Bon, merci Azrael (
./3), j'avais pas vu qu'il n'y avait pas de virgule entre aN-1 et aN.
Il est super pénible, cet exo, je trouve. En plus il faut taper sans arrêt des racines carrées, et j'ai la flemme de faire de belles formules comme dans le post
./7, c'est trop long, alors j'espère que ce que j'ai écrit sera lisible :
Pour la question 2a :
d'abord on a montré que la dimension sur Q de Q(sqrt(p1)....sqrt(pN)) vaut 2^N, ensuite on sait que le cardinal de l'ensemble des parties de {1...N} est 2^N, et donc que la famille des p_I a 2^N éléments. Il suffit donc de montrer que cette famille est libre, ou bien qu'elle est génératrice. Le choix le plus simple à mon avis est de montrer qu'elle est génératrice, c'est à dire que toute combinaison polynomiale des sqrt(p_i) s'écrit comme combinaison linéaire des p_I. C'est assez évident, mais c'est peut être un peu pénible à rédiger si on veut bien détailler.
Pour la question 2b :
Bon alors on appelle S la somme de 1 à m des 1/sqrt(m)
et on a S*sqrt(p1p2...pN) appartient à K.
Appelons A ce produit.
(*)
Le carré de A est rationnel : c'est S^2*p1*...*pN
Donc , si on décompose A sur la base définie au 2a, il n'y a qu'un seul terme : A=r*sqrt(truc) où r est un rationnel et truc un produit de différents p_i
(**)
Maintenant, si on distribue le produit S*sqrt(p1p2...pN), on va avoir une somme de 1/sqrt(m)*sqrt(p1p2...pN)
Une telle quantité s'écrit k*sqrt(pI) où k est un rationnel strictement positif, et pI un produit de nombres premiers pi.
En fait, pI est exactement le produit des nombres premiers qui apparaissent un nombre pair de fois dans la décomposition en facteurs premiers de m.
Il est donc clair que, en décomposant A sur la base des sqrt(pI), il y aura plusieurs termes non nuls, ce qui contredit (*)
(Par exemple, pour m=p2p3...pN, il y aura un terme sqrt(p1), et pour m=p1p3...pN, il y aura un terme sqrt(p2) )
Pour la question 1, je cherche encore.
6> Q[(sqrt(p1)...sqrt(pN)] c'est le corps engendré par les nombres sqrt(p1)...sqrt(pN) à partir de Q.
On peut voir ça comme le plus petit sous corps de C contenant les sqrt(p1)...sqrt(pN), c'est à dire comme l'intersection de tous les sous corps de C contenant les sqrt(p1)...sqrt(pN).
On peut le voir aussi comme l'ensemble des combinaisons rationnelles (ou simplement polynomiales), et à coefficients dans Q, des sqrt(p1)...sqrt(pN).
C'est aussi un Q-espace vectoriel, mais il est plus gros que l'espace vectoriel engendré par les sqrt(p1)...sqrt(pN)