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Ils vous font un sot discours, puis à partir de là,
Ils vous disent : Moi, j’obéis au chef d’orchestre, et à cela ?
C'est toujours le même refrain godillots qui font leur balade.
Ce dictateur de la penser unique c’est celui qui fait de la galéjade ;
Et qui se moque de la nation, ce corps national tout mutilé,
Dont il a fait ces esclaves ou toute vie démocratique semble annihilé.
J’avais l’air renfrogné, rêveur, mélancolique,
Grimaçant devant de tels discours, j’en ai encore la colique,
Suant, crachant, toussant, pensant venir au point.
Ils nous parlent si finement, que de leur subtilité, on ne s’entend point.
Un autre, plus ambitieux, par ces déclarations qu'il compose,
En tirent quelques bons bénéfices, en mystifiant la nation, dans ces mensonges qu’il propose,
Sur un cheval ou cet homme omnipotent était comme un singe attaché,
Méditant sur un sonnet, il médite sur son autoritarisme.
Si quelqu'un, comme moi, pouvait lui offrir ma mésestime.
Il est si lourd, si ignorant, qu’il n'aime pas ma rime ;
Difficile, hargneux, en colère, dictateur, et jaloux,
Contraire en jugement du droit humain, et contre le commun de tous :

« Je signale qu’aucuns noms n’ais cités » qui prêterais à diffamations dans ma satire.