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Interplay, exsangue, ne peut faire face à ses dettes

LOS ANGELES (Reuters) - L'éditeur de jeux vidéo Interplay Entertainment
n'a pas versé leur salaire à la plupart de ses employés durant une
période de quatre mois à la mi-novembre, n'a plus aucune réserve de
trésorerie et ne peut respecter ses engagements.

C'est ce qu'écrit l'éditeur dans un rapport trimestriel à la Securities
and Exchange Commission (SEC).

Interplay, l'un des grands noms du jeu vidéo, subit des difficultés
financières depuis des années. Il a été chassé de son siège social l'été
dernier et a précisé mercredi qu'il n'a plus aucun projet de
développement de jeu en interne.

"Nous avons toujours des difficultés à payer nos fournisseurs et notre
personnel et sommes l'objet de procès en instance de jugement en
conséquence de nos difficultés persistantes de trésorerie", écrit Interplay.

Au 30 septembre, Interplay faisait état d'une trésorerie de 71.000
dollars et de créances de fournisseurs de 10,3 millions de dollars.
Durant le trimestre clos fin septembre, la société a subi une perte de
1,5 million de dollars pour un chiffre d'affaires de 918.000 dollars.

"Nous n'avons actuellement aucune réserve de trésorerie et ne pouvons
assumer notre passif. La société ne peut poursuivre son activité sous sa
forme actuelle sans obtenir de nouveaux financements", poursuit Interplay.

L'actionnaire majoritaire d'Interplay, l'éditeur de jeux vidéo français
Titus Interactive qui détient 62% environ du capital, a été placé sous
tutelle judiciaire en juin.

Interplay ajoute que son distributeur européen Avalon n'a pu procéder à
aucun des quatre paiements prévus entre la mi-septembre et la
mi-novembre. Avalon est également une filiale de Titus.

Interplay constate par ailleurs que, sur la foi d'un examen des
procédures de contrôle financier, "notre directeur général et directeur
financier par intérim a conclu que nos procédures et contrôles de
l'information étaient d'une efficacité limitée (...) pour ce qui était
de l'alerter en temps et en heure d'informations importantes dont
l'intégration dans le présent rapport s'imposait".

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Pocket Magazine :
Interplay, exsangue, ne peut faire face à ses dettes

Interplay constate par ailleurs que, sur la foi d'un examen des
procédures de contrôle financier, "notre directeur général et directeur
financier par intérim a conclu que nos procédures et contrôles de
l'information étaient d'une efficacité limitée (...) pour ce qui était
de l'alerter en temps et en heure d'informations importantes dont
l'intégration dans le présent rapport s'imposait".


Ca c'est sur que le retour d'informations c'est pas vraiment un truc qui marche très bien en général vu que chacun est poussé à dire ce qui l'arrange et que souvent la structure de retour d'informations est la même que la structure hiérarchique...

Je parle du retour d'information sur la production qui a mon sens d'une manière ou d'une autre est primordial car l'objectif numéro un d'une entreprise c'est quand même d'avoir quelque chose a vendre et de savoir ce que c'est...

Dans les entreprises où le produit et les méthodes de production sont clairement définies, il est relativement aisé d'identifier les problèmes et éventuellement qui fait bien son boulot et qui ne le fait pas.

Hélas tant de facteurs entre en jeu dans la production d'un jeu vidéo, de la créativité artistique à la qualité technique en passant par tout ce qui fait qu'un jeu est bon ou pas, l'idée, la réalisation de l'idée, le game play (qui pour moi en tant que joueur invétéré, signifie ni plus ni moins que d'apporter la meilleure réponse possible à chaque fois que se pose la question : "comment faire pour que le joueur s'amuse") qu'il m'apparaît très difficile d'avoir un retour d'info sur la production qui ne soit pas fournit par des personnes dont c'est le seul travail et qui soient expérimentées au moins un minimum dans chacun des domaines sus-cités.

Seulement voila, si l'on s'amuse à chercher dans les postes de management combien de personnes répondent à ces critères, ça devient tout de suite beaucoup moins surprenant.

A l'origine un patron c'était quelqu’un qui avait pratiqué son domaine et qui ensuite employait d'autres personnes pour faire son travail et ainsi répondre à une demande croissante... Ses premiers employés devenaient ensuite les responsables d'équipes et ainsi de suite, bon je schématise bien entendu... En tout cas dans le jeu vidéo ça n'a plus rien à voir avec ça, le patron c'est juste celui qui a les moyens financiers... Ce genre d'entreprise, ça va quand le produit et les méthodes de production sont bien encadrées et c'est bien là que le bas blesse...

Comment voulez-vous même avec toute la bonne volonté du monde, gérer et faire remonter l'info correctement et même la traiter correctement si vous êtes le directeur, quand vous ne connaissez quasiment rien à ce sur quoi votre équipe travaille... ?

Ca me rappelle quand j'avais écris l'algorithme de calcul de lumière pour les scènes 3D pour Quantic dream qui faisait passer le temps de calcul de plusieurs heures à quelques secondes (render de scène dans un buffer en remplaçant successivement la camera par chacune des lights et en remplissant les faces avec l'ID de la face puis en remplissant un tableau de flag de présence d’ID dans le buffer. Cela en remplacement d’un test lourd et exponentiel de projection de ligne pour chaque lumière et pour chaque face avec tri en Z pour déterminer le recouvrement).

David Cage alors que je lui avais du coup démultiplié la vitesse de production de son équipe graphique ne s'est même pas douté que son directeur technique de l'époque (il y eu plusieurs DT différents sur nomad soul) le baratinait en lui disant que ce n'était que de la poudre aux yeux et qu'il aurait tout à fait pu le faire lui-même...

Sans cet algorithme je ne me serais sans doute pas mis Fabien le DT de l’époque à dos et je me porterais sans doute beaucoup mieux aujourd’hui au final… Faut quand même pas être très intelligent quand on est directeur de boite pour se laisser manipuler comme ça sur un truc aussi évident...
Quand je repense à David Cage qui s'emportait quand Fabien lui disait qu'il était pas très futé, ça me fait bien rire maintenant rétrospectivement... gol laught

Si j’avais su que de faire du bon boulot allait au final m’attirer autant de soucis, mais comment aurais-je pu imaginer cela, c’était mon premier job… C’est pourtant bien vrai, faites du bon boulot pour des cons, ils vous le rendront à leur manière…

Enfin... Me voilà encore entrain de raconter mes vielles histoires hehe

Ouaip ben pour interplay c'est bien triste en tout cas.

Quand je pense que je suis encore entrain de jouer à fallout 2... Ca me fait mal au cœur mais bon de toute façon, ça faisait longtemps que l'équipe de production de black isle avait été remerciée à coup de licenciement... Encore un bel exemple de carrière tiens...


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Pour interplay c est triste, mais j avoue que ton passe m interresse beaucoup plus, si tu savais a quel point je suis Fan de Nomad Soul, c est comme ci tu me montrais une tablette de chocolat, quand tu racontes tes histoires ca me fait le meme effet grin Alors si tu veux continues, j adore wink

Sinon bah je suis grosso modo d accord avec toi, comment peut on faire du bon boulot et bien encadrer quand on y connait quick dans le domaine neutral
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https://air-gaming.com/tests/ si vous voulez de la bonne lecture :=)

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Moi aussi j'ai adoré ce jeu, si tu as des histoires à raconter sur le développement du jeu, des anecdotes etc. je suis preneur smile

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J'ai adoré...la démo cheeky
J'ai pu jouer qu'à ça car à l'époque j'avais pas une config assez grosse pour y jouer...
ça me faisait penser à B.A.T. mais en 3D smile

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Bha,

Comme anecdote amusante je pourrais vous rapporter celle la:

Sans rentrer dans les détails, j'avais intenté un procès prud’homal contre Quantic dream suite au licenciement vraiment immonde que David Cage, persuadé de mon incompétence, avait utilisé pour se débarrasser de moi... Imaginez un peu ça, ce saligo avait invoqué une faute grave caractérisée par "mon attitude" à l'égard de l'espèce d'ordure dont j'avais eu la malencontreuse idée de tomber amoureux... Imaginez comment cette garce sauta sur l'occasion pour m'en faire baver à mort (refus soudain de toute communication, réponse méprisante et dédaigneuse par l'intermédiaire d'ami par qui je lui faisais porter des messages désespérés...) Dans ce licenciement, il invoquait des fais anciens de plusieurs mois et pour lesquels je m'étais excusé publiquement (tu parles, j'étais bien naïf, à force de subtiles provocations sans suite, j'avais fini par m'emporter verbalement une fois à l'égard de ce démon machiavélique, à l'époque âgée comme je le suis moi aujourd'hui, ha la belle affaire...)

Là où ça devient croustillant, c'est qu’au fur et à mesure des tractations entre mon avocat et le sien, D. Cage se rendait bien compte que son licenciement pour des faits en décalage avec la date du dit licenciement ne tenait pas la route et qu'il se dirigeait vers une condamnation...

C'est là qu'il décida d'avoir recours à : La Diffamation.

En effet il affirma qu'il avait dû me verser de fortes sommes d'argent suite à une condamnation énorme des prud'homme (ce qui était une pure fantaisie) pour faire d'une pierre deux coups et ainsi couvrir le fait qu'il était dans l'incapacité de supporter les trous de trésorerie engendrés par le fait que les versements par l'éditeur (Eidos) étaient couplés aux mailstone du projet... (Si j'avais eu vent de cela en temps et en heure, bien entendu j'aurais fait appel. Car il s'agissait sans nul doute là d'une pratique illégale et condamnable. Mais quand les gens refusent de vous dire ce qu'ils vous reprochent et se satisfont d'un seul son de cloche... Sans parler du fait que moi je ne risquais pas de les licencier...)

Et c'est ainsi que ne pouvant me défendre et ne sachant rien de ce qui se tramait dans mon dos, il monta toute l'équipe d'alors contre moi dans le but d'obtenir des témoignages, pour certains pour le moins influencés, quant à d'autres tout à fait mensongers (mais quel enquêteur ira jamais vérifier la qualité de mon travail ou le degré d'exactitude des faits rapportés par ces personnes?). C'est ainsi, et ce alors que je disposais de plusieurs témoignages attestant en ma faveur, que je fus néanmoins débouté de la plus part de mes demandes, à l'exception du paiement de jours de congé maladie imaginaires que Quantic fut forcé de me régler (à noter que je n'ai toutefois jamais encaissé le chèque, la dette de Quantic envers moi étant à mon sens d'une toute autre proportion)

C'est ainsi que David, encouragé par le succès quasi total de son mensonge (même certaines personnes avec les-quelles j'avais tissé des liens refusaient carrément de me parler, sans que je sache pourquoi), considéra que c'était là une méthode infaillible et sitôt qu'un problème avec un employé se présentait, et bien devinez quoi: Il le diffamait... C'est d'ailleurs là une des raisons pour lesquelles sur une trentaine de personnes à l'époque dont je vous parle, il n'en reste probablement qu'une ou deux, si pas aucune.

La chute de l'histoire est la suivante:

Quelques années plus tard, alors employé chez Kalisto, je retrouvais un de mes anciens collègues qui avait déménagé sur bordeaux: Loïc, qui à l'époque des faits était directeur artistique de Quantic Dream et avait alors témoigné contre moi... Et ce dernier de me dire:

Quel salaud ce David, à la suite d'un conflit (je ne me souviens plus de la nature exacte de ce conflit), j'ai déposé ma démission et après mon départ, il m'a complètement diffamé! Je suis écœuré, c'est vraiment un salop! Et il ajouta, je cite: "Tu en sais quelque chose"

Venant d'une personne qui avait témoigné contre moi, je trouvais ça assez amusant et dans le même temps très satisfaisant. oui

C'est sans doute mon inexpérience de l'époque et probablement aussi une mauvaise communication de ma part (était-ce là un crime?), qui permirent ce jugement qui, bien que m'octroyant un dédommagement, n'en restait pas moins inique dans son fond.

Cette victoire indue de D. Cage, me découragea d'aller au prud’homme de par la suite, il fallut vraiment que cela atteigne les extrémités de Planet Intercative pour que sans grande conviction, je décide d'y avoir à nouveau recours (j’ai d’ailleurs d’abord été débouté avant d'obtenir finalement gain de cause sur le fond…)

Mais à mon avis, rétrospectivement, je suis convaincu que je suis loin d'avoir été la seule victime de cette défaite cuisante et injuste...

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Oops erreur de manip, j'ai clické sur Citer au lieu de Editer :/

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Juste comme ca, tu sais ce qu il devient le fameux "gros"(j ai la presentation du jeu par ce monsieur grin) David Cage? Ta pas eu de bol ta fait toute les boites qui ont perit wink
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Quantic Dream sont en train de faire un jeu PS2 la je crois, non ?
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Zut je suis reperé, vite ! L1+R1+L2+R2 !
Des ennemis ! ACTIVATING COMBAT MODE - MODULATING PHASE - POWER SURGE ! - CONFLICT RESOLVED
La longue liste des clichés de l'animé et du manga !
RAW ! RAW ! FIGHT THE POWER !

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Clad2 :
Quantic Dream sont en train de faire un jeu PS2 la je crois, non ?


Autant pour moi grin Vont pas tarder alors grin
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Et meme qu'il va s'appeller Fareinheit.
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erf
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¨Comme le parfum (tres bon d'ailleurs) je sais.
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Zut je suis reperé, vite ! L1+R1+L2+R2 !
Des ennemis ! ACTIVATING COMBAT MODE - MODULATING PHASE - POWER SURGE ! - CONFLICT RESOLVED
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ils aime bien avoir chaud au cul grin
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la passion du jeux vidéo retro et alternatif, du retrogaming, , des pratiques retro videoludique etc...

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Clad2 :
Et meme qu'il va s'appeller Fareinheit.


Je ne suis pas convaincu qu'il sortira et cela surtout à cause de leur récente rupture avec Vivendi, je ne sais pas si ils disposent des moyens nécessaires pour poursuivre le développement en fonds propres...

Bien qu'ils affirment avoir un nouvel éditeur, je reste dubitatif car voilà maintenant 4 ans que le développement se poursuit et ils ont raté la période de Noël pour la sortie. Il est fort probable d'ailleurs que ce soit là la cause réelle de leur rupture avec Vivendi...

Néanmoins, aussi surprenant que cela puisse paraître, je le souhaite... Oui, car comme je l'ai dit dans un autre post, ce sont toujours les mêmes qui trinquent le plus.

Et ce n'est certainement pas un David Cage qui se retrouvera un jour sans personne, sans rien à bouffer, à se demander si il doit vivre ou mourir. Je suis même certain que ce «auto censuré» n'a jamais connu et ne connaîtra jamais rien de tel.

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En fait je me demandais d'ou ils ont sorti l'argent pour tenir jusque là, toutes ces années...

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Pocket Magazine :
En fait je me demandais d'ou ils ont sorti l'argent pour tenir jusque là, toutes ces années...


Quantic Dream avait levé des fonds suite à la sortie de Nomad Soul : http://www.lesinfos.com/f/5/news4904.htm

David Cage avait bien dü se garder à l'époque de dire à ses investisseurs que la grande majorité de l'équipe de production qui était à l'origine du projet ne faisait plus partie de son entreprise...

En tout cas je subodore que ces gens là ont perdu leurs sous, enfin, je n'en sais rien, je ne suis pas dans les comptes de Quantic Dream. Mais bon, pour qu'une entreprise puisse produire un retour sur investissement, il faut bien qu'elle vende quelque chose...

Quand bien même Fahrenheit sortirait, quand on connaît l'ordre de grandeur des marges qu'un éditeur laisse à un développeur, pour avoir un retour sur investissement à hauteur des 28 millions de francs à l'époque, il faudrait vraiment qu'il s'en vende une quantité astronomique, un super hit, bien au-delà des ventes de Nomad Soul...

Il faudrait probablement plusieurs projets et si chacun de ces éventuels projets nécessite le même temps de développement que Fahrenheit, il va falloir un bon bout de temps…

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Quantic Dream est passé à la TV auj, sur France 3, sortie de leur prochain jeu pour le printemps dixit les commentaires

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j'espère que ça n'est pas titus qui l'édite grin
"Je préfere glisser ma peau sous des draps pour le plaisir des sens, que de la risquer sous les drapeaux pour le prix de l'essence."
Raymond Devos.

http://www.radioblogclub.fr/search/0/23_katerine___marine_le_pen

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grin