repond oliv!!
Quand Gérard Longuet assimile l'homosexualité à la pédophilie
Interpellant le ministre de l'Éducation nationale sur la lutte contre l'homophobie à l'école, le sénateur Gérard Longuet n'hésite pas à établir un parallèle entre homosexualité et pédophilie.
Très prochainement, des affiches et cartes mémo intitulées «Homo, bi, hétéro, que suis-je?», vont parvenir dans tous les lycées de France, pour assurer la promotion d'une ligne d'écoute, la Ligne Azur, ouverte à tous les jeunes qui s'interrogent sur leur sexualité. Dans la foulée, une brochure «Homophobie: savoir et réagir» sera distribuée aux personnels, afin de leur permettre de mieux appréhender les comportements discriminatoires auxquels ils peuvent être confrontés.
A plus long terme, le ministère doit mettre au point un matériel pédagogique complet, élaboré avec des spécialistes, à l'image d'un guide déjà produit par le ministère de l'Enseignement de la Communauté française de Belgique. Un dernier chantier devrait enfin s'ouvrir, sur la formation initiale et continue des enseignants (si la réforme des IUFM ne vient pas contrarier les plans), des chefs d'établissements, des infirmières scolaires et des CPE.
Voilà, en gros, les sujets dont on parle quand on évoque la lutte contre l'homophobie à l'école, lutte dans laquelle Xavier Darcos a accepté de s'engager, courageusement il faut le reconnaître (relire mon billet publié en juin Opportuniste, Darcos?).
Et c'est ce qui semblait manifestement déplaire à Gérard Longuet, sénateur UMP et conseiller régional de Lorraine, rapporteur spécial de la commission des finances du Sénat à l'enseignement scolaire. Jugez plutôt, par cette séquence vidéo, révélée par l'association Couleurs Gaies, et mise en ligne par le blog Gayclic, lorsque le 3 juillet dernier, la Commission des finances du Sénat auditionnait le ministre de l'Éducation nationale :
http://www.dailymotion.com/video/x7ckok_le-senateur-gerard-longuet-3-juille_news
Qu'on soit clair : on peut être en désaccord avec les moyens de lutter contre l'homophobie. On peut aussi en discuter la pertinence, et juger que l'école doit avoir d'autres priorités. Mais relever, sourire en coin, une contradiction entre la lutte contre l'homophobie et la lutte contre la pédophilie est indigne et monstrueux.
On attend avec impatience les réactions des dirigeants de l'UMP, qui, tous, sont devenus depuis une semaine des fervents militants de la diversité. Alain Piriou
bobmorane (./130) :
Car beaucoup ici critique les cathos sur ce sujet.
Si tu critique le catholicisme, ca fait rebelle de gauche, bouffer de cure, bref c'est courageux... sachant qu'il n'y a aucun risque de nos jours a critiquer le catholicisme, cela aurait ete une autre affaire a l'epoque de l'inquisition (mais la les gauchistes n'existaient pas ou travaillaient pour l'inquisition).
Critiquer l'islam c'est prendre deux risques:
1. etre traite de raciste par les chiens de garde du politiquement correct.
2. devenir la cible d'une fatwa, c'est a dire etre condamne a mort par un imam quelconque (Voir l'affaire de Robert Redeker, ce philosophe prof de lycee qui a la suite d'une tribune doit se cacher en etant a peine defendu par l'etat). Et puis il y a risque tout simple de se faire casser la tete dans la rue parce qu'on vous reconnait (pour etre passe a la tele par exemple) et d'avoir ose emettre une critique de "la religion de paix, d'amour et de toleranceâ„¢".
bobmorane (./130) :
D'ailleurs les crimes musulmans sont tellement nombreux a travers le monde qu'on se demande comment les personnalites mediatiques et politiques peuvent encore fermer les yeux. La reponse est simple: par lachete et parfois par interet commun.
Colas (./137) :
Je suis tout à fait contre ces horaires spécifiques. Je trouve aussi que mettre un flic derrière chaque femme qui rentre tard le soir est irréaliste (j'anticipe tes questions).
bobmorane (./140) :
Ce qu'il faut avant tout, c'est ne pas importer le communautarisme et rester dans un Etat laïque.
ArcEnCiel (./123) :
ah ils sont intelligents nos hommes politiques...
En passant, ci-dessous, un lien vers une émission d'Europe 1, sur le coming out. L'animatrice précise que le message est volontairement positif, donc pas de témoignages de rejet des parents. C'est ce qui manque dans l'émission je trouve, mais bon, c'est plutôt pas mal:
http://www.europe1.fr/Radio/ecoute-podcasts/Decouvertes/Et-si-c-etait-ca-le-bonheur-Faustine-Bollaert/Et-si-c-etait-ca-le-bonheur-6-novembre-2008
A retenir:
- on n'avoue pas son homosexualité, on la revèle - pas de recette miracle pour que le coming out se passe bien
bobmorane (./140) :
Si les juifs et les musulmans respectaient de façon absolue le devoir de discrétion (pas de vêtement ou de signe ostentatoire par exemple) et ne se rassemblaient pas dans des quartiers spécifiques, la situation serait beaucoup plus neutre.
Un étudiant homosexuel privé de don du sang
Principe de précaution ou discrimination ? L'intéressé s'interroge sur ce refus d'accepter un geste citoyen
Il a 19 ans. Etudiant en histoire, sensibilisé à la nécessité de trouver des donneurs de sang, il s'est spontanèment proposé. Il a cependant commis une erreur, préciser franchement sur le questionnaire ses pratiques homosexuelles. Ce qui a motivé les refus de prélèvements.
Par deux fois, en avril et octobre 2008, le jeune homme proposera son sang.
En avril, il lui est signifié, à la lecture du questionnaire, "qu'il fait partie d'une population à risques". En octobre, malgré la production d'un test de dépistage VIH négatif, on lui explique "qu'il est de nouveau refusé et que s'il souhaite donner, ce ne sera pas avant 2014 et que dans ce laps de temps, il devra s'abstenir sexuellement".
Attitude que les responsables des prélèvements présentent comme une "nécessité de prévention". Une prévention que l'intéressé juge discriminatoire.
A Moscou, la gay pride interdite
Une vingtaine de personnes ont été interpellées lors d'une manifestation samedi en Russie pour défendre les droits des homosexuels.
La police russe a interpellé samedi à Moscou une vingtaine de participants à une manifestation en faveur des droits des homosexuels, quelques heures avant la finale du concours de l'Eurovision.
Une quinzaine de manifestants ont crié "L'homophobie est une honte pour la Russie!" et "Droits égaux pour tous", lors de leur rassemblement non autorisé, avant d'être emmenés par la police anti-émeute.
Une demi-douzaine ont été interpellés un peu plus tard, alors qu'ils cherchaient à parler avec des journalistes, toujours selon le reporter de l'AFP sur place.
Nikolaï Alexeïev, fondateur du site internet GayRussia.ru et principal organisateur de la manifestation, programmée pour coïncider avec la finale de l'Eurovision, à la veille de la journée mondiale de lutte contre l'homophobie dimanche, se trouvait parmi les manifestants interpellés.
La police s'est saisie également d'un homme habillé en robe de mariée et d'un militant gay américain.
A l'occasion de la finale de l'Eurovision
Dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre l'homophobie, qui se déroule dimanche, les défenseurs des homosexuels russes ont intensifié leurs activités à l'occasion du concours de la chanson de l'Eurovision, qui compte beaucoup de fans dans les milieux gay. C'est la première fois que la finale se déroule en Russie.
La "Gay Pride Slave" avait été organisée à proximité de l'Université d'Etat de Moscou en dépit de son interdiction par les autorités.
La municipalité de Moscou bannit régulièrement ce genre de manifestation et les militants qui y participent sont arrêtés et attaqués par des groupuscules nationalistes.
"Aujourd'hui, ils se battent non seulement pour la liberté des gays et des lesbiennes en Russie, mais aussi pour l'âme de la démocratie russe", a dit un militant américain, Andy Thayer, juste avant d'être interpellé.
"Si on dénie la démocratie aux lesbiennes et gays en Russie, alors les autres Russes doivent craindre pour leur liberté", a dit M. Thayer, l'un des fondateurs du Gay Liberation Network basé à Chicago.
L'homophobie est largement répandue en Russie. L'homosexualité y était considérée comme un crime jusqu'en 1993 et comme une maladie mentale jusqu'en 1999.