Edito

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(01/06/06) =) J’vis toujours des soirées parisiennes…



Lundi 21 Février 2011
Trahison
Ainsi que s’en souviennent peut-être mes lecteurs assidus — s’il en reste —, Géraldine m’avait plus ou moins mis un râteau (cf. commentaire ./5/3) il y a un peu moins d’un an.
Je dis « plus ou moins », dans la mesure où je ne m’étais pas déclaré explicitement, donc elle ne pouvait pas me répondre explicitement ; cependant, chacune de mes tentatives d’approche s’était soldée par une dent de râteau, jusqu’à ce jour de ce mois de mars où, en réagissant un peu plus fortement que d’habitude, elle me remis ce que je considère comme étant le manche du râteau : j’avais donc alors de toute évidence un outil complet, il devenait inutile d’aller plus loin.
Appliquant le principe, ici implicite, du « on reste amis ? », j’ai quand même continué à la voir lors des fameuses sorties resto de l’association dans le cadre desquelles je l’ai rencontrée, mais, à la louche, environ 2 fois moins souvent qu’avant : je dirais que c’est approximativement passé de 3 fois par mois à 1 ou 2 fois par mois.
Et puis bon, il n’y a pas qu’elle qui soit concernée : ça aurait été raide d’arrêter du jour au lendemain, sans explication, de fréquenter le cercle de connaissances que j’avais constitué à l’occasion de ces sorties resto ; pour eux, je continue donc (à un rythme certes allégé) à participer à ces soirées.
Et, enfin, il y a sans doute une part de masochisme dans tout ça, le fait de la voir régulièrement et de constater que mes chances restaient toujours aussi basses me poignant le cœur ; ce qui n’est pas forcément négatif, puisqu’à force de blesser toujours au même endroit, ça finit par insensibiliser, non ?

En relisant mes précédentes notes la concernant, je me rends compte que je n’ai jamais mentionné un fait pourtant remarquable : sa ressemblance avec Typhaine (mais si, souvenez-vous, c’était il y a à peine 6 ans :p  !)
Cela concerne en premier lieu, bien sûr, la ressemblance physique que je trouve très prononcée, chose que j’avais d’ailleurs dite à Géraldine dès le premier soir (sans préciser, bien sûr, ce qu’avait représenté Typhaine pour moi) ; bien évidemment, je dois avouer que j’ai suffisamment oublié comment est réellement Typhaine pour pouvoir a priori plaquer sur ce reste de souvenir n’importe quelle fille ayant dans les grandes lignes les mêmes caractéristiques physiques, mais je suis cependant persuadé que la ressemblance est effectivement très forte, car bien qu’ayant croisé nombre de petites brunes, Géraldine fut la seule qui me fit penser presque au premier coup d’œil « bon sang mais c’est le portrait craché de Typhaine ! »
En outre, j’estime que leurs caractères sont également très semblables, entre autres dans leur manière de se comporter avec moi avant de puis pour m’envoyer gentiment sur les roses.
Enfin, ainsi que je l’évoquai très furtivement à un moment (commentaire ./4), il semblerait que, comme Typhaine à l’époque, elle ne cherche pas de petit ami — du moins est-ce une des interprétations possibles, sachant qu’elle sort vraiment très souvent, qu’elle a un physique à attirer une cohorte de prétendants et que, malgré tout, elle reste seule ; l’autre interprétation étant qu’elle est vraiment très difficile et que personne ne répond à ses critères.
Dans un cas comme dans l’autre, mon râteau s’explique principalement par son comportement, ce qui facilite l’acceptation dudit râteau, mais au contraire ne facilite pas le processus de détachement, puisqu’il reste l’espoir évanescent qu’elle change un jour d’avis (après réflexion, ce point joue sans aucun doute un rôle dans le fait que je continue à la fréquenter…)

Petite anecdote en passant : le 31 janvier dernier, elle déménageait — vu les piles de cartons pliés que l’on a croisés ce soir-là, elle n’était de toute évidence pas la seule dans ce cas, ce qui s’explique aisément par le changement de mois et les histoires de loyer qui en découlent —, elle a donc fait appel à 7 personnes (dont une véhiculée) pour l’aider : une de ses amies de lycée avec qui elle avait gardé le contact, ainsi que le cercle de connaissances déjà mentionné (dont moi, donc), dont un gars arrivé tout récemment avec qui j’avais été le premier du groupe à sympathiser à la mi-décembre (ce n’est qu’après qu’il a fait la connaissance des autres : le hasard des heures d’arrivée à ce repas de Noël a fait que l’on était répartis un peu partout) et qui s’était de toute évidence très vite intégré (je m’étais d’ailleurs étonné intérieurement de sa présence, les nouveaux éléments mettant habituellement plus de temps avant d’être conviés aux événements hors resto tel ce déménagement, mais tant mieux, ce type est vraiment sympa) ; coïncidence amusante, il bosse dans le même domaine que moi, mais plutôt de l’autre côté du miroir, dans une « boîte » qui pourrait être cliente de la mienne (elle a actuellement besoin d’un outil qui est justement notre produit principal) s’il ne s’agissait pas d’un ministère (on ne répond pas aux appels d’offre publiques, les dossiers sont vraiment trop chiants à constituer).
À l’occasion de ce déménagement, elle m’a balancé sans préavis une grosse pique que je mettrai au même niveau que le manche du râteau déjà mentionné ; la différence étant que je n’avais absolument rien fait, pas même un truc qui aurait pu s’apparenter de très loin à une tentative de drague de ma part sur sa personne, non, rien, c’est venu de nulle part, je n’ai pas compris.
Je ne me suis pas laissé démonter pour autant, mais bon, ça surprend quand même : quel besoin avait-elle de me casser ainsi ?

Jeudi dernier, 3e jeudi du mois, il y avait comme d’habitude un de ces restos mensuels, auquel je suis allé, n’ayant rien de mieux à faire ce soir-là — et je savais grâce à l’agenda qu’elle s’y était inscrite également, ce qui joue évidemment dans ma décision.
Comme souvent, elle était assez loin, ce qui s’explique aisément : j’arrive toujours à l’heure voire en avance, tandis qu’elle a systématiquement 15 ou 20 minutes de retard, et entre temps, les places autour de moi se remplissent.
Petite nouveauté cependant : elle s’est coupé les cheveux, qui ne lui arrivent donc même plus aux épaules, mais pas trop loin — je crois que ça s’appelle « mi-courts » : pour référence, c’est la même longueur que pour l’agent Dana Scully.
Je note incidemment qu’elle et le gars dont je parlais plus haut, celui de la mi-décembre et du déménagement, sont arrivés en même temps et sont donc installés côte à côte, et il me prend alors une petite pointe de jalousie, ayant le sentiment inexplicable qu’ils me semblent bien proches vu comment ils se regardent ; mais je me reprend bien vite, je sais par expérience que ce placement ne veut rien dire — hasard des moments d’arrivée et donc des remplissages des places —, et je me morigène intérieurement d’imaginer des choses qui n’ont pas lieu d’être, d’autant plus qu’il est établi qu’elle ne cherche pas de copain ou qu’elle est extrêmement sélective, d’autant plus que, ayant l’empathie d’un caillou, comment pourrais-je donc être capable de deviner quelque chose sur la base d’un simple regard ? non, c’est juste mon imagination qui me joue des tours.
Cet éloignement ne m’empêche aucunement de passer une bonne soirée : sachant que comme je ne cherche plus à la draguer depuis bien longtemps, je me moque de ne pouvoir lui parler de la soirée (même si j’apprécie quand même l’avoir dans mon champ de vision ;) ) ; et ce, d’autant plus que ça fait rudement plaisir de rencontrer un gamer qui, comme moi, est un ancien de la section Diablo II du forum JudgeHype =) (ne cherchez pas, c’était de fin 2001 à mi-2003, avant que j’arrive sur yAronet, et je ne m’appelais pas encore Ethaniel à l’époque).
Comme à l’habitude, les conversations se poursuivent après le repas, les gens partent au fur et à mesure, et l’on se retrouve à 8 lorsque l’on se rend compte qu’il commence à se faire tellement tard que les serveurs du resto sont en train de placer les chaises à l’envers sur les autres tables : ah oui, il serait peut-être temps de partir !
L’un part dans la direction opposée à la sortie du resto, une autre nous laisse à la station de métro (elle habite 20 mètres plus loin), nous sommes 6 à prendre le même métro dans la même direction, puis le compte tombe rapidement à 5.
Arrive alors sa station, sa nouvelle station depuis 2 semaines et demie suite au déménagement (station que je traverse d’ailleurs 2 fois par jour, c’est à 2 stations de mon boulot), mais elle n’est pas seule à descendre ici, le gars mentionné précédemment fait de même : ah tiens, il habite ici, lui ?
Par acquit de conscience, je jette un œil sur le quai tandis que le métro reprend de la vitesse, je les vois tous deux avec une certaine distance entre eux, rien à signaler.
Ceux qui ont suivi le décompte auront constaté que nous ne sommes plus que 3 : l’un des deux autres, un petit jeune, nous demande alors si c’est grâce à l’association qu’ils se sont rencontrés ; comprenant le sens de sa question, nous fronçons tous deux un sourcil interrogateur et répondons que, pour autant que nous le sachions, ces deux-là ne sont pas ensemble, sans même répondre de suite à la question explicite.
Le petit jeune, qui était pas loin d’eux les heures précédentes, nous révèle alors qu’elle a passé la moitié du repas avec les mains sur ses genoux (pas les siens à elle, évidemment).
Ah.
Donc, oui, même s’ils font (presque) tout pour le cacher, même si j’ai cru être le jouet de mon imagination, ou plutôt de ma sur-interprétation de quelques détails anodins, oui, ils sont bel et bien ensemble — et, avons-nous répondu à sa question, oui, ils se sont rencontrés grâce à l’association.

Au fait, qu’écrivais-je, plus haut ?
Insensibilisation ?
INSENSIBILISATION MON CUL ! ÇA FAIT PUTAIN D’MAL, OUI !
Je suis descendu juste après pour ma correspondance, et ai passé le reste du trajet de retour dans un état second, quasi-zombie, le cerveau en boucle fermée.
Si j’étais adepte de l’exagération littéraire, j’écrirais que, arrivé chez moi, je n’avais plus qu’une seule envie : me rouler en boule dans un coin et attendre que la Mort vienne me chercher, puisqu’il n’y a de toute évidence qu’Elle seule qui voudra bien de moi un jour, ainsi que l’on montré les deux dernières décennies de tribulations sentimentales pitoyables.
Pour ceux qui pourraient s’inquiéter — s’il y en a —, je vous rassure tout de suite : je suis un tel égoïste avec un tel complexe de supériorité que, excepté dans le cadre de la plaisanterie, l’idée de suicide m’est totalement impensable — à ce propos, si vous apprenez un jour que je suis mort par suicide, merci de demander aux Experts Paris de rouvrir l’enquête, car ce sera en réalité forcément un accident ou un meurtre.
En sus, en bon nerd connaisseur des Annales du Disque-Monde (quand bien même je n’ai encore lu aucun des ouvrages les constituant !), je sais pertinemment que la Mort est un homme : inutile donc d’attendre qu’Il me cherche, ça ne serait qu’une déception de plus à ajouter à une liste déjà bien longue.
Il n’empêche que je suis quand même totalement désemparé par cette situation : jusqu’ici, je considérais que mon râteau était principalement dû à son désintérêt des mecs (désintérêt général ou désintérêt de ceux ne répondant pas à sa sévère grille de critères), mais maintenant, il faut bien accepter que ce n’est pas ça (le gars en question, bien que super sympa, intelligent, pas moche, etc., n’est pas pour autant « hors normes », donc si critères elle avait, ils ne sont pas exceptionnellement difficiles à atteindre).
Comme le suggère le titre du présent article, je me sens trahi, trahi par elle, trahi par son attitude « je ne cherche pas de mec, ou alors quelqu’un d’extraordinaire » lorsqu’il s’agit de moi alors qu’à côté elle tombe dans les bras du premier venu (ou presque : je sais pertinemment que j’exagère, mais c’est ainsi que je le ressens).
Évidemment, elle ne m’a objectivement trahi en rien, et concernant ma réaction, elle ne peut rien faire, elle n’allait quand même pas demander ma permission ou s’interdire une relation alors que je ne suis rien de plus qu’un ami et, accessoirement, un ancien prétendant rabroué il y a presque un an.
Mon côté rationnel me dit bien que mon comportement est totalement irrationnel (et débile), et je suis tout à fait d’accord, mais il n’empêche que c’est tout de même le côté irrationnel qui l’emporte et m’emporte dans les tourments : je me sens donc, en outre, trahi par moi-même, par la part qui semblait s’être fait à l’idée qu’elle et moi c’était impossible et qui se rebelle tout de même quand le dernier soupçon d’espoir vacille et s’éteint.
Autre réaction émotive et irrationnelle : bien que n’utilisant qu’assez peu Facebook, j’ai quand même bloqué préventivement l’affichage des news de ces deux-là afin de ne pas voir le jour où ils mettront à jour leur statut relationnel, j’ai déjà eu ma dose jeudi soir.

Revient alors la question qui m’avait déjà hanté à plusieurs occasions il y a des années à Grenoble : mais qu’est-ce qu’il a de plus que moi ?
Puisqu’il cette question n’en est pas à sa première occurrence, ça devient donc : mais qu’est-ce qu’ils ont tous de plus que moi ?
Et puisque c’est la majorité qui doit servir de référence, ça devient naturellement : mais qu’est-ce que j’ai de moins que tous les autres ?
Ou : mais quelle est donc cette tare que j’ai et qui fait que j’échoue systématiquement là où tous les autres réussissent ?
Comment voulez-vous que je ne me sente pas, une fois de plus, rejeté, désespérément seul et misérable sans lueur d’amélioration à l’horizon ?
Mais, comme à mon habitude, je ne veux de la pitié de quiconque, cela m’exaspère encore plus.
Un détail qui m’embête, c’est que, contrairement à l’époque de mes déboires avec Nath’ 2, je ne peux pas me noyer dans le boulot pour oublier, puisque je fais déjà du 8h45–20h45 depuis longtemps…


P.S. J’ai rédigé les lignes ci-dessus samedi, pendant que c’était « encore chaud » — oui, le vendredi, je bosse, mais ça ne m’a pas empêché d’esquisser mentalement les grandes lignes de ce que vous avez lu.
Après, ça allait mieux, puis Largo Winch II dimanche matin (que j’avais prévu de voir dès le début de semaine) a encore amélioré les choses, puis la « crème à hier » de l’après-midi chez Souane a rajouté une couche de meilleure humeur : je ne pense pas que l’un des présents aurait pu deviner que j’étais au 36e dessous seulement 2 jours avant ; comme quoi je m’en suis bien vite remis, mais il faut dire que mon simili-râteau a presque un an, ça laisse le temps de prédigérer…
Posté à
20:40
 par Ethaniel - | [Filles] Géraldine
Dimanche 21 Mars 2010
Pente descendante
Moral en &#8706;f&#8725;&#8706;t < 0.
Espérons que la semaine de ski qui s’approche ralentira (voire temporairement inversera ?) le processus…
Posté à
23:24
 par Ethaniel - | [Filles] Géraldine
Jeudi 11 Mars 2010
6h56
Enfin !
Ce matin, enfin je l’embrassai !
Oh, juste un baiser volé du bout des lèvres.
Mais un baiser quand même.
Elle ne s’en offusqua pas et, même, sourit, signifiant sans doute par là qu’elle attendait ça depuis quelques temps peut-être.

Soudain, un déclic se fait dans ma tête.
J’ouvre les yeux et me tords le cou.
6h56.
2 minutes avant l’heure de déclenchement du réveil.
Ma félicité n’est pas encore pour aujourd’hui.


Édition humoristique : Ah tiens, y’a pire que moi :p  !
Posté à
20:19
 par Ethaniel - | [Filles] Géraldine
Mercredi 13 Janvier 2010
Malstrøm sølv
Afin de vous faire patienter un peu avant une future news même pas v4p0r dont j’ai été obligé de révéler l’existence il y a peu, je vous laisse deviner ce qu’est ceci (le fond est du papier quadrillé ordinaire, avec des cases de 5mm×5mm) :

img

Note : 3 semaines après leur achat, j’en ai perdu la possession hier, mardi soir à minuit (plus ou moins quelques minutes à peine).

J’offre un point bonus au premier (à la première) qui retrouve l’autre news ressemblant bigrement à celle-ci %) .
Posté à
20:47
 par Ethaniel - | [Filles] Géraldine
Jeudi 03 Décembre 2009
Et paf !
Eh bien ! c’est la première fois qu’elle répond par mail en journée, et non le soir très tard.
J’en venais même à croire qu’elle ne pouvait pas accéder à sa boîte à partir de son boulot.
Elle a donc le bon goût de ne pas me laisser trop longtemps dans l’expectative.

Pour ce qui est du contenu de la réponse, on a beau s’y attendre, le coup s’en ressent quand même…
Oh, certes, je ne lui avais pas fait une déclaration en bonne et due forme, sa réponse n’est donc pas vraiment un râteau en bonne et due forme, mais quand même, ça remet prestement à sa place.
Je devrai donc me contenter de la voir au maximum 3 fois par mois.
Mais je n’abandonne pas pour autant, je fais juste quelques pas en arrière pour ré-évaluer la situation et m’armer de patience.

Bref, ce n’est pas bien folichon, mais ce n’est pas désespéré non plus (du moins je l’espère).
Mais je savais bien que je faisais une connerie hier soir…
Posté à
15:52
 par Ethaniel - | [Filles] Géraldine
Accélération
Comme je l’écrivais la dernière fois, j’ai dorénavant la possibilité de faire 3 restos par mois pour voir du monde intéressant.
Bon OK, j’avais déjà cette possibilité depuis des mois, mais je ne m’y suis mis qu’il y a 2 semaines, suite à ma « libération ».

J’ai donc vu Géraldine 3 fois : jeudi d’il y a 2 semaines, mardi de la semaine dernière (mais avec 19 personnes à table, elle était presque à l’autre bout, ce n’est que quand des gens sont partis qu’on a resserré les rangs et qu’elle est venue me voir) et ce soir, mercredi (juste en face d’elle !)
Mais il y a plus que ça puisque, presque chaque jour, on s’écrit par mail (pas plus d’1 par jour pour ma part, afin de ne pas devenir le gros lourdaud que je sais être, et le hasard fait que c’est également son rythme).
Et je dois dire que ça se passe vraiment très bien entre nous, du moins en ai-je l’impression.
J’en viens même à me dire qu’elle a peut-être deviné que je lui faisais la cour et qu’elle me laissait faire voire m’incitait par de subtiles « incitations » que je suis en fait peut-être le seul à imaginer.

Comme il n’y a pas de resto’ associatif la semaine prochaine (3 par mois, pas 4…), je ne la reverrai pas avant 2 semaines, sauf si je l’invite pour la semaine prochaine, en tête en tête cette fois…
Oui je sais, c’est évidemment trop tôt, je vais dans le mur à me précipiter autant, blabla, toussah, je connais.
Mais on accroche tellement bien que je veux croire ne pas lui être indifférent — si c’était quelqu’un d’autre que moi, répondrait-elle à mes pavés mailesques par des mails tout aussi pavéesques et à des heures indues ? —, je veux croire avoir une chance.
Mais avant d’inviter, on demande si la personne est libre un soir, ce qui n’est pas son cas, elle a déjà booké toutes ses soirées (sauf peut-être une, peut-être), mon invitation tombe donc à l’eau, je n’ai pas été plus loin en face à face.
Mais j’avais mentionné l’absence de resto’ organisé la semaine prochaine juste avant de lui demander ses disponibilités, sans transition, le lien n’est donc pas difficile à faire.
Aussi, cette fois, au lieu de tergiverser sans fin comme à mon habitude, j’ai décidé d’être direct et de lui exposer clairement en quelques lignes l’intention que j’avais de l’inviter à dîner et, vu son booking, de reporter l’invitation à « une prochaine fois peut-être ? »
Vous me connaissez maintenant, je ne suis pas du tout du genre « si ça ne marche pas avec elle, pas grave, y’en a 10 autres à côté », je n’ai plus qu’elle et elle seule en tête, et je prendrai un râteau de sa part comme une perte irrémédiable, comme une chance unique que j’aurai gâchée.
J’ai bien conscience d’avoir sans doute fait une grosse connerie en accélérant ainsi les choses après seulement 2 semaines de fréquentation, mais je ne sais pourquoi, j’avais envie, j’avais besoin de forcer un peu le destin, de m’écarter de mes schémas habituels à base d’attentisme qui ne sert qu’à alimenter son exaspération de me voir ne rien faire (dans l’hypothèse où je ne lui suis pas indifférent, bien évidemment), bref, d’être un peu plus mec.
Je devrais avoir sa réaction (râteau ? pas râteau ?) vendredi matin…
Posté à
02:08
 par Ethaniel - | [Filles] Géraldine
Vendredi 20 Novembre 2009
Ré-attachement
Bien bien bien…
Tout d’abord, je me dois de vous avouer ne pas avoir été totalement franc lors du debriefing onirique d’avant-hier.
Non, je ne parle pas de cette histoire de shampooing #hehe# , elle est vraiment trop trop space et sans intérêt pour l’ensemble du rêve et afférents.
En effet, je pense savoir qui était évoqué dans ledit rêve (non Nil, ce n’était pas Alizée :p ), même si tout ne colle pas.

Il y a 8 mois de cela, mi-mars, j’ai eu l’occasion de discuter assez longuement avec une fille, Florence.
Ce serait une tautologie de dire que ça n’allait pas très bien avec Nathalie, vu que c’était pour ainsi dire l’état normal de notre relation, mais en cette période c’était encore plus prononcé, à un point tel que j’étais dans un état d’esprit « je ferais peut-être mieux d’aller voir ailleurs… peut-être… »
C’est donc dans ces circonstances que je fais la connaissance de Florence.
J’ai cependant une notion très développée de la fidélité (pas que dans le couple, d’ailleurs), et comme il n’y avait eu aucune officialisation de séparation malgré l’ambiance délétère, je me sentais pleinement engagé auprès de Nathalie, donc auto-interdiction d’aller voir ailleurs malgré ce dont j’essayais de me persuader, donc aucun espoir placé dans cette nouvelle rencontre.
Quelques semaines plus tard, fin avril, je croise à nouveau Florence : pas plus de courage de mettre fin à une relation qui ne mène à rien, donc pas plus de résultat.
Pourtant, elle me plaisait… enfin je crois.

Par expérience, il s’avère que, tel un électron sur son orbitale, je cherche à tout prix l’appariement : c’est pourquoi je suis resté si longtemps avec Nathalie, puisque même si ça n’était pas bien folichon (litote inside), c’était toujours mieux que rien du tout, j’étais « avec quelqu’un ».
C’est également à mettre en relation avec mes courants psychiques sous-jacents qui, dès que je suis seul un tout petit peu trop longtemps, me font la misère pour que je mette fin à cette situation, quitte à reporter artificiellement mon affection sur la première inconnue avec qui j’échange plus de 3 mots (pathétique, hein ?)
Or donc, à la mi-mars, j’étais dans un état ambivalent, avec une partie de moi qui m’accrochait à tout prix à Nath’ (fidélité, toussah) et une autre partie qui, comprenant que c’était foutu, m’avait fait reporter mon attention sur la Florence en question, comme substitut : c’est tombé sur elle, mais ça aurait pu être quelqu’un d’autre, ça aurait sûrement été pareil (même si, bien sûr, il faut quand même qu’elle me plaise un minimum à la base).
C’est pourquoi, quand je dis que cette dernière me plaisait, je préfère nuancer mon propos, dans la mesure où c’était de toute évidence l’exagération inconsidérée et artificielle d’un sentiment autrement presque inexistant ou étouffé, un simple entichement temporaire.

« Mais quel est le rapport avec le rêve ? », me demanderez-vous.
Il est simple : aux dernières nouvelles (7 mois, donc), ladite Florence vit chez ses parents, à Marne-la-Vallée, juste à côté d’Eurodisney.
Ça colle donc avec ces 2 gardes du corps que j’ai interprétés immédiatement à mon réveil comme les parents de l’inconnue et avec l’autocar de/pour Eurodisney.
Mais ça ne correspond pas vraiment non plus, puisque l’inconnue du rêve était de taille moyenne pour une fille, alors que Florence est presque aussi grande que moi, donc assez au-dessus de la moyenne : si mon rêve l’avait explicitement concernée, je pense que cette caractéristique spécifique aurait été présente.
Donc c’est elle sans être elle, c’est pourquoi je préfère y voir une inconnue non caractérisée, non spécifiée, quelqu’un qui pourrait n’avoir qu’un lien indirect avec elle.

Il faut savoir que ces rencontres avec Florence s’étaient effectuées dans le cadre d’une association à laquelle, d’après leur site Internet, elle ne s’est finalement pas inscrite.
Il est donc extrêmement improbable que je la recroise jamais.
Cependant, bien qu’inscrit depuis avril dans cette assoc’, je n’ai participé à aucune des activités qu’elle propose, mes 2 seuls contacts ont justement été ces 2 après-midi où j’ai croisé Florence, ce qui a donc sans doute créé une sorte d’équivalence, une association d’idée.
Or donc, l’association en question organise principalement 3 sorties en resto’ par mois sur Paris, et hier soir avait lieu une de ces « réunions ».
Comme je l’écrivais il y a 2 jours, j’ai décidé dès le clash définitif de lundi matin d’être « ouvert à toute opportunité » : aussi avais-je décidé tout de go que je participerai au minimum à cette soirée, histoire de sortir un peu et de voir de nouvelles têtes, alors que je ne l’avais jamais fait avant, quand j’étais encore avec Nathalie.
En admettant le lien conceptuel entre Florence et l’assoc’, et donc aux sorties resto’, une analyse du genre que ferait ce cher tonton Sigmund laisserait à penser qu’à travers les indices (parents et Eurodisney) ce n’est pas à elle que je pensais mais en fait aux sorties qui pourraient me donner l’occasion de rencontrer quelqu’un.

Ainsi donc, je suis sorti hier soir, un petit resto’ dans le 6e.
Et ce qui devait arriver arriva…
Eh oui, ça n’a pas loupé, je me suis vite entiché d’une des filles présentes, ma voisine de table, Géraldine (ses parents me semblent être de vrais sadiques %) ).
C’est pathétique à dire, mais ça ne m’étonne même pas, je m’y attendais même, sachant pertinemment que j’allais bêtement reporter mon affection sur la première venue :|
Enfin non, pas la première, mais la deuxième : je m’étais en premier lieu intéressé à sa voisine d’en face, Julia, pour des raisons, je dois l’avouer, principalement physiques #roll# .
Elle mérite par ailleurs amplement le qualificatif de « givrée », mais finalement je n’accroche pas, incompatibilité de caractère ou quelque chose comme ça, je le sens moyen.
Quand elle sort avec quelques autres pour fumer une cigarette, ma voisine, qui n’avait presque pas parlé jusque là, commence à animer un peu la discussion, et je ne sais pourquoi, je fais de même alors que j’étais également resté plutôt en retrait.
Et là, par contre, c’est indéniable : nos caractères s’accordent vraiment pas mal, je découvre quelqu’un avec qui je m’entends remarquablement bien.
Et, pour ne rien gâcher, elle est intelligente et mignonne.

Mais bon, je sens bien, je sais bien que l’« effet substitut » est là et fausse mon jugement ; ce serait vraiment un coup de chance extraordinaire que, dès que je sors, je tombe sur quelqu’un qui me plaise autant à tous points de vue.
En fait, je suis bien incapable de dire ce que je ressens réellement — mais en ai-je jamais été capable ?
Cependant, la vraie question que je dois me poser, c’est : « Et maintenant, je fais quoi ? »
Je pourrais attendre que l’effet de la nouveauté se dissipe, mais ce serait louper une potentielle opportunité, alors même que j’ai décidé de saisir celles qui se présenteront.
Je pourrais à l’inverse tenter ma chance, quitte à reprendre ma collection de râteau, mais si le râteau tarde à venir, que faire si de mon côté ça s’avère n’être réellement qu’une tocade passagère ?
Ce serait horrible de ma part de commencer quelque chose et de casser d’un coup.

Enfin bon, on pourrait croire comme ça que je suis bien parti pour tergiverser à outrance, mais, accrochez-vous bien, je me suis déjà lancé #eek#  : j’ai en effet, en ce début d’après-midi, repris contact par mail (seul médium actuellement à disposition hors les 3 restos de groupe par mois) grâce à une occasion en or qu’elle m’a offerte hier soir sans le savoir ; mais je n’ai pas encore eu de réponse, on verra bien, ce n’est que le début.
Posté à
19:33
 par Ethaniel - | [Filles] Géraldine







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