- I -
Le Dr. Livingstone, en expédition dans une contrée éloignée, tombe par mégarde sur une tribu a priori assez belliqueuse. Bien que ne comprenant pas le dialecte des indigènes, il lui semble malgré tout que leur volonté première est de l'exécuter dans un rituel sanglant. Désireux de préserver sa vie d'une telle épreuve, à force de gémissements et de cris, il parvient à communiquer sa non-volonté de coopérer. Le chef du village, assez amusé par les mimiques du docteur, lui propose le marché suivant (retranscrit en français approximatif pour l'occasion) :
- Toi devoir franchir trois épreuves si toi vouloir garder vie sauve. D'abord, l'endurance, avec ce premier tipi. Dedans, être trois tonneaux whisky vieux. Toi tout boire. Ensuite, courage, dans le second tipi. Dedans y avoir un lion pas mangé depuis sept jours et avoir mauvaise dent à arracher. Toi soigner lui. Et enfin, réconfort, dans la troisème.
Là, sort de la troisième tente une sublime jeune femme au teint mat.
- Ca être ma fille. Toi devoir la contenter si toi vouloir la vie sauve.
Voyant le canon, le docteur, pourtant sage, n'hésite pas et s'engage dans la première tente. Il en ressort ivre mort, titubant, une bonne heure plus tard, et s'engouffre dans la seconde tente. Hurlements sauvages, la tente manque de se renverser... les indigènes, pourtant habitués, souffrent pour le vieillard blanc. Une bonne heure après, en nage, blessé, il sort enfin en hurlant : "elle est où, la femme du chef, que je lui arrache sa dent !".
- II -
Une tribu voisine, mais dont les rituels sont parfaitement différents, capture dans les mêmes temps deux explorateurs scandinaves (je suis certain d'avoir déjà posté celle-ci). Là, le chèf est plus direct, mais aussi plus mysterieux, utilisant un langage à base de borborygmes :
- Vous avoir le choix entre la mort ou le woodgy ! Pas d'autre solution.
Le plus jeune explorateur, effrayé, s'écrie immédiatement :
- Le Woodgy, s'il vous plait, ma femme et mon fils m'attendent au pays.
La dessus, la tribu se met à hurler, attache le jeune, et pendant deux heures, chaque homme de la tribu pratique avec lui un coït anal.
Horrifié par tant de cruauté, le second se jette aux pieds du chef et implore :
- Pitié, je veux la mort, ça c'est trop atroce !
- Très sage pour toi... alors, ça sera la mort... la mort par woodgy !
- III -
Décidément, nous sommes dans un pays riche à la fois en explorateurs et en tribus sauvages, puisque c'est au tour d'une équipe internationale de se faire attraper par un groupuscule. Quatre confrères, un archéologue franchouillard, un sismologue danois, un paléontologue espagnol et un ethnologue belge se retrouvent face au conseil de la tribu. Là, le chef, très boute-en-train, avec un sourire mi-sadique mi-narquois, leur indique une épreuve à passer s'ils veulent conserver la vie sauve :
- Vous voyez (il parle dans un français impeccable, il a fait ses études à Jussieu), pour avoir la vie sauve, il faut que vous arriviez à vous entrer 100 fruits de votre choix - mais un seul type de fruit pourra être retenu - dans votre rectum et qu'ils y restent 1 minute. Là, vous pourrez repartir en vie (et peut être tomber sur nos voisins non moins taquins). Vous avez une heure pour trouver le fruit de votre choix. Allez !
Là dessus, les quatre partent en vitesse à la recherche de fruits.
Le danois, après avoir trouvé des poires, tente le tout pour le tout... malheur ! à à peine vingt, il bloque et se fait trancher la tête.
L'espagnol, plus entété, trouve un noyer et en récolte un bon paquet. il en insère une trentaine, mais pauvre de lui, se retrouve rempli plus vite que prévu et en perd aussi la tête !
Le français, voyant le sort offert à ses camarades, se dit qu'il doit faire mieux et trouve enfin de minuscules baies rouges. Avec application, il les enfourne, les écrasant bien au fond pour gagner de la place. Malheureusement, à la 94eme, il s'écroule de rire, et tout ressort d'un jet...
Arrivé devant St Pierre, qui regardait la scène d'un air dubitatif, on lui demande :
- Pauvre ! mais il n'en restait que six à mettre ? Pourquoi ce fou-rire ? c'était nerveux ?
- Non, non, répond le français encore en larmes, mais quand j'ai vu le belge arriver avec ses pastèques !!!
- IV -
La dernière tribu du coin (enfin, tribu connue), a la chance de vivre près de la rivière. Elle attaque un jour une croisière et ne capture que trois prisonniers, le reste servant de pature aux piranhas.
Le chef, qui doit faire - c'est pas possible autrement - un concours de Mister Blague façon morbide avec les autres tribus, propose un défi assez particulier aux trois captifs (le texte suivant est en suomi dans la vo, allez savoir pourquoi, mais je vous l'ai traduit pour vous en faciliter la comprehension) :
- Vous voyez, grace à mon sorcier, je suis tout puissant. Néanmoins, si vous arrivez à me demander une chose, une seule, qui lui soit impossible, je vous gracie. Parlez !
Le premier, un peu vénal, demande à ce qu'on lui donne les lingots d'or du trésor des nazis. Le chef regarde son sorcier, qui marmonne un truc en verlan, et pouf, l'or est présenté devant le pauvre homme perdu. Les sauvages se saisissent alors de lui, le dépecent, font de sa chair de la nourriture et de sa peau un canoé.
Le second, assez lubrique et pas si bête, demande à passer une nuit torride avec cent mille femmes nymphomanes. Il se retrouve alors dans la plus grande salle d'un palais luxueux, entouré de femmes désireuse de son corps. Au petit matin (ouh le coquin), on lui vide le corps (il avait déjà commencé le boulot pendant la nuit, le cochon !) et de sa peau, on fait un canoé.
Le troisième, désespéré, regarde le ciel et fait alors une prière. Soudain, il regarde le sorcier dans les yeux et clame bien fort pour que la tribu l'entende :
- une fourchette, je veux une fourchette.
Surpris, le sorcier esquisse un sourire, et ouvre la main... lorsque les doigts s'écartent, on voit une belle fourchette. Le prisonnier s'en saisit alors, et hurle encore plus fort, se transperçant de part en part :
- Voila ce que j'en fais, de votre canoé !
(désolé)
edit : qques imprécisions.