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NilLe 22/02/2019 à 10:53
Zerosquare (./5505) :
Euh... ça n'a pas grand-chose à voir ? Ce dont tu parles était une spécificité de l'administration, en pratique quasiment tout le monde écrivait les diacritiques. Pour le point médian, c'est loin d'avoir été adopté partout, et ce n'est pas neutre idéologiquement.
Il y a deux problèmes orthogonaux :
- La nécessité de pouvoir écrire simplement de façon inclusive, qui est quelque chose qui existe depuis des années (mais qu'on ne nommait pas ainsi), qui est une pratique réelle et pratique dans tout un cas de situations
- La volonté de "désinvisibiliser" de façon équitable, et qui va avec une dynamique plus large (féminisation de certains termes qui n'avaient pas d'équivalent féminins, usages bizarres. [en français, la "pharmacienne" désignait la femme du pharmacien et pas une personne ayant un diplôme de pharmacie, par exemple])
Tu t'arrêtes à la seconde justification, qui n'est pas la seule, et qui est postérieure aux usages.
(À noter que l'OQLF, l'Office Québécois de la Langue Française, accepte la notation contractée - mais, pour des raisons historiques et parce que c'était une décision antérieure à l'émergence du point médian, privilégie l'usage des parenthèses ou des crochets)

Brunni (./5506) :
Je comprends ce que tu veux dire Nil, faudrait que je relise tout depuis le début pour être au clair avec où le point médian est interdit exactement.
Dans toute publication de l'administration, quelle que soit sa finalité. Cela dit, on doit aussi écrire courriel ou mél et quasi tout le monde écrit email ou e-mail...

Brunni (./5506) :
Par contre je ne vois pas en quoi le coup des diactriques est pertinent parce que de ce que j'ai compris ce n'était pas interdit en soi, juste pas inclus sur ton acte de naissance (donc une limitation de l'administration, à noter que l'informatique a rendu tout ça pire encore).
C'était interdit dans les communications et les textes officiels. Le fait que ça soit impossible sur les actes de l'État-Civil était la chose la plus évidente parce que ça avait une valeur impérative forte (si tu le faisais par ailleurs, personne n'allait t'embêter en pratique ; là, c'était interdit).
Mais bon, l'État-Civil et les services qui en utilisent les règles (pour les actes notariés, par exemple) ont longtemps eu des pratiques officielles et officieuses divergentes (typiquement, l'utilisation du tiret simple dans certains cas, et du semi-cadratin dans d'autres [indiqué par un double tiret]).