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Bonsoir tout le monde,

Je fais appel à vous car j'ai besoin de votre aide pour un commentaire composé à rédiger noté pour Lundi, et j'aimerais sincèrement avoir une bonne note pour rattrapper mon 10,5 en dissert' !

Voici le texte :
Fantaisie
Il est un air pour qui je donnerais
Tout Rossini, tout Mozart et tout Weber,
Un air trés vieux, languissant et funèbre,
Qui pour moi seul a des charmes secrets!

Or, chaque fois que je viens à l'entendre,
De deux cents ans mon âme rajeunit
C'est sous Louis treize; et je crois voir s'étendre
Un coteau vert, que le couchant rajeunit.

Puis un château de brique à coins de pierre,
Aux vitraux teints de rougeâtres couleurs,
Ceint de grands parcs, avec une rivière
Baignant ses pieds, qui coule entre des fleurs;

Puis une dame à sa haute fenêtre,
Blonde aux yeux noirs, en ses habits anciens,
Que, dans une autre existence peut-être,
J'ai déjà vue... et dont je me souviens!

Gérard de Nerval, Odelettes, 1831-1832.

Voici le plan détaillé que je m'étais fixé:
I – Un poème musical
a – commentaire du titre
b – allusions musicales
c – musicalité du vers


II – L’évocation du passé
a – imagerie romantique
b – un tableau naïf
c – la tentation du récit


III – Imagination ou souvenir ?
a – “correspondances” sensorielles
b – un voyage immobile
c – Du doute à la certitude : métempsycose

Qu'en pensez-vous? Et si celui-ci est correct, que me conseillez-vous à mettre dans chacune de ces sous-parties?
Voilà tout est dit, merci infiniement de votre éventuelle aide.

Dédé06000



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Hmmm c'est plutôt pas mal comme plan... Je te conseille d'aller écouter et lire un petit peu sur Rossini/Weber/Mozart pour voir quelles sont les caractéristiques de leur oeuvre (à mon avis, ce n'est pas anodin comme choix, et l'ordre de ces compositeurs non plus, il y a une "évolution" de couleur, qui, chose surprenante, suit aussi la couleur du nom du compositeur une fois prononcé).
Essaye de voir aussi si de Nerval parle de quelqu'un en particulier/d'un lieu en particulier, et pourquoi sous Louis XIII en particulier (voir dans sa biographie, ou si, dans le texte original, on a une indication de dédicace du poème à quelqu'un en particulier)...
On peut noter aussi que le 1er quatrain est assez étrange. Autant les rimes des autres sont riches/suffisantes, autant le premier a des rimes franchement pauvres (faire rimer Weber avec funèbre, il faut le faire, on ne trouve ça que dans l'opéra [tiens, étrange, Rossini est connu principalement pour ses opéras, et on dit de Mozart que l'intégralité de son oeuvre est bâtie sur le modèle de l'opéra*])

*Si tu veux plus de détails, je peux t'en donner, mais je ne sais pas si ça va t'intéresser outre mesure, disons que tu risques de vouloir en rajouter et tu risques le hors sujet.
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Merci de votre réponse,
mais les informations que j'ai sur cet extrait (en particulier sur ces trois fameux auteurs) ne me manquent pas puisqu'on a fait en classe l'analyse linéaire !
Mais que me conseillerez-vous à mettre dans chaque sous-partie en fait ? C'est là ou j'ai du mal, à répertorier mes idées au bon endroit....
Merci d'avance.

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I – Un poème musical
a – commentaire du titre
- La fantaisie est une "forme" musical (en fait, "forme" n'est pas approprié, puisque justement, la fantaisie est une forme libre, donc, de fait, n'a pas de forme ^^)
b – allusions musicales
- Alors là, il n'y a que ça, c'est d'ailleurs ici que tu peux parler de ce dont j'ai parlé sur les compositeurs
c – musicalité du vers
- Là aussi, tu peux parler assonnance/alitérations etc. et indiquer ma remarque sur les rimes riches/suffisantes/pauvres


II – L’évocation du passé
a – imagerie romantique
- Il faut regarder le style romantique : on est dans un réaliste un peu triste. Pour moi, le tableau dépeint ressemble à un dessin de Victor Hugo... en demi teinte... (pour un aperçu de ces dessins... http://www.victor-hugo.lu/cgi-bin/baseportal.pl?htx=/dessins )
b – un tableau naïf
- Effectivement, on est dans un tableau naïf, avec des clichés, des formes simples, mais en même temps, je ne pense pas qu'on soit dans de l'art naïf (à toi de chercher les différences entre ces deux notions)
c – la tentation du récit
- de Nerval "raconte" quelque chose, dans son poème. C'est mis encore plus en valeur par l'utilisation de "Puis" en début de quatrain, il y a une énumération qui a une incidence sur une impression de déroulement temporel.


III – Imagination ou souvenir ?
a – “correspondances” sensorielles
- On a vraiment l'impression qu'il raconte quelque chose qu'il a ressenti
b – un voyage immobile
- On se déplace plus à travers le temps que géographiquement. Comme si c'était le temps qui faisait le décors en fonction de la période dans laquelle il nous fait basculer (son présent/sous Louis XIII)
c – Du doute à la certitude : métempsycose
Là, c'est l'analyse de la toute fin (deux derniers vers du dernier quatrain), avec cette notion de réincarnation poétique.
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hum... sans vouloir jouer la rabat-joie, je trouve étonnant que tu aies un plan détaillé et que tu ne saches pas quoi mettre dedans (surtout que ton plan détaillé est bien). C'est en général le contraire qui peut poser des difficultés (on a des idées en vrac et on ne sait pas les classer). Si tu as le plan détaillé, c'est si compliqué de mettre ce qu'il faut dedans?

Tu es sûr que ce n'est pas ton prof qui t'a donné le plan détaillé ? (Ne t'offusque pas si ma question ne correspond pas à ta situation, mais c'est l'impression que tu me donnes. Maintenant, je m'excuse de t' "accuser" injustement si c'est le cas wink)

Bon courage pour ton DM happy. En tout cas, tu m'as l'air d'avoir des objectifs élevés (prépa, peut-être ? hehe), pour dire que tu veux rattraper un 10,5 cheeky.
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I wanna... bioman, bioman, défenseur de la teeeerrrreee

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(Souane > C'est un peu l'impression que j'avais grin)
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Bon je vais dire pareil, si tu as fait l'analyse linéaire en classe (donc tu sais "tout" ce qu'il y a à dire sur le texte) et que tu as le plan détaillé, ça veut dire qu'il ne reste plus qu'à mettre les bons éléments dans les bonnes parties, ça ne devrait pas être si difficile que ça ? enfin en tous cas avec ce qu'a répondu Nil ça devrait aller ^^
Nil :
on ne trouve ça que dans l'opéra

Nan, Prévert aime bien faire ça aussi tongue (bah oui tu n'as pas précisé l'époque cheeky)
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« Le bonheur, c'est une carte de bibliothèque ! » — The gostak distims the doshes.
Membrane fondatrice de la confrérie des artistes flous.
L'univers est-il un dodécaèdre de Poincaré ?
(``·\ powaaaaaaaaa ! #love#

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gnagnagna grin
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J'avoue, mon professeur a contribué à l'élaboration de ce plan, mais je l'ai tout de même achévé smile !

Sinon à propos du déroulement de mon commentaire composé, j'ai entièrement rédigé l'introduction et le premier axe, voilà une bonne chose de faite ! wink A présent, il me reste à rédiger les deux derniers axes. Ce week-end, j'ai pas mal bossé sur ces deux axes, mais je ne suis pas certaine de mon "classement". C'est-à-dire que je ne comprends pas vraiment qu'est-ce que mon prof attend que je mette dans chaque sous-partie ??

Alors moi j'ai procédé ainsi :
1) a) imagerie romantique :
_ les couleurs (vers 8 et 10)
_ cadre d'une beauté parfaite (vers 11 et 12)
_ le château (vers 9)
Voilà en gros pour cette sous-partie, bien entendu en brodant tout cela grin !

b) un tableau naîf :
_ "je crois voir" (vers 7)
Et là il me manque des arguments...

c) la tentation du récit :
_ expérience autobiographique avec la répétions des "je"
_ "deux cents ans" (vers 6)

3) a) correspondances sensorielles :
(déjà je ne vois pas ce que cette expression a en rapport avec le texte)
_ description de cette "dame" au vers 13 et 14

b) un voyage immobile :
je n'ai strictement rien trouvé à mettre ici !!!

c) du doute à la certitude : métempsychose :
_ "dont je me souviens" au vers 16

Voilà, donc comme vous pouvez le constater, des zones d'ombres sont encore à éclaircir, je ne fais qu'attendre vos lampes... En tout cas merci infiniement de vos réponses qui m'ont été trés utiles et merci d'avance pour les prochaines smile .

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Vu que ton devoir est à rendre demain, je te conseille de finir de rédiger sans notre aide, car je doute que tu reçoives un conseil à cette heure-ci smile

Bon courage
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Une amie vient de me prévenir qu'en réalité le devoir est à rendre pour Mardi !! En voilà une de bonne nouvelle ! wink

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bonjour a tous smile
Je suis en seconde et mon professeur de français nous a demandé de faire un commentaire composé d'un passage de ce texte : " le Rouge et le Noir, STENDHAL".
Comme c'est la première fois que je dois rédiger un commentaire composé d'un texte et ne sachant comment m'y prendre, j'aimerais, si possible, avoir quelques conseils pour bien démarrer.
voici le texte:
Quelques mois auparavant, Mathilde désespérait de rencontrer un être un peu différent du patron commun. Elle avait trouvé quelque bonheur en se permettant d'écrire à quelques jeunes gens de la société. Cette hardiesse si inconvenante, si imprudente chez une jeune fille pouvait la déshonorer aux yeux de M. de Croisenois, du duc de Chaulnes son grand-père, et de tout l'hôtel de Chaulnes, qui, voyant se rompre le mariage projeté, aurait voulu savoir pourquoi. En ce temps-là, les jours où elle avait écrit une de ses lettres, Mathilde ne pouvait dormir. Mais ces lettres n'étaient que des réponses.

Ici elle osait dire qu'elle aimait. Elle écrivait la première (quel mot terrible !) à un homme placé dans les derniers rangs de la société.

Cette circonstance assurait, en cas de découverte, un déshonneur éternel. Laquelle des femmes venant chez sa mère, eût osé prendre son parti ? Quelle phrase eût-on pu leur donner à répéter pour amortir le coup de l'affreux mépris des salons?

Et encore parler était affreux, mais écrire ! Il est des choses qu'on n'écrit pas, s'écriait Napoléon apprenant la capitulation de Baylen. Et c'était Julien qui lui avait conté ce mot ! comme lui faisant d'avance une leçon.

Mais tout cela n'était rien encore, l'angoisse de Mathilde avait d'autres causes. Oubliant l'effet horrible sur la société, la tache ineffaçable et toute pleine de mépris, car elle outrageait sa caste, Mathilde allait écrire à un être d'une bien autre nature que les Croisenois, les de Luz, les Caylus.

La profondeur, l'inconnu du caractère de Julien, eussent effrayé, même en nouant avec lui une relation ordinaire. Et elle en allait faire son amant, peut-être son maître !

Quelles ne seront pas ses prétentions, si jamais il peut tout sur moi ? Eh bien ! je me dirai comme Médée : Au milieu de tant de périls, il me reste MOI.

Julien n'avait nulle vénération pour la noblesse du sang, croyait-elle. Bien plus, peut-être il n'avait nul amour pour elle !

Dans ces derniers moments de doutes affreux, se présentèrent les idées d'orgueil féminin. Tout doit être singulier dans le sort d'une fille comme moi, s'écria Mathilde impatientée. Alors l'orgueil qu'on lui avait inspiré dès le berceau, se battait contre la vertu.

merci d'avance grin

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Bonjour et bienvenue, puertadelsuol smile

Le prof vous a-t-il donné quelques indications concernant la méthode du commentaire, ou du moins vous a-t-il dit ce qu'il attend de vous ? happy
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merci Souane roll
Le prof nous a juste demandé de faire la conclusion en 2 parties et qu'il serait préférable de faire 3 parties et 3 sous-parties, rien de plus... fou

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Je pense qu'il faut commencer à trouver une problématique. Mais là dejà je bloque... Quelqu'un pourrait-il m'éclairer à ce sujet? grin

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Tout dépend de quelles notes tu vises grin Je m'en suis toujours sortie sans problématique pour les commentaires de textes hehe Bon je sais, je ne te donne pas des bon conseils mais bon.

Ce que je faisais en général, c'est, après première lecture, d'annoter des trucs au crayon sur mon texte et ensuite d'essayer de regrouper les idées/impressions/remarques de sorte à obtenir mes parties "axes de lecture". Notre prof nous avait dit qu'il n'était plus obligatoire (du moins à l'époque, il y a 6 ans) d'avoir une problématique pour le commentaire. Bien sûr, en pratique, tu auras sans doute une meilleure note si tu en as une qui tient la route mais bon.

Une axe de lecture, c'est une manière de voir le texte, disons. Un ensemble cohérent de remarques qui participent d'une même idée générale.

Je n'ai pas lu ton texte, mais imaginons un texte X ou Y. Après mon débroussaillage préliminaire, je peux regrouper mes idées et voir que le texte révèle la souffrance du narrateur (1er axe), que le texte tourne également autour du thème de l'absence (2ème axe) et que c'est en fait le personnage du père qui est au centre du texte (3ème axe).

Tu peux ensuite essayer d'aller plus loin en liant chaque partie (c'est un plus wink).
Déjà, tu les classes du plus évident au moins évident. Or, le plus évident en lisant ton texte X, tu as trouvé que c'était la souffrance du narrateur (et tu peux prouver que le texte révèle sa souffrance, par exemple par le champ lexical employé, parce que l'auteur tend à exagérer pour insister sur sa souffrance, etc.). Ensuite, tu as compris (c'était un peu moins évident, peut-être) que cette souffrance était sans doute due à une absence (en effet, le thème de l'absence est central, et tu peux le prouver par le vocabulaire employer, certaines figures de style, certaines phrases incomplètes, peut-être, pour signifier cette absence, etc.). Et enfin, et ça tu l'as peut-être compris après plusieurs lectures ou bien à la dernière ligne, c'est en fait la figure du père dont il est question. En effet, le narrateur faisait des allusions vagues à des images habituellement associées au père (d'autorité, de choses masculines, ou alors ne mentionnait que la mère ou autre), et peut-être aussi qu'il était assez clair que lorsque le narrateur s'interdisait de mentionner quelqu'un, c'était le père.

Et voilà, tu as ton commentaire en 3 parties smile. Mais si ton voisin n'a pas le même plan, ce n'est pas grave. Ce qui compte c'est que tu aies dégagé l'essentiel du texte (par exemple, que ce texte parle du père sans en parler, ici). Et si tu n'as que 2 parties ou 4, c'est pas très grave (4 ça commence à faire un peu beaucoup quand même, donc il y a sans doute moyen de réduire à 2 ou 3 en réorganisant un peu happy)


Enfin, n'oublie pas le conseil de base pour la méthode du commentaire "ne pas séparer le fond de la forme". Ca veut dire que ça sert à rien de parler d'une figure de style ou d'un champ lexical si ce n'est pas pour expliquer quelque chose sur le sens (plus ou moins caché) du texte.
Inversement, si tu as une impression sur le texte (par exemple tu sens dès la première lecture que le narrateur souffre), ça ne suffit pas de le dire si tu ne trouves pas de preuves dans le texte. Tu ne peux pas te contenter de dire "Le narrateur souffre", même si c'est vrai. Le commentaire est selon moi un exercice assez rationnel. Tu es comme un enquêteur, qui peut s'aider de ses instincts mais ne peut pas mettre en prison quelqu'un sans preuves. Donc si tu as un instinct, cherche les preuves dans la manière dont l'auteur écrit. Si tu ne connais pas le nom exact de la figure de style ou du procédé, essaie de l'expliquer avec tes propres mots smile (mais là tu as tout ton temps donc regarde dans tes cours, tes livres ou sur internet wink)



Et n'oublie pas qu'on ne te demande pas de faire un résumé de ce qui se passe dans le texte, mais de creuser un peu plus en profondeur smile. On veut que tu expliques comment le texte fonctionne, en quelque sorte. C'est comme si on te donnait une machine qui marche bizarrement. On ne veut pas que tu te contente de nous dire "la machine fait ci quand on tape dans les mains, et elle fait ça après midi et demi" On veut que tu trouves la raison (même si c'est déjà bien que tu aies compris ce qu'elle faisait)

Bon courage smile
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merdi beaucoup pour vos conseils. Cela m'a donné quelques idées pour commencer grin

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Bonjour,
Je me suis arretée sur 3 grands axes: - les doutes de Mathilde
- ses envies d' "inconnu"
- son partage entre ses envies et ses devoirs

Je me suis pas encore " penchée" sur la problématique.
Ces axes vous semblent- ils corrects? confus

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Alors qu'en pensez-vous?
Je commence à être à court d'idées... rage

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Euh, honnêtement, j'ai un peu la flemme de me pencher sur la question et de lire le texte en détails. Mais je pense qu'il est possible que ces axes soient valables. Après, il faut voir comment tu t'organises à l'intérieur smile. Et vérifie que tu n'as pas oublié un aspect majeur du texte (je ne dis pas que c'est le cas, vu que je n'ai pas lu le texte hehe)

Bon courage de toute façon, et soit très attentive aux remarques de ton prof et à sa correction happy
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Bonjour à tous
Voilà je suis nouvelle sur ce site et j'ai un gros problème car je dois rendre la semaine prochaine un commentaire littéraire sur LES RAPES de Norges. Seulement, je n'ai pas trouvé de thèmes qui me permettrais de beaucoup développer à part La nature et l'industrie. Aussi, je me demandais si ce n'étais pas sur la vie d'une usine.....(notre seul indice que la prof nous a donné est que le thème est tout sauf l'amour !!)

Voici le poème:

S'aimèrent dur sous la lune
-Fer, aciers, métaux-
pas de roses, pas de prunes
En ce pays sans défaut.

S'aimèrent dur, belle houille
Avec tes grains sur ma peau.
Pas de lis, pas de citrouille:
Fers, aciers, métaux.

C'était riche et c'était beau,
Cette lune sur l'usine.
Le gamin et la gamine,
Les seins contre la poitrine
-Fers, aciers, métaux.-

Tout allait bien. Dieu sommeille
Et la guerre est en repos.
Belle amour encore plus belle,
Ô saisons industrielle,
Parmi vos grands végétaux:
Charbon aux fortes prunelles,
Fers, aciers, métaux,
Poutrelles.

Norges, Les Râpes, collection SEGHERS (1949)

AIDEZ-MOI SVP, j'ai besoin d'aide






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Qu'est-ce que tu ne comprends pas ? C'est assez clair... dis-nous un peu où tu en es, aussi smile
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Bonjour tous le monde! Voila. je suis très embeter car je dois rediger un commentaire de texte sur La fausse suivante de marivaux (acte II scène 5) et je n'arrive pas a trouver une problématique et un plan détaillé!

Si quelqu'un pouvait m'aider

merci d'avance

Voici mon texte.

TRIVELIN

Oui, j'ai touché le cœur d'une aimable personne, et l'amitié de nos maîtres prolongera notre séjour ici.

ARLEQUIN

Et où est-ce que cette rare personne-là habite avec son cœur ?

TRIVELIN

Ici, te dis-je. Malpeste, c'est une affaire qui m'est de conséquence.

ARLEQUIN

Quel plaisir ! Elle est jeune ?

TRIVELIN

Je lui crois dix-neuf à vingt ans.

ARLEQUIN

Ah ! le tendron ! Elle est jolie ?

TRIVELIN

Jolie ! quelle maigre épithète ! Vous lui manquez de respect ; sachez qu'elle est charmante, adorable, digne de moi.

ARLEQUIN, touché.

Ah ! m'amour ! friandise de mon âme !

TRIVELIN

Et c'est de sa main mignonne que je tiens ces louis d'or dont tu parles, et que le don qu'elle m'en a fait me rend si précieux.

ARLEQUIN, à ce mot, laisse aller ses bras.

Je n'en puis plus.

TRIVELIN, à part.

Il me divertit ; je veux le pousser jusqu'à l'évanouissement. Ce n'est pas le tout, mon ami : ses discours ont charmé mon cœur ; de la manière dont elle m'a peint, j'avais honte de me trouver si aimable. M'aimerez-vous ? me disait-elle ; puis-je compter sur votre cœur ?

ARLEQUIN, transporté.

Oui, ma reine.

TRIVELIN

À qui parles-tu ?

ARLEQUIN

À elle ; j'ai cru qu'elle m'interrogeait.

TRIVELIN, riant.

Ah ! ah ! ah ! Pendant qu'elle me parlait, ingénieuse à me prouver sa tendresse, elle fouillait dans sa poche pour en tirer cet or qui fait mes délices. Prenez, m'a-t-elle dit en me le glissant dans la. main ; et comme poliment j'ouvrais ma main avec lenteur : prenez donc, s'est-elle écriée, ce n'est là qu'un échantillon du coffre-fort que je vous destine ; alors je me suis rendu ; car un échantillon ne se refuse point.

ARLEQUIN jette sa batte et sa ceinture à terre, et se jetant à genoux, il dit.

Ah ! mon ami, je tombe à tes pieds pour te supplier, en toute humilité, de me montrer seulement la face royale de cette incomparable fille, qui donne un cœur et des louis d'or du Pérou avec ; peut-être me fera-t-elle aussi présent de quelque échantillon ; je ne veux que la voir, l'admirer, et puis mourir content.

TRIVELIN

Cela ne se peut pas, mon enfant ; il ne faut pas régler tes espérances sur mes aventures ; vois-tu bien, entre le baudet et le cheval d'Espagne, il y a quelque différence.

ARLEQUIN

Hélas ! je te regarde comme le premier cheval du monde.

TRIVELIN

Tu abuses de mes comparaisons ; je te permets de m'estimer, Arlequin, mais ne me loue jamais.

ARLEQUIN

Montre-moi donc cette fille…

TRIVELIN

Cela ne se peut pas ; mais je t'aime, et tu te sentiras de ma bonne fortune : dès aujourd'hui je te fonde une bouteille de Bourgogne pour autant de jours que nous serons ici.

ARLEQUIN, demi-pleurant.

Une bouteille par jour, cela fait trente bouteilles par mois ; pour me consoler dans ma douleur, donne-moi en argent la fondation du premier mois.

TRIVELIN

Mon fils, je suis bien aise d'assister à chaque paiement.

ARLEQUIN, en s'en allant et pleurant.

Je ne verrai donc point ma reine ? Où êtes-vous donc, petit louis d'or de mon âme ? Hélas ! je m'en vais vous chercher partout.

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Bonjour !
j'ai un brobleme de commentaire composé je suis en seconde bonne élève et attentive mais le vendredi avant les vacances j'étais absente j'ai ratrappé le cours ( problème pour le francais ) on doit réaliser un commentaire composé sur le dernier jour d'un condamné sur le chapitre 13 de victor hugo mais voila nous avont évoqué ce sujet seulement a l'oral j'ai seulement le plan et je suis un peu perdue je vous donne mon plan (je ne dois faire que le grand 1 et petit 1 et petit 2 )
I] une scène étrange
1)une scène de théatre
2)une violence omniprésente
et c'est tout !
apperement je devrai parler del'auteur mais je n'y comprend pas grand choses c'est pour la rentrée des vacances j'espère que vous ( bien evidemment je n'attend pas de vous que vous fassiez mon travail mais seulement un peu d'aide ) trouverez le temps de me répondre et que vous pourrez me donner quleques idées directrices afin de pouvoir construire mon commentaire...
Bonne soirée j'attends des réponses et merci d'avance wink

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Bon alors ce qui est un peu difficile, c'est qu'on n'a pas le texte sous les yeux (et que j'ai dû lire les derniers jours d'un condamné il y a quoi... 15 ans [argl, déjà !]), donc pas évident de t'aider sur ce chapitre en particulier.
Globalement, par rapport à la place de Hugo dans le texte, il y a quelques élément à prendre en compte (mais tu le sais peut-être déjà) : Hugo est un fervent défenseur de l'abolition de la peine de mort. Son roman met en scène avec à la fois beaucoup de froideur (un peu comme dans Antigone D'anouilh : on sait dès le début comment ça va finir, que c'est inéluctable, c'est un jeu dramatique intense) et beaucoup d'humanité (ce rapport au condamné qui fait qu'on ne peut au final que se mettre à sa place - en fait, Hugo nous y met même si on ne le désire pas). Essaye peut-être de trouver des éléments qui vont dans ce sens au travers du texte (mais sans avoir le chapitre en question sous les yeux - et même si je l'avais là, je ne sais pas si j'aurais le temps de le lire - c'est un peu difficile smile)
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Bonjour je suis en seconde et j'ai un commentaire sur l'enfant de victor hugo à faire, j'ai trouvé des choses mais pour ce qui est de faire une problématique et un plan je bloque, pouvez vous m'aider ?

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Bonjour
Je suis en 1er ES et mon professeur de français nous a demandés de préparer un commentaire sur le sujet suivant: Les aventures de Télémaque (1699) issu du V eme livre
Le prof nous a donné le I et le II mais je n'arrive pas à trouver mes sous partie
Mon plan :
I) Apologue:
II) L'apprentissage du pouvoir:
Pouvez vous m'aider car je n'y arrive vraiment pas et personne ne peut m'aider, ce travail est noté
Voici le texte:
«Je lui demandai en quoi consistait l'autorité du roi; et il me répondit: "Il peut tout sur les peuples; mais les lois peuvent tout sur lui. Il a une puissance absolue pour faire le bien, et les mains liées dès qu'il veut faire le mal. Les lois lui confient les peuples comme le plus précieux de tous les dépôts, à condition qu'il sera le père de ses sujets. Elles veulent qu'un seul homme serve, par sa sagesse et par sa modération, à la félicité de tant d'hommes; et non pas que tant d'hommes servent, par leur misère et par leur servitude lâche, à flatter l'orgueil et la mollesse d'un seul homme. Le roi ne doit rien avoir au-dessus des autres, excepté ce qui est nécessaire ou pour le soulager dans ses pénibles fonctions, ou pour imprimer aux peuples le respect de celui qui doit soutenir les lois. D'ailleurs, le roi doit être plus sobre, plus ennemi de la mollesse, plus exempt de faste et de hauteur qu'aucun autre. Il ne doit point avoir plus de richesses et de plaisirs, mais plus de sagesse, de vertu et de gloire que le reste des hommes. Il doit être au-dehors le défenseur de la patrie, en commandant les armées, et, au-dedans, le juge des peuples, pour les rendre bons, sages et heureux. Ce n'est point pour lui-même que les dieux l'ont fait roi; il ne l'est que pour être l'homme des peuples: c'est aux peuples qu'il doit tout son temps, tous ses soins, toute son affection, et il n'est digne de la royauté qu'autant qu'il s'oublie lui-même pour se sacrifier au bien public. Minos n'a voulu que ses enfants régnassent après lui qu'à condition qu'ils régneraient suivant ces maximes: il aimait encore plus son peuple que sa famille.»