telchar :
Mé euh, faut d'abord que j'écrive ma réponse! 
Maintenant que c'est chose faite, je peux me lancer...
RAISON ou PASSION ?
C'est, à mon sens, aussi stupide que demander
sel xou poivre, en effet, la première chose qui m'est venu à l'esprit, c'est pourquoi l'un xOU l'autre ? Pourquoi pas l'un ET l'autre ? A partir de là et sans creuser beaucoup, on voit vite que l'un et l'autre sont indiscociables, un peu comme le bien et le mal, l'un n'ayant pas de sens sans l'autre, et inversement.
On a tendance à trop vouloir croire que la raison procède de l'esprit et la passion du coeur. GRAAAAVVVEEE erreur !!!! Il n'en est rien. L'un et l'autre sont voisins de palier, et en tant que tels, ils se connaissent, on des réactions plus ou moins influencés par l'autre, à plus forte raison lorsqu'ils se rencontrent... J'ouvre une parenthèse sur la démence, sous toute ses formes, elle est souvent due au disfonctionnement de l'une ou l'autre des parties ou simplement au conflit de leurs intérêts...
Alors passion, raison ou les deux ? De mon point de vue, les deux, indéniablement, maintenant il faut que je le justifie et que je définisse l'un et l'autre.
La passion, c'est quoi ? La passion, c'est comme un chagrin d'amour, c'est comme l'amour sans les vagues, c'est comme les vagues sans l'écume c'est comme l'écume sans le sel, c'est comme le sel sans le poivre... La passion, c'est l'investissement ultime dans une idée, le subjectif poussé à son paroxisme, une passion démarre sans prévenir à en croire certains, bien au contraire, je pense que si l'inconscient ne l'aide pas, ne l'accepte pas, ne la provoque pas, alors elle ne dépassera pas le stade d'une idée qui passe par la tête. C'est le [sub]conscient qui fait de cette idée une passion, qui fait de cette passion un cheval de bataille et qui pour ça tente d'inhiber la raison.
La raison, c'est l'objectivité mélée à la rationnalité. La raison permet une approche la plus objective possible de l'environnement. C'est la source de la réflexion, la pouponnière des idées, ensuite en grandissant certaines de ces idées vont s'évanouir, d'autres vont grandir pour devenir des projets et d'autres enfin passeront chez le voisin, pour devenir des passions.
On en arrive à la dualité raison/passion, "prendre du recul", c'est typiquement transférer une idée de la passion à la raison "s'investir à fond"/"se passioner" c'est exactement l'opération inverse. A mon sens on ne peut que difficilement survivre avec que l'un ou que l'autre. Si on n'a que la passion, on devient fou, parcqu'on a pas d'idées fraiches pour la nourrir, alors un élément de l'environnement devient sujet de passion, choisi au hazard et on a alors des crimes passionnels... comme effet de bord... A l'inverse, sans passion la vie est alors objective mais sans objectif, la raison ponds des sujets d'idées, mais n'en fait rien, en découlent les dépressions, suicides...
Alors vous pourrez me reprocher de ne pas avoir abordé les sentiments dans ce petit texte, c'est volontaire.
Enfin, vu que je parle de suicides, je ne peux m'empêcher de parler de sorrow, lui si il se joue un rôle c'est parcqu'il connait la raison et la passion mais que l'une de ses idées devenue passion est théatrale, faire croire que... et c'est ainsi qu'il nous fait croire qu'il n'a que sa raison pour lui et qu'il veut soit disant se suicider, foutaise !
