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Normalement, la série Le centre galactique n'est composée que des deux premiers romans dont je vais parler, mais en fait c'est une saga de 6 romans, divisée en deux mouvements:

Dans l'océan de la nuit (In the ocean of night, 1977) (Denoel, collection Lunes d'encre / Poche)

Tout commence dans ce qui était un futur très proche au moment de l'écriture du livre: la fin du XXè siècle. Un un panache de gaz est apparu jaillissant d'un astéroide de la ceinture entre Mars et Jupiter, baptisé Icare. La nouvelle trajectoire que lui imprime ce jet de matière le fera entrer en collision à moyen terme avec la Terre. Nigel Walmsley, jeune astronaute, fait partie de la mission chargée de poser une tête nucléaire sur le bloc de roche pour, sinon le détruire, au moins en changer la trajectoire. Une fois sur place il fait une découverte pour le moins surprenante: Icare est en fait la carcasse d'un vaisseau spatial extrêmement ancien taillé dans l'astre. Il obtient de sa direction un peu de temps pour l'explorer avant de devoir le faire sauter.
Quelques années plus tard, un nouvel objet est détecté en approche dans le système solaire ...

A travers la mer des soleils (Across the sea of suns, 1984) (Denoel, collection Lunes d'encre / Poche)

La découverte de l'épave d'un autre vaisseau camouflée dans Mare Marginis (sur la Lune quoi) a ammené l'humanité à se remettre en question. Bientôt, un signal radio en provenance d'une étoile proche pousse les dirigeants de la Terre à la construction du premier vol au long cours habité: le Lancer. A son bord, Nigel Walmsley, le premier homme à être entré en contact avec des technologie extra-terrestres, va vite se rendre compte que l'espace n'est pas si vide qu'on pourrait bien le croire. Pendant ce temps, la Terre subit les premières vagues d'une invasion dans ses océans.

La grande rivière du ciel (Great sky river,1987) (Robert Laffont / Poche)

Futur très lointain. L'Humanité a connu son appogée quelques milliers d'années plus tôt, et a dominé un temps le Centre Galactique. Mais ceux qui furent de brillants astronautes ont dû fuire vers les surfaces planétaires, abandonnant leurs stations spatiales (les Chandelliers) lors de la Débandade, sous la pression des Mécas, espèce robotique intelligente qui a une emprise de plus en plus grande sur la galaxie. Ils y ont construit des Archologies, citées gigantesques, qui furent détruites par les Mécas, puis des Citadelles, plus petites et dicrètes.
La Citadelle de la famille LeFou, sur Nivale, a été rasée six ans auparavant. Les survivants, à peine quelques centaines, sont réduits à l'état de nomades survivant tant bien que mal en s'adonnant au mécapillage, tout en essayant de ne pas perdre les derniers lambaux de leur technologie ancestrale. Traqués de toutes parts par les Mécas, ils ne croient plus guère en un échappatoir.

Marées de lumière (Tides of light, 1989) (Robert Laffont / Poche)
Profondeures furieuses (Furious gulf, 1994)(Robert Laffont / Poche)
Sailing bright eternity (inédit en français), 1995 (Warner)

Ces trois là sont les suites directes de La grande rivière du ciel, aussi n'en donnerai-je pas de résumé introductif, sauf sur demande happy

J'ai découvert la science-fiction en achetant par hasard, lors d'un départ en vacance, La grande rivière du ciel. Je n'avais pas lu la préface, aussi ne savais-je pas qu'il s'agissait, selon celle-ci, du premier tome d'une épique trilogie. Plusieurs années après, je suis tombé par hasard sur le deuxième, puis le troisième. Puis j'ai découvert encore par hasard Dans l'océan de la nuit , sa suite. J'ai cherché des années le dernier volet, et il y a quelques mois, presque dix ans après avoir commencé à lire tout ça, j'ai tout relu dans l'ordre, du début à la fin. J'ajouterais: love !
Le lien entre les deux séries n'est pas trivial, mais existe bel et bien. J'ai l'impression que l'auteur a modifié la fin de A travers la mer des soleils après l'avoir écrit pour permettre celà.
Cette série est l'une des sagas épiques qui m'ont le plus marqué parmis tous les romans de SF que j'ai pu lire. C'est du space-opéra, dans ce sens que les évênements s'inscrivent à l'échelle de la galaxie, et que les héros voyagent sur des années lumières pour aller au devant de leur destin, même si la notion de distance n'a pas de sens à tous les moments des livres, pas plus que celle de temps. En effet, l'auteur étant physicien lui-même, il prend un malin plaisir à jouer avec les notions d'espace et de temps, malmenées aux abords du trou noir central de la Voie Lactée...

Je ne saurais que trop recommander la lecture de cette série donc, mais je préviens tout de suite qu'il faut être motivé pour trouver le dernier tome, qui n'est pas édité en France (j'avais un prof critique de SF à qui j'avais demandé de demander à l'éditeur qui devait le publier quand ça sortirait, et la réponse était que c'était pas gagné... ceci dit tous les autres sortent au format poche ces derniers temps, donc peut-être que...), et l'édition US est épuisée. Donc le seul moyen est l'occasion (ou de trouver quelqu'un qui l'ait tongue)



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Que cache le pays des Dieux ? - Forum Ghibli - Forum Littéraire

La fin d'un monde souillé est venue. L'oiseau blanc plane dans le ciel annonçant le début d'une longue ère de purification. Détachons-nous à jamais de notre vie dans ce monde de souffrance. Ô toi l'oiseau blanc, l'être vêtu de bleu, guide nous vers ce monde de pureté. - Sutra originel dork.