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- Sega et Sammy : finalement, c'est non.
(le 5/07/03 à 21:51, par Xavier)


Il ne suffit pas de publier un communiqué de presse terrible pour que les choses se passent comme dans les grandes sagas financières : Sega et Sammy ne font plus bon ménage. Ne réussissant pas à se mettre d'accord sur certains termes du mariage, la fusion des deux sociétés tombe à l'eau. Du tout bénéf pour Namco qui laisse deux jours à Sega pour répondre à son offre.
Oh la la comme c'est excitant ! Nous voici dans une affaire d'argent, de gros sous, comme on les aime. Sammy a proposé un mariage de raison à Sega qui, dans un premier temps, avait accepté.

Mais c'était sans compter sur les charmes de Namco, qui aimerait bien que Sega fasse partie de ses actifs. On murmure que plusieurs éditeurs sont sur les rangs : on parlait d'Electronic Arts au début de l'hiver, ainsi que de Microsoft.

Pour l'instant, c'est Namco qui a officiellement proposé une fusion à Sega, et il ne reste donc plus que deux jours à la firme au Hérisson pour répondre. Quel suspense !

http://www.puissance-nintendo.com/cgi-bin/news/viewnews.cgi?category=9&id=1052337071

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Il n'est pas possible que SeGa reste Lui Meme !
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la passion du jeux vidéo retro et alternatif, du retrogaming, , des pratiques retro videoludique etc...

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non je pense pas

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Ouinnnnnns !!!
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et on continue de rire :

Sega lâché par Namco après avoir lâché Sammy


par Yuka Obayashi

TOKYO, 8 mai (Reuters) - Quelques heures après avoir renoncé à son projet de fusion avec le fabricant de jeux d'arcades Sammy , l'éditeur japonais de jeux vidéo Sega s'est vu à son tour lâché jeudi par son concurrent Namco , qui a retiré son offre de rapprochement.

Hideki Sato, le président de Sega avait expliqué lors d'une conférence de presse avoir informé Namco qu'il étudierait sa proposition de fusion. Mais Namco, concepteur du jeu de combat "Tekken", a annoncé peu après le retrait pur et simple de son offre.

"Sega nous a déclaré jeudi qu'il ne lui était pas possible de donner une réponse précise à la proposition. Nous avons donc jugé que le moment n'était pas propice à la poursuite des discussions de fusion", a expliqué Namco dans un communiqué.

Le groupe avait donné jusqu'à vendredi 9 mai à Sega pour lui fournir une réponse.

Prudent, Hideki Sato avait aussi évoqué auparavant la possibilité pour Sega de rester indépendant.

Il a cependant reconnu que d'autres sociétés avaient approché le groupe en vue d'un rapprochement, sans préciser leur identité, et il s'est notamment refusé à tout commentaire sur la possibilité d'une alliance avec l'américain Electronic Arts < ELECTRONIC ARTS >, numéro un mondial du secteur.

Sega, créateur du célèbre personnage de jeu Sonic, a justifié l'abandon du projet de mariage avec Sammy par des désaccords sur l'organigramme et la stratégie du nouveau groupe.

"Sammy et nous avons poursuivi des discussions intenses, mais nous ne sommes pas parvenus à nous mettre d'accord sur le style de gestion que devrait adopter la société issue de la fusion, ni sur d'autres aspects de cette fusion", a expliqué Hideki Sato.


SEGA AVAIT DEJA RENONCE A FUSIONNER AVEC BANDAI

Désormais revenu à son point de départ après des mois de rumeurs et tractations, Sega a néanmoins révisé à la hausse jeudi ses prévisions de résultats pour l'exercice clos en mars.

Après cinq ans de pertes, l'éditeur table désormais sur un résultat net, part du groupe, de trois milliards de yens (25,77 millions de dollars), multiplié par six par rapport à son estimation précédente de 500 millions.

Sega explique cette révision par des ventes meilleures qu'attendu de jeux d'arcades et de jeux vidéo au Japon et aux Etats-Unis.

Suspendues en début de journée en Bourse de Tokyo après la publication par le quotidien Nihon Keizai Shimbun d'informations sur l'abandon de leur projet de fusion, les actions Sega et Sammy ont vu leurs cours évoluer à l'inverse l'un de l'autre.

Sega a terminé en baisse de 4,66% à 675 yens tandis que Sammy gagnait 4,28% à 2.560.

"Les investisseurs craignent de voir Sega incapable de survivre seul, sans se rapprocher ou fusionner avec une autre entreprise", explique Koichi Kawata, directeur adjoint de SMBC Friend Securities.

Namco a cédé pour sa part 2,73%.

L'annonce, en février, par Sega et Sammy de leur intention d'entamer un rapprochement qui devait être achevé en octobre avait été mal accueilli en Bourse, les titres des deux sociétés tombant peu après à des plus bas historiques.

Le projet avait suscité la méfiance, Sega ayant déjà renoncé, à la fin des années 90, à se rapprocher du fabricant de jouets Bandaï .

Le groupe est aussi un habitué des prévisions de résultats non respectées et se trouve aujourd'hui en grande difficulté, avec la perspective de l'échéance, en juin 2004, d'obligations convertibles d'un montant de 50 milliards de yens./MA