Nous ne sommes que les disciples de Zarathoustra, nous ne pouvons lui faire dire que ce qui est dans « Also sprach Zarathustra » (« Ainsi parlait Zarathoustra »), de Friedrich Nietzsche, et ses différentes traductions.
« Longtemps fit route Zarathoustra, et non seulement l'aurore passa sur son visage, mais également la matinée. Enfin pourtant s'ouvrit son œil ; émerveillé, lui-même il se considérait. Puis se leva rapidement comme un marin qui tout à coup voit terre, et poussa un cri d'allégresse ; car il voyait une vérité nouvelle. Et de la sorte ensuite à son cœur il parla :
Pour moi s'est levé une lumière : de compagnons il m'est besoin, et qui vivent, ... non de compagnons morts et de cadavres qu'avec moi j'emporte là où je veux aller.
De vivants compagnons j'ai besoin, qui me suivent parce qu'eux-mêmes se veulent suivre ... et là où je veux aller.
Pour moi s'est levé une lumière ; qu'au peuple plus ne parle Zarathoustra, mais à des compagnons ! Que d'un troupeau Zarathoustra ne se fasse berger et chien !
Séduire de nombreux et hors du troupeau les entraîner ... pour cela je suis venu. Doivent gronder contre moi peuple et troupeau ; c'est de ravisseur que Zarathoustra doit avoir nom pour les bergers. »
Ainsi parlait Zarathoustra.