Manoloben (./62) :
je viens d'y jouer un peu plus de deux heures, bah il a gagné le titre du jeu qui m'a le plus gonflé, c'est répétitif comme un Assassin Creed, et n'apporte rien de plus qu'un Half Life premier du nom pour le côté plateforme.
On essaye de nous faire croire qu'on est libre alors que bien souvent c'est du one-path-true et puis y'a des passages trop sombre, qui sont dans les fin fonds de la ville et qui ne font pas triper pour un sou.
Je suis d'accord avec ton analyse, mais sous un autre regard. Mirror's Edge n'est pas un RPG, pas plus qu'un FPS. Mirror's Edge est un jeu de course urbaine, aller d'un point A à un point B. Les DLC de parcours le montrent bien, il s'agit uniquement d'un chemin à suivre, en éliminant tout le décor superflu.
Personne n'a dit que ton chemin était libre, on t'impose bien un parcours. Le problème n'est pas "où dois-je aller" mais "comment puis-je m'y rendre ?"
Comparer avec HL niveau plate-forme, il ne faut pas se foutre de la gueule du monde, ou autant dire que Prince of Persia SOT est un Pitfall avec de meilleurs graphismes. C'est un jeu qui se découvre, un peu comme un film : trop souvent dans les jeux on profite de l'ambiance et de l'histoire durant les cinématiques, ici c'est l'inverse, ce n'est qu'en dehors des cinématiques que je me sens vraiment dans l'univers (bon, le design des cinés n'aide pas aussi, il faut dire ^^).
Je l'ai fini par trois fois, et toujours avec le même plaisir, mais je ne saurais trop expliquer d'où cela vient.
La raison de ta déception de ce jeu semble surtout que tu t'en es fait une montagne en imaginant des choses qui n'en faisaient pas parti (liberté de déplacement dans la ville) plutôt que de profiter de ce que tu avais dans l'instant.

« Nous avons propagé sur Extranet une histoire fabriquée de toutes pièces selon laquelle une certaine disposition d'étoiles, vue depuis la planète d'origine des butariens, formaient le visage d'une déesse galarienne.
Sans chercher à vérifier ces informations, certains ont décrété que c'était la preuve de l'existence de la déesse. Ceux qui notaient le manque de preuves se faisaient attaquer. »
— Legion, geth trolleur à portée galactique