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Livre que je conseille fortement. Un "classique" de la litterature britannique, qui pose la question de la conscience, de la beaute (dans l art ou dans la vie), de la conduite a tenir (qu est-ce qu etre bon ? Faut-il vivre uniquement au nom du plaisir, et a quel prix ? La morale est elle relative ? Peut-on semer le vice et ne ressentir aucun remord ?).

On retrouve a travers le personnage de Lord Henry, sorte de mentor du protagoniste, le genre de personnage que je trouve un peu fascinant mais dont je ne partage pas du tout le point de vue et qui apparait dans "Il importe d etre constant" sous les traits de je ne sais plus qui dans la premiere scene. Ces beaux parleurs qui se moquent de la societe dans laquelle ils vivent etc etc (y a pas tous les elements de la description, mais flemme de reflechir ^^)

Ca se passe en Angleterre au 19eme siecle sous le regne de Victoria (surtout a Londres dans le milieu mondain et aristocratique).

Au debut, Dorian Gray est un jeune homme pur, d une incroyable beaute (qu il ne soupconne pas). Il se lie d amitie avec un peintre, Basil Hallward, qui l adore et voit en lui un ideal de beaute, de purete, etc... Or ce peintre realise un portrait de son ami (d ou le titre du roman), la plus belle des toiles qu il ait jamais faites. Influence par sa rencontre avec Lord Henry Wotton, un ami beau parleur (et tres relativiste sur la question de la morale) du peintre, Dorian Gray decouvre sa beaute comme une revelation a travers son portrait. Il devient meme jaloux de ce dernier, dont jamais la beaute ne s evanouirait et que jamais la jeunesse ne quitterait, au point de faire le voeu que ce portrait porte a la place de lui-meme les marques du vieillissement et de la laideur. Il donnerait tout, dit-il, meme son ame. Voeu qui sera exauce.

Ainsi le portrait de Dorian refletera son ame, l etat de sa conscience au jour le jour, alors que lápparence physiaue de Dorian ne changera pas pendant une vingtaine d annees. Lord Henry donnera a son ami le gout de la debauche et du vice, mais Dorian ne menera cette vie que dans le secret, en usant du pouvoir de fascination et de l influence qu il savait avoir sur les autres. Et ce sans jamais ressentir le moindre remord.

Mais meme quand on vend son ame, il est des actes qui rattrapent votre conscience...
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I wanna... bioman, bioman, défenseur de la teeeerrrreee

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un classique de chez classique en effet

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(En passant, je conseille même de le lire en vo, c'est très bien écrit)
Et j'ajoute si je ne m'abuse que c'est le seul roman de Wilde.
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Nil :
(En passant, je conseille même de le lire en vo, c'est très bien écrit)
C'est ce qu'elle a fait smile
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« Le bonheur, c'est une carte de bibliothèque ! » — The gostak distims the doshes.
Membrane fondatrice de la confrérie des artistes flous.
L'univers est-il un dodécaèdre de Poincaré ?
(``·\ powaaaaaaaaa ! #love#

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Nil : tu l'as lu en VO ? C'est vrai que c'est bien écrit love
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Yep, en fait en 1ere ou Tale, on en avait lu un extrait en cours, donc j'ai acheté le bouquin que j'ai lu en anglais (puis en français, histoire d'être sûr d'avoir tout compris tongue)
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huhu ^^. Votre prof était courageux(se) de vous faire lire ça en cours, tout de même cheeky. Je trouve, en tout cas... (je suppose que c'était en cours d'anglais...) Enfin c'est abordable, mais pas évident non plus je pense ^^. Après ya sans doute des passages plus faciles que d'autres.

Tu te souviens de quel extrait c'était ? smile
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Oui, c'est au moment ou Dorian rencontre son nouveau mentor (je me souviens de "a new hedonism" cheeky)
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oooooooh cheeky. Moi je me souviens pas de a new hedonism mais je me souviens que c'est assez comique comme moment, vu que le peintre est un peu jaloux et veut pas tellement présenter Dorian à Lord Henry.
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