Godzil (./11) :
Apres le DAT n'a pas pris comme espéré et en dehors de certains studio, ca a été un flop cuisant.
Hm, un frlop tout relatif, hein, tous les studios passés au numérique l'utilisaient, il était utilisé pour la captation mobile avec des enregistreurs de qualité, et ce pendant plus de 10 ans (de 90 à 2000, à la louche).
Par contre, le format n'a jamais pris au niveau du grand public, en particulier à cause de la concurrence d'un autre format de Sony avec le MiniDisc (qui a très rapidement été utilisé pour la captation mobile deux pistes, en particulier pour la radio).
À partir des années 2000, les studios ont commencé à s'équiper avec du disque dur, rendu accessible avec l'arrivée de dispositifs RAID 0 sur du PATA, moins onéreux que le SCSI mais avec des débits permettant de faire du direct-to-disc multipiste (il y avait des dispositifs SCSI, mais à des prix parfois trop élevés pour les studios, et remplacer un disque SCSI défectueux coûtait plus que remplacer un PATA). PATA qui a assez rapidement laissé la place à du SATA, comme dans l'informatique grand public. Pour la mobilité, les premiers enregistreurs MP3 ont fini d'achever le DAT et le MD...
Sin on estime que le DAT était un outil destiné aux professionnels, je ne dirais pas que c'était un flop, loin de là. Si on estime que sa finalité était de se retrouver dans les salons ou les baladeurs, alors oui (même si je connais quelques personnes qui ont eu un lecteur DAT dans leur dispositif audio de salon, essentiellement pour écouter des captations qu'ils faisaient eux-mêmes de concerts). Mais quand tu regardes le nombre d'enregistreurs (en particulier portables) de DAT à la revente encore aujourd'hui, on peut voir que le format a eu son heure de gloire. Avec une spécificité : en général, leurs propriétaires en prenaient vraiment soin (et la finition était au-dessus de ce qu'on a pu avoir avec les MD Sony ou Sharp, dont la mécanique était sacrément fragile surtout en mobilité).