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Salut!
Je dois faire l´explication de texte du sonnet 104 des regrets de Du Bellay mais je bloque un peu.
voici le sonnet:

Si fruits, raisins et blés, et autres telles choses,
Ont leur tronc, et leur cep, et leur semence aussi,
Et s´on voit au retour du printemps adouci
Naître de toutes parts violettes et roses :

Ni fruits, raisins, ni blés, ni fleurettes décloses
Sortiront, viateur, du corps qui gît ici :
Aulx, oignons, et porreaux, et ce qui fleure ainsi,
Auront ici dessous leurs semences encloses.

Toi donc, qui de l´encens et du baume n´as point,
Si du grand Jules tiers quelque regret te point,
Parfume son tombeau de telle odeur choisie :

Puisque son corps, qui fut jadis égal aux dieux,
Se soulait* paître ici de tels mets précieux,
Comme au ciel Jupiter se paît de l´ambroisie.

(*) avait l´habitude

Pouvez vous me dire les quleques axes que vous arrivez a dégager? si vous arrivez pas c´est pas grave^^

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Tu as lu la notice sur "Disserter sur la poésie ?"
Pour Du Bellay, c'est toujours assez flagrant, on a besoin de commencer par une étude des champs sémantiques et des liens entre ceux-ci. En suite, il faut voir comment le poème sonne en bouche, pour comprendre pourquoi telle expression est choisie avec tel mot, quelle sont les relations entre les sons et le ressenti que l'on peut avoir de ceux-ci (assonances, allitérations, etc.).
Essaye aussi de comprendre ce que décrit Du Bellay, et pourquoi il utilise ce que tu as trouvé précédemment pour décrire tout ceci.
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merci je vais de ce pas lire ta notice!

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bonjour
je dois faire pour demain un commentaire littéraire sur le texte suivant de du bellay




Las, où est maintenant ce mépris de Fortune ?
Où est ce cœur vainqueur de toute adversité,
Cet honnête désir de l'immortalité,
Et cette honnête flamme au peuple non commune ?

Où sont ces doux plaisirs qu'au soir sous la nuit brune
Les Muses me donnaient, alors qu'en liberté
Dessus le vert tapis d'un rivage écarté
Je les menais danser aux rayons de la Lune ?

Maintenant la Fortune est maîtresse de moi,
Et mon cœur, qui soulait être maître de soi,
Est serf de mille maux et regrets qui m'ennuient.

De la postérité je n'ai plus de souci,
Cette divine ardeur, je ne l'ai plus aussi,
Et les Muses de moi, comme étranges, s'enfuient.


je ne sais pas quel plan constituer!!!please help me!!!merci