Edito
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Historique des titres successifs :
(01/09/04) Ethaniel's Blog
(02/11/04) ETernité HAchurée, NIrvanas ELaborés
(21/03/05) 羽山秋人のブログ。
(13/04/05) Pwet from States
!
(19/04/05) Pwet from France
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(25/04/05) Pwet from
Psychiatrie-land
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(03/05/05) Pwet from
La Ferté-Bernard
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(25/05/05)
(04/07/05) Plus jamais ça
...
(08/07/05) Finalement, en y réfléchissant bien ...
(11/07/05)
Napalm
(17/11/05)
Nathalie & Ethaniel
(21/11/05) Natyl
Ethaniel
(29/11/05) !close
(13/03/06) True Lies
(01/06/06)
J’vis toujours des soirées parisiennes…

Historique des titres successifs :
(01/09/04) Ethaniel's Blog
(02/11/04) ETernité HAchurée, NIrvanas ELaborés
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(25/05/05)

(04/07/05) Plus jamais ça

(08/07/05) Finalement, en y réfléchissant bien ...
(11/07/05)


(17/11/05)


(21/11/05) Natyl

(29/11/05) !close
(13/03/06) True Lies

(01/06/06)

Lundi 01 Avril 2019
Retour au XXIe siècle
Aujourd’hui, je me suis inscrit sur un site de rencontres, d’où le titre de la présente news.
Oui, un 1er avril, à l’image de la vaste blague qu’est ma vie perso’.
Et, oui, la traditionnelle année que je passe en phase B n’est pas encore achevée (ne parlons donc pas de la phase C qui risque de me jouer des tours…), mais j’ai saisi une occasion au vol (outre la date du jour), sans quoi j’allais sans doute laisser traîner ça encore quelques mois… ou quelques années.
Cette occasion, c’est une collègue qui me l’a offerte durant le WE ski du CE de ma boîte, ma voisine durant le dîner, quand elle m’a demandé de but en blanc si j’étais marié et avais des enfants, ce à quoi j’ai évidemment répondu que je n’en étais malheureusement même pas à l’étape 0 ; sa question suivante a été de savoir si j’étais inscrit sur un site de rencontres, sachant que c’est son cas (je vous vois venir, bande de p’tits malins : non, hors de question, elle fume, c’est physiquement impossible, mes bronches ne survivraient pas une journée avec elle), on a donc discuté sur ce sujet, lui demandant des conseils sur ceux qu’elle me préconiserait.
À peine ai-je le temps de terminer mon profil que j’ai déjà un like (mais pas un message), mais dont je ne peux obtenir aucune info’ tant que je reste en version gratuite, évidemment.
Je fais chauffer la carte bleue (ce que j’avais de toute façon prévu de faire dès le début), m’attendant à un like automatique d’un compte fantôme pour inciter le client à cracher au bassinet, mais non, ça a tout l’air d’un vrai compte (les nouveaux inscrits seraient-ils mis en avant ? Je n’en ai pourtant pas l’impression).
À peine ai-je le temps de consulter ce premier profil qu’un second like m’est notifié !
Un vrai compte, là aussi : peut-être était-il inutile de prendre l’abonnement le plus long ? (Disons que ma précédente et unique expérience d’un site de rencontres m’avait échaudé, je m’attendais à quelques semaines avant un premier signe, pas à quelques minutes.)
À peine ai-je le temps de rentrer chez moi (bon d’accord, ça, ça a duré un bout de temps), le « second » devient « deuxième », puisqu’un troisième like arrive.
À peine ai-je le temps d’écrire ces lignes que j’en suis maintenant à 7, oui oui mes bonnes dames z’et mes bons messieurs, sept likes dès la première soirée, un truc de fou !
Mais toujours pas de message, j’imagine que ça va être à moi de faire le premier pas : je m’y mettrai demain matin, il ne me reste plus qu’à trouver des accroches pas trop reloues, autant dire qu’il y a du challenge !
Oui, un 1er avril, à l’image de la vaste blague qu’est ma vie perso’.
Et, oui, la traditionnelle année que je passe en phase B n’est pas encore achevée (ne parlons donc pas de la phase C qui risque de me jouer des tours…), mais j’ai saisi une occasion au vol (outre la date du jour), sans quoi j’allais sans doute laisser traîner ça encore quelques mois… ou quelques années.
Cette occasion, c’est une collègue qui me l’a offerte durant le WE ski du CE de ma boîte, ma voisine durant le dîner, quand elle m’a demandé de but en blanc si j’étais marié et avais des enfants, ce à quoi j’ai évidemment répondu que je n’en étais malheureusement même pas à l’étape 0 ; sa question suivante a été de savoir si j’étais inscrit sur un site de rencontres, sachant que c’est son cas (je vous vois venir, bande de p’tits malins : non, hors de question, elle fume, c’est physiquement impossible, mes bronches ne survivraient pas une journée avec elle), on a donc discuté sur ce sujet, lui demandant des conseils sur ceux qu’elle me préconiserait.
À peine ai-je le temps de terminer mon profil que j’ai déjà un like (mais pas un message), mais dont je ne peux obtenir aucune info’ tant que je reste en version gratuite, évidemment.
Je fais chauffer la carte bleue (ce que j’avais de toute façon prévu de faire dès le début), m’attendant à un like automatique d’un compte fantôme pour inciter le client à cracher au bassinet, mais non, ça a tout l’air d’un vrai compte (les nouveaux inscrits seraient-ils mis en avant ? Je n’en ai pourtant pas l’impression).
À peine ai-je le temps de consulter ce premier profil qu’un second like m’est notifié !
Un vrai compte, là aussi : peut-être était-il inutile de prendre l’abonnement le plus long ? (Disons que ma précédente et unique expérience d’un site de rencontres m’avait échaudé, je m’attendais à quelques semaines avant un premier signe, pas à quelques minutes.)
À peine ai-je le temps de rentrer chez moi (bon d’accord, ça, ça a duré un bout de temps), le « second » devient « deuxième », puisqu’un troisième like arrive.
À peine ai-je le temps d’écrire ces lignes que j’en suis maintenant à 7, oui oui mes bonnes dames z’et mes bons messieurs, sept likes dès la première soirée, un truc de fou !
Mais toujours pas de message, j’imagine que ça va être à moi de faire le premier pas : je m’y mettrai demain matin, il ne me reste plus qu’à trouver des accroches pas trop reloues, autant dire qu’il y a du challenge !
Vendredi 01 Avril 2016
Le prof
Bien que connaissant déjà les quaternions, octonions et sédénions, ce n’est que tout récemment, le 5 février dernier, que j’ai découvert le cas beaucoup plus général des hypercomplexes.
Bien évidemment, je me suis immédiatement passionné pour ce nouveau domaine d’études, comme en témoignent mes contributions Wikipédia depuis cette date, et je pense avoir acquis une connaissance assez décente du sujet.
Quand je dis « me passionner », ça signifie remplir des pages et des pages de calcul, en particulier dans les transports, m’interrompant dans la lecture du manga en cours lorsqu’une idée me traverse l’esprit, voire en lieu et place de cette lecture si j’attaque mes calculs dès le début de mon trajet : il y a ainsi eu une semaine complète, week-end compris, durant laquelle je n’ai pas ouvert un seul manga tellement j’étais sur les hypercomplexes !
Ainsi, j’ai mené une classification systématique, et donc exhaustive, des hypercomplexes associatifs de dimension 3 (sans, par contre, me lancer dans l’étude des propriétés de ces algèbres), classification que, à ma connaissance (c’est-à-dire après recherche Google, qui vaut ce que ça vaut), personne n’a encore publiée (moi non plus, d’ailleurs…)
Ordoncques, mardi 15 mars dernier, un soir où j’étais en train de démontrer sur papier quelque isomorphisme entre hypercomplexes, et alors que je changeais de métro, je me fais aborder par une personne faisant la même correspondance : « Excusez-moi… J’ai vu ce que vous faisiez… Euh, vous faites médecine ? »
Si on m’avait un jour dit que faire des maths pousserait quelqu’un à m’aborder au lieu de fuir…
Mon interlocutrice, la bonne vingtaine je dirais, m’explique alors qu’elle entre en médecine à la rentrée prochaine mais qu’elle aurait besoin de cours particuliers en maths voire en physique (en biologie, ça va, elle se débrouille), et que, si ça m’intéresse, « ça doit être facile pour vous, vu ce que vous écriviez ».
J’ai beau bien préciser que « maîtriser un sujet ne suffit pas à faire un bon prof, la pédagogie est au moins aussi importante », elle insiste, et c’est « un peu » décontenancé par la tournure des événements que je lui donne mon numéro de téléphone, juste avant qu’elle descende dès la station suivante.
Le plan, de ce que j’en ai compris, est qu’elle me contacte vers la rentrée de septembre pour mettre en place ces cours de maths/physique… si tant est qu’elle ne trouve pas entre-temps quelqu’un de plus qualifié que moi.
C’est donc à ma plus grande surprise que Floriane — tel est son prénom, apprends-je alors — m’appelle 10 jours plus tard « pour commencer à préparer ce qu’on va voir, si ça te dit ».
Étant prévenu au dernier moment et m’étant déjà engagé à propos de krav maga, je ne peux libérer mon WE, ce qui reporte donc au suivant, à savoir… demain !
Je ne voudrais pas commencer à me faire des films, mais cet appel bien plus tôt que prévu, ce passage au tutoiement, cette insistance : je dois avouer être un peu dépassé par ce qui se passe.
Bon après, si ça se trouve, elle est juste du genre à tout planifier avec des mois d’avance, et veut être sûre que je ne lui fasse pas faux bond en septembre.
Bref, on verra demain !
Bien évidemment, je me suis immédiatement passionné pour ce nouveau domaine d’études, comme en témoignent mes contributions Wikipédia depuis cette date, et je pense avoir acquis une connaissance assez décente du sujet.
Quand je dis « me passionner », ça signifie remplir des pages et des pages de calcul, en particulier dans les transports, m’interrompant dans la lecture du manga en cours lorsqu’une idée me traverse l’esprit, voire en lieu et place de cette lecture si j’attaque mes calculs dès le début de mon trajet : il y a ainsi eu une semaine complète, week-end compris, durant laquelle je n’ai pas ouvert un seul manga tellement j’étais sur les hypercomplexes !
Ainsi, j’ai mené une classification systématique, et donc exhaustive, des hypercomplexes associatifs de dimension 3 (sans, par contre, me lancer dans l’étude des propriétés de ces algèbres), classification que, à ma connaissance (c’est-à-dire après recherche Google, qui vaut ce que ça vaut), personne n’a encore publiée (moi non plus, d’ailleurs…)
Ordoncques, mardi 15 mars dernier, un soir où j’étais en train de démontrer sur papier quelque isomorphisme entre hypercomplexes, et alors que je changeais de métro, je me fais aborder par une personne faisant la même correspondance : « Excusez-moi… J’ai vu ce que vous faisiez… Euh, vous faites médecine ? »
Si on m’avait un jour dit que faire des maths pousserait quelqu’un à m’aborder au lieu de fuir…
Mon interlocutrice, la bonne vingtaine je dirais, m’explique alors qu’elle entre en médecine à la rentrée prochaine mais qu’elle aurait besoin de cours particuliers en maths voire en physique (en biologie, ça va, elle se débrouille), et que, si ça m’intéresse, « ça doit être facile pour vous, vu ce que vous écriviez ».
J’ai beau bien préciser que « maîtriser un sujet ne suffit pas à faire un bon prof, la pédagogie est au moins aussi importante », elle insiste, et c’est « un peu » décontenancé par la tournure des événements que je lui donne mon numéro de téléphone, juste avant qu’elle descende dès la station suivante.
Le plan, de ce que j’en ai compris, est qu’elle me contacte vers la rentrée de septembre pour mettre en place ces cours de maths/physique… si tant est qu’elle ne trouve pas entre-temps quelqu’un de plus qualifié que moi.
C’est donc à ma plus grande surprise que Floriane — tel est son prénom, apprends-je alors — m’appelle 10 jours plus tard « pour commencer à préparer ce qu’on va voir, si ça te dit ».
Étant prévenu au dernier moment et m’étant déjà engagé à propos de krav maga, je ne peux libérer mon WE, ce qui reporte donc au suivant, à savoir… demain !
Je ne voudrais pas commencer à me faire des films, mais cet appel bien plus tôt que prévu, ce passage au tutoiement, cette insistance : je dois avouer être un peu dépassé par ce qui se passe.
Bon après, si ça se trouve, elle est juste du genre à tout planifier avec des mois d’avance, et veut être sûre que je ne lui fasse pas faux bond en septembre.
Bref, on verra demain !
Lundi 16 Février 2015
Bim
Réponse reçue tout à l’heure :
D’autant plus que je ne peux même pas lui rétorquer qu’elle se trompe sur mes motivations.
Mais au moins, pour une fois, j’ai eu droit à un râteau net et presque sans bavure (« presque » à cause du « au moins pour le moment ») ; la seule fois où je m’en suis pris un aussi net, c’était il y a tout juste 10 ans moins 26 jours (14/03/2005 au soir, la news date donc du lendemain), par Typhaine.
Et du premier coup en plus : la « dernière soirée » était également la première.
[…] je préfère, en ce qui me concerne, qu'on n'aille pas se revoir. J'ai ressenti une sorte d'ambiguité à la fin de la dernière soirée qui m'était un peu inconfortable. Je préfère donc que ça n'aille pas plus loin, au moins pour le moment.Ça pique…
D’autant plus que je ne peux même pas lui rétorquer qu’elle se trompe sur mes motivations.
Mais au moins, pour une fois, j’ai eu droit à un râteau net et presque sans bavure (« presque » à cause du « au moins pour le moment ») ; la seule fois où je m’en suis pris un aussi net, c’était il y a tout juste 10 ans moins 26 jours (14/03/2005 au soir, la news date donc du lendemain), par Typhaine.
Et du premier coup en plus : la « dernière soirée » était également la première.
Mardi 22 Juin 2010
À elles de nous faire préférer le train
Lorsque je réserve une place dans un TGV, c’est systématique, je choisis comme placement « Salle haute - Fenêtre » : la fenêtre, c’est pour profiter du paysage extérieur (certes, quand il fait nuit, ça n’est plus très utile
…) ; la salle haute, c’est pour avoir une vue portant plus loin, et donc en profiter encore plus
.
Ordoncques, il advint que j’étais il y a une dizaine de jours (samedi 12, pour être précis) dans le Paris–Lyon (pour l’anniversaire de neko-chan), bien évidemment en salle haute, côté fenêtre, on ne change pas une équipe qui gagne (je ne parle donc pas, là, de celle de France au foot).
J’avais une voisine, mais elle a passé les 2 heures du trajet avec son téléphone portable, dans les espaces prévus à cet effet, ce qui me laissait donc, pour changer du paysage extérieur ou de mon bouquin, une vue sur quelques autres voyageurs, ou plus exactement sur 2 voyageurs, les autres n’ayant pas pour moi de ligne de mire de ma position : le gars juste de l’autre côté du couloir, que j’ai en profil, et la fille devant lui, que j’ai en profil ¾ arrière — un lecteur pointilleux corrigerait peut-être en 5/8, valeur plus proche de la réalité mais pas exacte pour autant, passons…
Peut-être certains d’entre vous commencent-ils à voir le lien avec le titre de la note : c’est en fait d’icelle (la fille, pas la note) dont je voulais vous entretenir « brièvement » (hem
).
Elle est rousse, ou plutôt, si j’en crois la racine des cheveux, brune teinte en rousse.
Elle est vraiment très mignonne et a les yeux bleu-vert (ce qui aux miens, d’yeux, contribue à l’épithète précédent).
Attendez attendez attendez… comment puis-je donc connaître sa chromatique oculaire alors que j’avais vue sur sa nuque et non son visage ?
C’est simple : elle s’est tordue le cou pour regarder dans ma direction… plus exactement, pour me regarder… et me sourire… à au moins 2 reprises…
Étant un gros n00b de la drague pas du tout habitué à ce genre de comportement adressé à ma personne, je n’ai rien trouvé de mieux que de lui sourire en retour, rien de plus.
Certes, j’ai une excuse : mon positionnement côté fenêtre, et l’impossibilité de changer pour le siège côté couloir, rend tout de suite plus difficile toute communication orale.
Mais soyons réaliste, même si elle avait été à côté de moi, donc à portée de voix discrète, je n’aurais pas mieux fait pour autant.
Un autre point agaçant est que, sur la fin du trajet, j’avais un sujet pour éventuellement entamer une conversation (même si mon emplacement reste un écueil, je me voyais assez mal lui faire la causette debout dans le couloir), mais plus d’un quart d’heure avant l’arrivée en gare, elle a soudain pris ses sacs et est descendue, comme si elle voulait sauter en marche
, ce qui forcément m’a éliminé toute chance de pouvoir lui parler.
Cependant, j’ai décidé cet après-midi-là de réserver dorénavant mes billets de TGV côté couloir — toujours en salle haute, les escaliers permettant de filtrer partiellement les poussettes et donc les lardons braillards qui y logent.
Certes, la probabilité de retomber sur une fille qui ne me regarde pas, au mieux, d’un air indifférent est infinitésimale, mais ça fera toujours un buisson-obstacle en moins dans la jungle qui s’étend encore devant moi.
Pour le cas particulier qui nous occupe, je me console en me disant que peut-être souriait-elle parce que j’avais un bout de patate sur la joue, et que peut-être s’appelle-t-elle Nathalie… maigre consolation s’il en est, n’est-ce pas ?


Ordoncques, il advint que j’étais il y a une dizaine de jours (samedi 12, pour être précis) dans le Paris–Lyon (pour l’anniversaire de neko-chan), bien évidemment en salle haute, côté fenêtre, on ne change pas une équipe qui gagne (je ne parle donc pas, là, de celle de France au foot).
J’avais une voisine, mais elle a passé les 2 heures du trajet avec son téléphone portable, dans les espaces prévus à cet effet, ce qui me laissait donc, pour changer du paysage extérieur ou de mon bouquin, une vue sur quelques autres voyageurs, ou plus exactement sur 2 voyageurs, les autres n’ayant pas pour moi de ligne de mire de ma position : le gars juste de l’autre côté du couloir, que j’ai en profil, et la fille devant lui, que j’ai en profil ¾ arrière — un lecteur pointilleux corrigerait peut-être en 5/8, valeur plus proche de la réalité mais pas exacte pour autant, passons…
Peut-être certains d’entre vous commencent-ils à voir le lien avec le titre de la note : c’est en fait d’icelle (la fille, pas la note) dont je voulais vous entretenir « brièvement » (hem

Elle est rousse, ou plutôt, si j’en crois la racine des cheveux, brune teinte en rousse.
Elle est vraiment très mignonne et a les yeux bleu-vert (ce qui aux miens, d’yeux, contribue à l’épithète précédent).
Attendez attendez attendez… comment puis-je donc connaître sa chromatique oculaire alors que j’avais vue sur sa nuque et non son visage ?
C’est simple : elle s’est tordue le cou pour regarder dans ma direction… plus exactement, pour me regarder… et me sourire… à au moins 2 reprises…
Étant un gros n00b de la drague pas du tout habitué à ce genre de comportement adressé à ma personne, je n’ai rien trouvé de mieux que de lui sourire en retour, rien de plus.
Certes, j’ai une excuse : mon positionnement côté fenêtre, et l’impossibilité de changer pour le siège côté couloir, rend tout de suite plus difficile toute communication orale.
Mais soyons réaliste, même si elle avait été à côté de moi, donc à portée de voix discrète, je n’aurais pas mieux fait pour autant.
Un autre point agaçant est que, sur la fin du trajet, j’avais un sujet pour éventuellement entamer une conversation (même si mon emplacement reste un écueil, je me voyais assez mal lui faire la causette debout dans le couloir), mais plus d’un quart d’heure avant l’arrivée en gare, elle a soudain pris ses sacs et est descendue, comme si elle voulait sauter en marche

Cependant, j’ai décidé cet après-midi-là de réserver dorénavant mes billets de TGV côté couloir — toujours en salle haute, les escaliers permettant de filtrer partiellement les poussettes et donc les lardons braillards qui y logent.
Certes, la probabilité de retomber sur une fille qui ne me regarde pas, au mieux, d’un air indifférent est infinitésimale, mais ça fera toujours un buisson-obstacle en moins dans la jungle qui s’étend encore devant moi.
Pour le cas particulier qui nous occupe, je me console en me disant que peut-être souriait-elle parce que j’avais un bout de patate sur la joue, et que peut-être s’appelle-t-elle Nathalie… maigre consolation s’il en est, n’est-ce pas ?
Jeudi 11 Février 2010
Karde siècle
Aujourd’hui, « N2,5 » fête ses 25 ans !

























Dimanche 18 Octobre 2009
Résurgence
Hier soir, en attendant ce Œ¿™æ¡¬ de bus 105 dans le froid, je regardais discuter 2 jeunes, collégiens, à vue de nez 6e ou 5e, pas plus.
Plus exactement, un jeune et une jeune.
À peine ai-je vu le visage de cette dernière que j’ai repensé à Aurélie auquel elle ressemble énormément, quasi-copie conforme.
Il s’avère après recherches (merci Google) que je me suis contenté d’évoquer vaguement ce prénom à 4 reprises sur ce blog, il y a environ 4 ans (et 2 fois dans l’[ACyN], il y a 2 ans), mais sans plus de précisions.
Peut-être est-ce le moment de le faire, un petit peu pour commencer du moins, ça me coûtera moins cher que des séances de psy* (que je ne ferai pas, de toute façon).
Quand je pense à Aurélie (ce qui m’arrive heureusement très très rarement), ressurgissent d’autres souvenirs, surtout un, et ce fut ainsi le cas hier soir.
Et en premier lieu vient ce jour maudit où — nous étions alors plus jeunes que les 2 collégiens du bus 105 —, d’un seul et unique mot, d’un bref « non » adressé indirectement (mais pourquoi ? pourquoi a-t-elle utilisé un intermédiaire ?), je lui ai brisé le cœur, alors même que je l’aimais éperdument.
Mais, non empathique que je suis, je ne m’en étais pas rendu compte sur l’instant (« ben pourquoi elle me fait soudain la gueule ? ») ni même par la suite (« pourquoi elle m’évite, maintenant ? ») : il m’a fallu 10 ans pour, enfin, comprendre que c’est ce jour-là que j’ai fait la connerie, celle qui a fait basculer mon destin sentimental du mauvais côté et qui a pourri tout le reste de mon comportement affectif.
Je dois quand même préciser que les torts sont partagés (il m’a fallu 1 ou 2 ans de plus pour comprendre que je n’étais pas entièrement responsable de ce qui s’est passé ce jour-là) : si elle n’avait pas fait appel à cet intermédiaire (une certaine Émilie, si je ne me trompe), les choses auraient pu être différentes, peut-être aurais-je dit « oui » au lieu de ce « non » fatidique (ou peut-être pas, mais au moins j’aurais été le seul à blâmer), alors que là, à faire intervenir une tierce personne, je ne pouvais que refuser, elle n’avait de mon point de vue rien à faire dans l’histoire.
Je ne dis pas que, s’il en avait été autrement ce jour-là, dans cette uchronie, je vivrais aujourd’hui dans la félicité parfaite avec Aurélie, non.
Mais même si ça n’avait pas marché, le reste en eut été totalement différent.
Par exemple (c’est l’exemple le plus frappant que j’aie), lorsque 5 ans plus tard (au lycée, donc) j’étais à 10 cm d’embrasser Magali qui n’attendait que ça, je n’aurais pas eu le spectre d’Aurélie me traversant subitement l’esprit, me coupant dans mon élan, me faisant louper cette occasion qui ne s’est plus représentée.
Je ne dis pas non plus que je serais aujourd’hui un mec cool et assuré qui sait y faire avec la gent féminine, non, mais ce serait forcément moins pire que ma situation actuelle.
Autant vous dire qu’à ressasser ce très vieil échec affectif qui a fortement contribué à tous les suivants et qui a fait de moi le tocard que je suis depuis, je n’étais pas vraiment d’humeur guillerette hier soir.
C’est dans ces moments-là que j’aimerais bien que l’alcool ait un peu plus d’emprise sur moi, mais comme ça ne marche pas (à part le mal au bide au-delà d’un certain taux), je n’ai même pas tenté le coup (j’ai pourtant une bouteille de Lagavulin 16 ans, jamais ouverte, je ne sais même pas si j’aime : ça aurait été l’occasion de goûter).
Plus exactement, un jeune et une jeune.
À peine ai-je vu le visage de cette dernière que j’ai repensé à Aurélie auquel elle ressemble énormément, quasi-copie conforme.
Il s’avère après recherches (merci Google) que je me suis contenté d’évoquer vaguement ce prénom à 4 reprises sur ce blog, il y a environ 4 ans (et 2 fois dans l’[ACyN], il y a 2 ans), mais sans plus de précisions.
Peut-être est-ce le moment de le faire, un petit peu pour commencer du moins, ça me coûtera moins cher que des séances de psy* (que je ne ferai pas, de toute façon).
Quand je pense à Aurélie (ce qui m’arrive heureusement très très rarement), ressurgissent d’autres souvenirs, surtout un, et ce fut ainsi le cas hier soir.
Et en premier lieu vient ce jour maudit où — nous étions alors plus jeunes que les 2 collégiens du bus 105 —, d’un seul et unique mot, d’un bref « non » adressé indirectement (mais pourquoi ? pourquoi a-t-elle utilisé un intermédiaire ?), je lui ai brisé le cœur, alors même que je l’aimais éperdument.
Mais, non empathique que je suis, je ne m’en étais pas rendu compte sur l’instant (« ben pourquoi elle me fait soudain la gueule ? ») ni même par la suite (« pourquoi elle m’évite, maintenant ? ») : il m’a fallu 10 ans pour, enfin, comprendre que c’est ce jour-là que j’ai fait la connerie, celle qui a fait basculer mon destin sentimental du mauvais côté et qui a pourri tout le reste de mon comportement affectif.
Je dois quand même préciser que les torts sont partagés (il m’a fallu 1 ou 2 ans de plus pour comprendre que je n’étais pas entièrement responsable de ce qui s’est passé ce jour-là) : si elle n’avait pas fait appel à cet intermédiaire (une certaine Émilie, si je ne me trompe), les choses auraient pu être différentes, peut-être aurais-je dit « oui » au lieu de ce « non » fatidique (ou peut-être pas, mais au moins j’aurais été le seul à blâmer), alors que là, à faire intervenir une tierce personne, je ne pouvais que refuser, elle n’avait de mon point de vue rien à faire dans l’histoire.
Je ne dis pas que, s’il en avait été autrement ce jour-là, dans cette uchronie, je vivrais aujourd’hui dans la félicité parfaite avec Aurélie, non.
Mais même si ça n’avait pas marché, le reste en eut été totalement différent.
Par exemple (c’est l’exemple le plus frappant que j’aie), lorsque 5 ans plus tard (au lycée, donc) j’étais à 10 cm d’embrasser Magali qui n’attendait que ça, je n’aurais pas eu le spectre d’Aurélie me traversant subitement l’esprit, me coupant dans mon élan, me faisant louper cette occasion qui ne s’est plus représentée.
Je ne dis pas non plus que je serais aujourd’hui un mec cool et assuré qui sait y faire avec la gent féminine, non, mais ce serait forcément moins pire que ma situation actuelle.
Autant vous dire qu’à ressasser ce très vieil échec affectif qui a fortement contribué à tous les suivants et qui a fait de moi le tocard que je suis depuis, je n’étais pas vraiment d’humeur guillerette hier soir.
C’est dans ces moments-là que j’aimerais bien que l’alcool ait un peu plus d’emprise sur moi, mais comme ça ne marche pas (à part le mal au bide au-delà d’un certain taux), je n’ai même pas tenté le coup (j’ai pourtant une bouteille de Lagavulin 16 ans, jamais ouverte, je ne sais même pas si j’aime : ça aurait été l’occasion de goûter).
Dimanche 01 Avril 2007
Élodie
Ceux qui m'ont en contact Messenger et qui peuvent lire les “messages persos” (n'est-ce pas, vince
?) ont dû remarquer que j'en avais un nouveau depuis lundi dernier :
Hem, ah, oui, ceux qui ne m'ont pas sur Messenger ne sont pas au courant : le 14 février dernier (date symbolique, toussah
...), j'ai abandonné le pseudo d'“Ethaniel” pour prendre celui de mon « alter ego féminin », va-t-on dire, en précisant que c'est elle qui « a gagné » (sous-entendu : le droit de dire tout haut ce qu'elle pense).
Note : je ne nommerai pas ce pseudonyme à cause de Google et vous n'aurez droit qu'à ×××××××, je n'ai pas envie que des gens de ma guilde découvrent que c'est un mec qui se cache derrière mon perso féminin, ça bousillerait tout le role play associé (déjà que 2 anciens membres de la guilde l'ont découvert grâce à ce blog et une mention (depuis effacée) de ce pseudonyme, je ne veux pas que ça recommence).
Puis elle est devenue un peu plus tard mon « sentiment de rejet exacerbé » et mon « cœur brisé » (© Fight Club
).
Et puis lundi dernier, retour au pseudonyme “Ethaniel”...
« Mais qui est donc cette Élodie ? », vous entends-je dire d'ici... eh bien en fait, ça remonte à loin.
Mercredi 19 juillet 2006, peu avant 18h (merci les logs Messenger
!), une certaine Élodie (c'est facile, c'est marqué dans son adresse mail
) m'ajoute à ses contacts.
Des Élodie, j'en connais deux : une amie grenobloise qui utilise une autre adresse mail que celle qui venait d'apparaître sur Messenger et une collègue de travail qui ne connaît pas mon adresse Messenger.
C'est donc quelqu'un d'autre.
Intrigué, je m'empresse de l'interroger (ce log tout pas beau vient du vieux Messenger Plus!, add-on de MSN Messenger) :
J'ai alors pensé qu'elle m'avait bloqué, ce qui a activé ma parano.
En effet, Messenger a une manière très particulière de gérer les blocages : faites le test chez vous, c'est assez... embêtant de constater un tel truc.
Soient deux personnes, Alice et Bob.
Alice ajoute Bob à ses contacts Messenger, Bob est alors informé (tout de suite s'il est connecté, à sa prochaine connexion sinon) qu'Alice souhaite l'ajouter dans sa liste.
Bob, tout content, accepte : au final, Alice voit Bob dans sa liste de contacts, et réciproquement.
Puis Alice bloque Bob.
Seulement voilà, et c'est là tout le drame, Bob n'est pas informé du fait qu'Alice l'a bloqué : tout ce qu'il voit, c'est qu'Alice est hors-ligne en permanence, rien de plus.
De son côté, Alice continue à voir Bob se connecter, se déconnecter, se mettre absent, changer de pseudo, etc., et cela, à l'insu complet du pauvre Bob.
Ça fait peur, non ?
Le seul moyen pour Bob de se prémunir de ça est de bloquer Alice à son tour, alors qu'il ne sait même pas si elle l'a vraiment bloqué ou non... vive la parano !
Et pourtant, allez savoir pourquoi, je n'ai jamais effacé/bloqué cette mystérieuse Élodie...
Vendredi 23 mars 2007, surprise : la fameuse Élodie se connecte
!!!
Je peux vous dire que ce fut une sacrée surprise, le genre de truc auquel on ne s'attend vraiment pas.
Pas démonté pour autant, j'en profite immédiatement (ce log plus beau vient du nouveau Messenger Plus!, add-on de Messenger Live
) :
.
Ça aurait pu s'arrêter là.
Ça aurait dû s'arrêter là, même.
Mais je n'ai cependant pu m'empêcher de lui faire un petit compliment une minute plus tard :
Un peu plus tard, et afin de ne pas trop la dérouter, je reprends mon identité d'il y a 8 mois :
!
On a encore discuté jusqu'à 12h16, ce jour-là, avant qu'elle parte et que je repasse à mon alter ego féminin.
Moi qui pensais qu'elle ne se reconnecterait pas avant quelques mois...
Contre toute attente, lundi 26, 15h40, grand retour d'Élodie sur Messenger, et conversation qui s'ensuit.
C'est à l'occasion d'icelle que je repasse de manière “définitive” à « Ethaniel », avec le message perso kivabien (pas exactement l'actuel, mais quasiment).
Et on parle, on parle, on parle.
Je suis au boulot ? Et alors ???
À un moment donné, regardant depuis combien de temps on discutait, je m'aperçois que ça faisait 40 minutes, je le lui dis et enchaîne par :
!
Et admirez un peu le compliment subtilement caché dans cette analogie entre notre situation et celle décrite par tonton Albert
.
Le lendemain, mardi, revenant d'une petite pause « Nutella au pain », je vois ça (oui, je sais, les logs Messenger vous gavent, mais c'est un moyen pour moi de faire du volume pavéesque en seulement quelques secondes de copier-coller
) :
...
Et ça continue les jours suivants, chacun en apprenant un peu plus sur l'autre.
Encore un petit log ? Nan ? Pfff, c'est pas grave, je vais résumer, alors.
Élodie, 23 ans... Parisienne
(enfin, de la région parisienne, plutôt, mais c'est pareil
).
Et vu qu'un grand beau temps était prévu pour aujourd'hui dimanche, j'ai saisi l'occasion et ai eu le courage de lui demander à ce que l'on se voie, au Parc des Buttes Chaumont.
Qu'est-ce qu'on peut se sentir protégé, planqué derrière un clavier
...
Et elle a accepté sans sourciller \o/ !!!
C'est donc tout pimpant que je me leve ce matin (enfin... midi, c'est dimanche, quand même !), partagé entre la joie de la voir enfin et la peur de tout bousiller, comme à mon habitude.
En partant, je manque oublier ma sacoche (la fameuse sacoche CNRS
), et je dois la rechercher en catastrophe, puisque c'est, de mon côté, le signe de reconnaissance (sans avoir précisé l'inscription, juste parlé d'une sacoche gris foncé).
Comme toujours, horaires aléatoires de cette Œ¿™æ¡¬ de ligne 105 (de ‰€®“€, me dois-je de préciser), mais heureusement, j'avais prévu large, donc j'arrive au lieu de rendez-vous... seulement 3 minutes avant l'heure dite (ligne 105 de ‰€®“€, vraiment !)
Et quand finalement on se trouve... oh là là, qu'est-ce qu'elle est jolie !
Hyper sympa et vraiment jolie, quelqu'un que je ne mérite donc pas, mais bon, elle semble elle aussi contente de me voir, donc la moindre des choses est de ne pas gâcher son plaisir.
Heureusement, le grand soleil m'aide à chasser les tristes pensées coutumières en ce genre de situation, et c'est donc tout émerveillé que je redécouvre les Buttes Chaumont en les lui faisant visiter (je n'y avais pas mis les pieds depuis le mois d'octobre).
Bon OK, elle connaissait déjà le parc, et c'est tant mieux, parce que je me serais sans doute perdu — ou tout au moins, j'aurais sans doute bien rallongé le chemin — pour aller au promontoire rocheux avec l'espèce de micro-temple romain (colonnes et coupole) et d'où l'on voit bien Montmartre
.
Sans aller jusqu'à lui prendre la main (à moins d'avoir un prétexte en béton, c'est pas la peine d'y songer, et puis mieux vaut prendre son temps), j'ai quand même réussi à créer 2–3 contacts physiques (par exemple, lui prendre le bras pour l'écarter de la trajectoire d'un biker un brin pressé), c'est un bon début pour moi !
En tout cas, que confirme les dires de tonton Albert à propos de la relativité : c'est passé beaucoup trop vite
...
Quand on était sur le promontoire, avec Montmartre en vue, j'ai réussi à lui glisser comme ça que j'y connaissais un super restaurant : quand nous nous quittons, c'est donc tout naturellement que je réussis à lui proposer la visite de Montmartre pour une prochaine fois, « comme ça en plus je [lui] montrerai le restau' en question... »
Je ne sais pas si elle a pris ça pour une invitation formelle ou juste pour une proposition lancée sans conviction, mais bon, avec Messenger (les SMS, c'est pas pratique pour convenir d'un RDV, trop d'allers-retours nécessaires), ça devrait pouvoir se faire pour dans pas longtemps (modulo la météo
...)
Par contre, il va falloir que j'y aille avant en répérage, parce que j'ai totalement oublié la localisation du restaurant en question
.
En tout cas, ça a l'air de bien se présenter
!
À suivre après Montmartre
...
Bon <°))><< ^^ !

En parlant d'“Ethaniel” : « original comme prénom^^ j'aime bien » (© Élodie). Donc voilà, je repasse en version EthanielRepasser en version Ethaniel ?!
Hem, ah, oui, ceux qui ne m'ont pas sur Messenger ne sont pas au courant : le 14 février dernier (date symbolique, toussah

Note : je ne nommerai pas ce pseudonyme à cause de Google et vous n'aurez droit qu'à ×××××××, je n'ai pas envie que des gens de ma guilde découvrent que c'est un mec qui se cache derrière mon perso féminin, ça bousillerait tout le role play associé (déjà que 2 anciens membres de la guilde l'ont découvert grâce à ce blog et une mention (depuis effacée) de ce pseudonyme, je ne veux pas que ça recommence).
Puis elle est devenue un peu plus tard mon « sentiment de rejet exacerbé » et mon « cœur brisé » (© Fight Club

Et puis lundi dernier, retour au pseudonyme “Ethaniel”...
« Mais qui est donc cette Élodie ? », vous entends-je dire d'ici... eh bien en fait, ça remonte à loin.
Mercredi 19 juillet 2006, peu avant 18h (merci les logs Messenger


Des Élodie, j'en connais deux : une amie grenobloise qui utilise une autre adresse mail que celle qui venait d'apparaître sur Messenger et une collègue de travail qui ne connaît pas mon adresse Messenger.
C'est donc quelqu'un d'autre.
Intrigué, je m'empresse de l'interroger (ce log tout pas beau vient du vieux Messenger Plus!, add-on de MSN Messenger) :
Et depuis ce jour... plus rien, “Hors ligne” de manière permanente (et pourtant, mon Messenger est actif un bon paquet d'heures par jour, donc j'aurai dû la voir passer)..--------------------------------------------------------------------. | Début de la session : mercredi 19 juillet 2006 | | Participants : | | Ethaniel (××××××××××××××××@free.fr) | | ××××××××@hotmail.fr (××××××××@hotmail.fr) | .--------------------------------------------------------------------. [17:54:13] Ethaniel: salut ! [17:54:16] Ethaniel: dis... [17:54:29] Ethaniel: pourquoi m'as tu ajouté à tes contacts ^^ ? [17:54:38] * ××××××××@hotmail.fr est maintenant Hors ligne [17:54:47] Ethaniel: tsss
J'ai alors pensé qu'elle m'avait bloqué, ce qui a activé ma parano.
En effet, Messenger a une manière très particulière de gérer les blocages : faites le test chez vous, c'est assez... embêtant de constater un tel truc.
Soient deux personnes, Alice et Bob.
Alice ajoute Bob à ses contacts Messenger, Bob est alors informé (tout de suite s'il est connecté, à sa prochaine connexion sinon) qu'Alice souhaite l'ajouter dans sa liste.
Bob, tout content, accepte : au final, Alice voit Bob dans sa liste de contacts, et réciproquement.
Puis Alice bloque Bob.
Seulement voilà, et c'est là tout le drame, Bob n'est pas informé du fait qu'Alice l'a bloqué : tout ce qu'il voit, c'est qu'Alice est hors-ligne en permanence, rien de plus.
De son côté, Alice continue à voir Bob se connecter, se déconnecter, se mettre absent, changer de pseudo, etc., et cela, à l'insu complet du pauvre Bob.
Ça fait peur, non ?
Le seul moyen pour Bob de se prémunir de ça est de bloquer Alice à son tour, alors qu'il ne sait même pas si elle l'a vraiment bloqué ou non... vive la parano !
Et pourtant, allez savoir pourquoi, je n'ai jamais effacé/bloqué cette mystérieuse Élodie...
Vendredi 23 mars 2007, surprise : la fameuse Élodie se connecte

Je peux vous dire que ce fut une sacrée surprise, le genre de truc auquel on ne s'attend vraiment pas.
Pas démonté pour autant, j'en profite immédiatement (ce log plus beau vient du nouveau Messenger Plus!, add-on de Messenger Live

Début de session : vendredi 23 mars 2007Notez le truculent « il y a de cela un mois ou deux », alors que ça faisait en fait un peu plus de 8 mois : mémoire de poisson rouge oblige, tout ce qui a plus de 3 jours est rangé dans la catégorie « Passé lointain », donc il m'arrive souvent de dire d'un événement datant d'une semaine que ça c'est passé il y a des mois, et inversement
- ××××××× (××××××××××××××××@free.fr)
- Elo (××××××××@hotmail.fr)
(11:49:15) ×××××××: bonjour
(11:49:43) Elo: bjr
(11:50:00) Elo est maintenant Hors ligne
(11:50:39) Elo est maintenant En ligne
(11:50:43) ×××××××: hem, voilà : tu m'as ajouté a tes contacts il y a de cela un mois ou deux
(11:50:56) ×××××××: cependant, j'aimerais bien savoir a qui j'ai affaire ^^"...
(11:51:46) Elo: 2 sec
(11:52:53) Elo: c une erreur
(11:53:02) ×××××××: erf :P
(11:53:16) Elo: bah quoi ca arrive :P
(11:53:40) ×××××××: quelqu'un a quasiment le même mail que moi ? eh bé...
(11:54:04) ×××××××: « faux numéro », donc ^^
(11:54:13) Elo: ouai
(11:54:23) Elo: je vois ca
(11:54:32) Elo: mais bon cela dit
(11:54:56) Elo: je m'excuse et tu peux me supprimer de tes contacts..puisqu'on ne se connait pas
(11:55:21) ×××××××: et vice et versa... d'accord, ce sera fait
(11:55:33) Elo: ca marche
(11:55:43) ×××××××: sur ce, bonne journée ![]()
(11:55:52) Elo: merci toi aussi ![]()

Ça aurait pu s'arrêter là.
Ça aurait dû s'arrêter là, même.
Mais je n'ai cependant pu m'empêcher de lui faire un petit compliment une minute plus tard :
Et voilà, la conversation repart.
(11:56:55) ×××××××: (cela dit, je m'étonne de voir quelqu'un sachant écrire correctement sur Messenger, c'est tellement rare :-O...)
Un peu plus tard, et afin de ne pas trop la dérouter, je reprends mon identité d'il y a 8 mois :
Eh voilà, c'est ce qui deviendra mon message perso 3 jours plus tard
(12:01:53) ×××××××: /me reprend son identité précédente
(12:02:07) Elo: de quoi
(12:02:10) ××××××× a modifié son surnom en "Ethaniel"
(12:02:24) Elo: ah daccord
(12:02:25) Ethaniel: voilà ^^
(12:02:45) Elo: original comme prénom^^
(12:02:49) Elo: j'aime bien

On a encore discuté jusqu'à 12h16, ce jour-là, avant qu'elle parte et que je repasse à mon alter ego féminin.
Moi qui pensais qu'elle ne se reconnecterait pas avant quelques mois...
Contre toute attente, lundi 26, 15h40, grand retour d'Élodie sur Messenger, et conversation qui s'ensuit.
C'est à l'occasion d'icelle que je repasse de manière “définitive” à « Ethaniel », avec le message perso kivabien (pas exactement l'actuel, mais quasiment).
Et on parle, on parle, on parle.
Je suis au boulot ? Et alors ???
À un moment donné, regardant depuis combien de temps on discutait, je m'aperçois que ça faisait 40 minutes, je le lui dis et enchaîne par :
Ce qu'il y a de bien, avec la culture, c'est que ça peut s'étaler
(16:20:35) Ethaniel: je ne vois pas le temps passer, à discuter avec toi ^^
(16:20:46) Elo: lol ^^
(16:20:56) Ethaniel: j'ai l'impression que ça ne fait qu'un quart d'heure
(16:21:07) Elo: c'est vrai, ca passe vite :-O
(16:21:27) Ethaniel: bah voui, c'est le principe de la relativité
(16:21:42) Elo: ^^
(16:22:55) Ethaniel: la version d'Einstein :P :
(16:22:58) Ethaniel: « Quand un homme s'assied une heure en compagnie d'une jolie fille, cela lui paraît une minute. Mais faites-le asseoir sur un poêle une minute et cela lui semblera durer plus d'une heure. C'est ça la relativité. » (Einstein, Journal of Exothermic Science and Technology, Vol.1, No.9; 1938)
(16:23:45) Elo: lol c'est vraiment einstein ki a dit ca?
(16:23:49) Elo: ??
(16:23:50) Ethaniel: eh oui ![]()

Et admirez un peu le compliment subtilement caché dans cette analogie entre notre situation et celle décrite par tonton Albert

Le lendemain, mardi, revenant d'une petite pause « Nutella au pain », je vois ça (oui, je sais, les logs Messenger vous gavent, mais c'est un moyen pour moi de faire du volume pavéesque en seulement quelques secondes de copier-coller

Le genre de petit message qui met de bonne humeur
(16:55:06) Elo: coucou ![]()
(16:55:08) Elo: en fait
(16:55:35) Elo: je peux pas rester longtemps mais
(16:55:46) Elo: je voulais juste te faire un ti coucou
(16:55:51) Elo: voilou

Et ça continue les jours suivants, chacun en apprenant un peu plus sur l'autre.
Encore un petit log ? Nan ? Pfff, c'est pas grave, je vais résumer, alors.
Élodie, 23 ans... Parisienne


Et vu qu'un grand beau temps était prévu pour aujourd'hui dimanche, j'ai saisi l'occasion et ai eu le courage de lui demander à ce que l'on se voie, au Parc des Buttes Chaumont.
Qu'est-ce qu'on peut se sentir protégé, planqué derrière un clavier

Et elle a accepté sans sourciller \o/ !!!
C'est donc tout pimpant que je me leve ce matin (enfin... midi, c'est dimanche, quand même !), partagé entre la joie de la voir enfin et la peur de tout bousiller, comme à mon habitude.
En partant, je manque oublier ma sacoche (la fameuse sacoche CNRS

Comme toujours, horaires aléatoires de cette Œ¿™æ¡¬ de ligne 105 (de ‰€®“€, me dois-je de préciser), mais heureusement, j'avais prévu large, donc j'arrive au lieu de rendez-vous... seulement 3 minutes avant l'heure dite (ligne 105 de ‰€®“€, vraiment !)
Et quand finalement on se trouve... oh là là, qu'est-ce qu'elle est jolie !
Hyper sympa et vraiment jolie, quelqu'un que je ne mérite donc pas, mais bon, elle semble elle aussi contente de me voir, donc la moindre des choses est de ne pas gâcher son plaisir.
Heureusement, le grand soleil m'aide à chasser les tristes pensées coutumières en ce genre de situation, et c'est donc tout émerveillé que je redécouvre les Buttes Chaumont en les lui faisant visiter (je n'y avais pas mis les pieds depuis le mois d'octobre).
Bon OK, elle connaissait déjà le parc, et c'est tant mieux, parce que je me serais sans doute perdu — ou tout au moins, j'aurais sans doute bien rallongé le chemin — pour aller au promontoire rocheux avec l'espèce de micro-temple romain (colonnes et coupole) et d'où l'on voit bien Montmartre

Sans aller jusqu'à lui prendre la main (à moins d'avoir un prétexte en béton, c'est pas la peine d'y songer, et puis mieux vaut prendre son temps), j'ai quand même réussi à créer 2–3 contacts physiques (par exemple, lui prendre le bras pour l'écarter de la trajectoire d'un biker un brin pressé), c'est un bon début pour moi !
En tout cas, que confirme les dires de tonton Albert à propos de la relativité : c'est passé beaucoup trop vite

Quand on était sur le promontoire, avec Montmartre en vue, j'ai réussi à lui glisser comme ça que j'y connaissais un super restaurant : quand nous nous quittons, c'est donc tout naturellement que je réussis à lui proposer la visite de Montmartre pour une prochaine fois, « comme ça en plus je [lui] montrerai le restau' en question... »
Je ne sais pas si elle a pris ça pour une invitation formelle ou juste pour une proposition lancée sans conviction, mais bon, avec Messenger (les SMS, c'est pas pratique pour convenir d'un RDV, trop d'allers-retours nécessaires), ça devrait pouvoir se faire pour dans pas longtemps (modulo la météo

Par contre, il va falloir que j'y aille avant en répérage, parce que j'ai totalement oublié la localisation du restaurant en question

En tout cas, ça a l'air de bien se présenter

À suivre après Montmartre

Bon <°))><< ^^ !
Jeudi 22 Février 2007
Bonne amie
Ah, oui, tenez, j'ai complètement oublié de vous dire !
Il m'est arrivé un petit truc mardi soir, mais comme j'ai sauté sur DOFUS dès mon arrivée chez moi (modulo le temps de la douche), ça m'était très vite sorti de la tête.
J'y ai repensé hier soir en rentrant, mais pareil, douche + DOFUS = oubli...
Depuis mardi soir, donc, j'ai le numéro de portable d'une fille, et réciproquement, ainsi que son mail pour Messenger, et réciproquement.
Je connais son prénom, d'où elle vient, l'âge qu'elle aura dans 2 mois (je ne connais pas (encore) la date exacte, par contre), ce qu'elle faisait avant, son boulot actuel, qu'une autre boîte lui a proposé un boulot mieux sur de nombreux points mais qu'elle hésite beaucoup parce qu'elle se plaît à son poste actuel, entre autres choses.
Pour ceux qui seraient tenté de voir anguille sous roche, je sais aussi qu'elle vit avec son copain, lequel prépare le dîner pour quand elle rentre (juste après ça, elle a ajouté que « [moi] aussi faut que [je] prépare[] la bouffe pour [ma] copine », ce à quoi j'ai répondu en me marrant : « Ma quoi ??? », ce qui l'a également fait rigoler).
Pour info, c'était seulement la 3e fois que je la voyais, pour un total d'environ 15+5+5 minutes passées à discuter.
Quand je vous dis que je n'ai absolument aucune difficulté à devenir très vite bonne amie avec les filles (cf. fin du commentaire ./18 de la news « 10 bonnes raisons de... »)...
Le genre de truc qui m'étonne tellement peu que le fait de penser à DOFUS suffit à me faire complètement oublier les fait divers de cette sorte.
Il m'est arrivé un petit truc mardi soir, mais comme j'ai sauté sur DOFUS dès mon arrivée chez moi (modulo le temps de la douche), ça m'était très vite sorti de la tête.
J'y ai repensé hier soir en rentrant, mais pareil, douche + DOFUS = oubli...
Depuis mardi soir, donc, j'ai le numéro de portable d'une fille, et réciproquement, ainsi que son mail pour Messenger, et réciproquement.
Je connais son prénom, d'où elle vient, l'âge qu'elle aura dans 2 mois (je ne connais pas (encore) la date exacte, par contre), ce qu'elle faisait avant, son boulot actuel, qu'une autre boîte lui a proposé un boulot mieux sur de nombreux points mais qu'elle hésite beaucoup parce qu'elle se plaît à son poste actuel, entre autres choses.
Pour ceux qui seraient tenté de voir anguille sous roche, je sais aussi qu'elle vit avec son copain, lequel prépare le dîner pour quand elle rentre (juste après ça, elle a ajouté que « [moi] aussi faut que [je] prépare[] la bouffe pour [ma] copine », ce à quoi j'ai répondu en me marrant : « Ma quoi ??? », ce qui l'a également fait rigoler).
Pour info, c'était seulement la 3e fois que je la voyais, pour un total d'environ 15+5+5 minutes passées à discuter.
Quand je vous dis que je n'ai absolument aucune difficulté à devenir très vite bonne amie avec les filles (cf. fin du commentaire ./18 de la news « 10 bonnes raisons de... »)...
Le genre de truc qui m'étonne tellement peu que le fait de penser à DOFUS suffit à me faire complètement oublier les fait divers de cette sorte.