polypier qu'elle avait cassé, elle fixait sur Charles la pointe ardente de ses prunelles, comme deux flèches de feu prêtes à partir. Tout en lui l'irritait maintenant, sa figure, son costume, ce qu'il ne disait pas, sa personne entière, son existence enfin. Elle se repentait, comme d'un crime, de sa vertu passée, et ce qui en restait encore s'écroulait sous les coups furieux de son orgueil. Elle se délectait dans toutes les ironies mauvaises de l'adultère triomphant. Le souvenir de son amant revenait à elle avec des attractions vertigineuses: elle y jetait son âme, emportée vers cette image par un enthousiasme nouveau ; et Charles lui semblait aussi détaché de sa vie, aussi absent pour toujours, aussi impossible et anéanti, que s'il allait mourir et qu'il eût agonisé sous ses yeux. Il se fit un bruit de pas sur le trottoir. Charles regardait, à travers la jalousie baissée, il aperçut au bord des halles, en plein soleil, le docteur Canivet qui s'essuyait le front avec son foulard. Homais, derrière lui, portait à la main une grande boîte rouge, et ils se dirigeaient tous les deux du côté de la pharmacie. Alors, par tendresse subite et découragement, Charles se tourna vers sa femme en lui disant: - Embrasse-moi donc, ma bonne ! - Laisse-moi! fit-elle, toute rouge de colère. - Qu'as-tu? qu'as-tu? répétait-il stupéfait. Calme toit reprends-toit... Tu sais bien que je t'aime !... viens! - Assez ! s'écria-t-elle d'un air terrible. ...
Et s'échappant de la salle, Emma ferma la porte si fort, que le baromètre bondit de la muraille et s'écrasa par terre. Charles s'affaissa dans son fauteuil, bouleversé, cherchant ce qu'elle pouvait avoir, imaginant une maladie nerveuse, pleurant, et sentant vaguement circuler autour de lui quelque chose de funeste et d'incompréhensible. Quand Rodolphe, le soir, arriva dans le jardin, il trouva sa maîtresse qui l'attendait au bas du perron, sur la première marche. Ils s'étreignirent, et toute leur rancune se fondit comme une neige sous la chaleur de ce baiser.

Merci de m'aider.

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bien sur
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3

tu n'es pas très serviable embarrassed

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bien sur ! fouet

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Juste des idées d'axe ou autre!!!

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(Avec Fletsh, tu auras surtout des idées désaxées embarrassed)
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Attends...je cherche le proverbe...ha oui ! C'est l’hôpital qui se fout de la charité ! embarrassed
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Insubordination !
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zeldawinnnie (./1) :
J'ai vraiment besoin d'aide pour faire mon commentaire littéraire sur Flaubert, Madame de Bovary.

Déjà c'est Madame Bovary... hum

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./7 : c'est exactement ça tongue
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Zeroblog

« Tout homme porte sur l'épaule gauche un singe et, sur l'épaule droite, un perroquet. » — Jean Cocteau
« Moi je cherche plus de logique non plus. C'est surement pour cela que j'apprécie les Ataris, ils sont aussi logiques que moi ! » — GT Turbo

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moi j'ai un axe: l'adultère c'est pas cool

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Non mais les axes classiques sont :
- la position de la femme à l'époque (en quoi Madame Bovary est un roman progressiste en son temps, mais aussi particulièrement conservateur ?)
- l'univers littéraire de Flaubert (comment construit-il ses ambiances très particulières, quelles sont ses spécificités stylistiques...)
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Tu veux dire comment fait-il pour que la plupart de ses bouquins soient chiants à mourir alors que les histoires en elles mêmes pourraient être passionnantes ?

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Voilà, c'est exactement ça cheeky
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