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Première simulation d'une planète semblable à la terre .
planète autour d'une naine rouge
http://www.dailymotion.com/fr/cluster/tech/featured/video/x1tabv_super-terre
La spéculation sur la vérité est, en un sens difficile et , en un autre sens facile.
Ce qui le prouve, c'est que nul ne peut atteindre adéquatement la vérité ni la manquer tout à fait .

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Elle est seulement à 20 années-lumière ... Même une sonde mettrait un sacré temps pour y aller.
Under the ruins of a walled city
Crumbling towers in beams of yellow light
No flags of truce, no cries of pity
The siege guns had been pounding all through the night.

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Oui ,oui mais bon c'est la première qui ressemble à la terre .
Elle est 1,5 fois plus grosse mais on devrait en découvrir bien plus dans l'avenir .
La spéculation sur la vérité est, en un sens difficile et , en un autre sens facile.
Ce qui le prouve, c'est que nul ne peut atteindre adéquatement la vérité ni la manquer tout à fait .

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«Vraisemblablement habitable.» Thierry Forveille, astronome grenoblois, ne prétend pas avoir vu de petits hommes verts, ni de bactéries sur la «super Terre » que l'équipe helvéto-lusitano-française de Michel Mayor vient de découvrir (1). Mais des calculs grossiers et quelques hypothèses «raisonnables» sur cette exoplanète laissent à penser que la température de sa surface pourrait se balader entre «zéro et quarante degrés». Un monde rocheux où l'eau pourrait donc se trouver sous forme liquide, le critère premier que les astronomes, faute de mieux, ont décidé d'adopter pour qualifier une planète «d'habitable».
Puce à l'oreille. L'exoplanète n'est pas beaucoup plus grande que la Terre, à peine une fois et demie. D'où une masse d'environ cinq fois la planète bleue. Elle tourne à toute vitesse, en treize jours terrestres, autour d'une toute petite étoile ­ une naine rouge de très faible masse baptisée Gl581, dans la constellation de la Balance. Une étoile de notre proche banlieue galactique : éloignée de vingt années-lumière à tout casser, Gl581 est l'une des cent étoiles les plus proches de la nôtre.
Cette nouvelle exoplanète n'est pas solitaire autour de sa petite étoile. «Nous avions déjà publié en 2005 la découverte d'une exoplanète de la masse de Neptune qui orbite en 5,4 jours», raconte Thierry Forveille. Mais des «résidus» dans les mesures de l'éclat de l'étoile, dont la modulation par l'influence des planètes qui tournent autour permet de détecter leur présence, avaient déjà mis la puce à l'oreille de l'équipe. Elle a donc accumulé les observations, réalisées avec le spectrographe Harps (High Accuracy Radial Velocity for Planetary Searcher) qui dispose «de cent nuits par an» au télescope de 3,6 m de l'Observatoire européen austral sur son site de La Silla, dans les Andes chiliennes.
Résultat : il y a au moins deux autres exoplanètes dans ce système solaire. La super Terre «vraisemblablement habitable», et une autre un peu plus massive ­ 8 fois la Terre ­ et orbitant en quatre-vingt-quatre jours, donc trop froide pour conserver l'eau liquide.
La statistique des systèmes solaires s'enrichit, avec près de 200 exoplanètes découvertes dont les plus petites s'approchent de plus en plus de la taille de la Terre. En outre, souligne Thierry Forveille, «la diversité croissante des systèmes découverts laisse imaginer que notre système n'a rien de spécial». La durée des observations ­ une douzaine d'années maximum ­ interdit encore d'avoir découvert des planètes orbitant aussi loin de leur étoile que Jupiter, Saturne ou Uranus. Mais il serait «vraiment étonnant», estime-t-il, de ne pas en trouver à l'avenir... à condition que l'organisation de cette recherche au long cours soit prise en main par des institutions, car il semble difficile de motiver un astrophysicien ou une équipe pour des projets sur trente ans.
Comme l'équipe de Michel Mayor craignait de se voir chiper la découverte par des collègues avertis par leurs premières mesures, ils ont décidé de la rendre publique avant même la publication de leur article dans Astronomy & Astrophysics. Un signe du caractère encore très chaud de la compétition entre les deux équipes qui mènent la course : celle de Michel Mayor, découvreur de la première exoplanète en 1995 et dont l'instrument (Harps) est le plus précis du monde, et celle de Geoffrey Marcy, aux Etats-Unis, qui a du mal à accepter son statut de brillant second.
Oxygène. Une compétition qui va s'aiguiser encore avec la mise en oeuvre des plus puissants télescopes, terrestres et spatiaux, et de nouveaux instruments qui seront capables d'ici dix à quinze ans de détecter une véritable exo-Terre de la taille de notre planète et aussi éloignée de son étoile, elle-même semblable au Soleil. Il ne restera, alors, qu'à y rechercher la trace de la vie ­ une surabondance d'oxygène dans l'atmosphère, par exemple ­ pour savoir si nous sommes seuls, ou non, dans le vaste Univers.

Par Sylvestre HUET

(1) Stéphane Udry et al., Astronomy & Astrophysics, à paraître.

Source : http://www.humains-associes.org/forums/ikonboard.cgi?s=065dc994d4fa8a7c3a129bc1ecc183ba;act=ST;f=9;t=1097;&#top
La spéculation sur la vérité est, en un sens difficile et , en un autre sens facile.
Ce qui le prouve, c'est que nul ne peut atteindre adéquatement la vérité ni la manquer tout à fait .