1) une carte des lieux traversés. Même avec une carte il n'est pas simple de se retrouver sur le terrain. Dès que l'on sort un tant soit peu des sentiers battus bien qu'indiqués sur la carte bon nombre de sentiers sont retournés à l'état sauvage. Un cas que je rencontre fréquemment est au contraire la multiplication des chemins, là où il devrait n'y avoir qu'un chemin on se retrouve avec des croisements de sentiers en veux tu en voilà !

2) pour orienter la carte et se repérer sur le terrain une boussole est nécessaire. Elle peut avoir 2 fonctions : orientation de la carte (tenir compte de la déclinaison peu importante dans le Sud Est de la France, dans les faits je crois qu'en France la déclinaison n'est corrigée que par les marins, mais si on est dans les DOM - TOM ou mieux au Canada, alors là c'est une autre paire de manche !) ou recherche d'un azimut (repérer un point géographique - suivi d'un itinéraire). Sans boussole, les techiniques "sioux" permettent de s'orienter (ombre projetée - étoile polaire - utilisation des aiguilles de la montre... j'en passe et des meilleures !

3) une paire de chaussure montante et rigide.
4) un sac à dos contenance 25 à 30 l pour des randonnées à la journée ; 60 l et + pour les sorties de plusieurs jours.
5) une trousse de secours et nécessaire anti venin (suivant la région)
6) 2 à 3 litres d'eau
7) protection contre le soleil et la pluie
Le matériel avancé :
1) un altimètre : permet de connaître l'altitude du lieu. Attention cet appareil mesure la pression atmosphérique le changement des conditions météorologiques à une influence importante sur la lecture effectuée. J'ai récemment fait une sortie en dehors des sentiers battus, arrivé au bout de mon sentier je décide de faire une localisation sur la carte car sur le papier le sentier continue, azimut conforme mais mon altimètre me situe à 100 m au dessus du chemin que je devais emprunter. Me voilà en train de chercher pendant près d'1h30 un chemin 100 m plus bas. Après avoir foncé tête baissée dans différents fourrés, je fini par lever les yeux au ciel et me rends compte que des nuages arrivent. Le changement de pression + le temps nécessaire à l'adaptation de l'appareil (je compte 1/4 h pour avoir une stabilisation de la lecture surtout en descente) ont conduit à une erreur de 100 m dans l'estimation de l'altitude, j'étais dès le départ sur le bon chemin !

2) un podomètre : compte le nombre de pas effectués, en multipliant par la longueur moyenne du pas on arrive à une estimation de la distance parcourue. Peut servir également lors d'un évitement pendant une marche à l'azimut.
3) un curvimètre : c'est un appareil qui mesure sur une carte la longueur d'un itinéraire. Il est muni d'une roue que l'on fait tourner sur la carte en suivant l'itinéraire souhaité, une lecture de l'appareil en tenant compte de l'échelle de la carte donne la distance de l'itinéraire.
4) un gps : plus de problème de boussole ou d'altimètre. Associé à des données issues d'un logiciel comme IGN Rando c'est le nec plus ultra pour se retrouver sur la carte. Je n'en ai pas encore acheté, compter de 200 à 300 € pour cet appareil.
6) une lampe frontale pour les sorties de nuit ou au petit matin
7) une paire de jumelles
8) des vêtements adaptés à la marche. Me fournissant essentiellement chez Décathlon, il n'y a que la marque North Face qui trouve grâce à mes yeux.
9) un lecteur MP3 pour les randos en solo.

Le randonneur a pour principal adversaire le poids de son équipement et comme de bien entendu le prix du matériel est inversement proportionnel à son poids.
