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Date de sortie : 30 Janvier 2008 Les films sortis à cette date...
Réalisé par Sandrine Bonnaire
Avec Sabine Bonnaire, Sandrine Bonnaire Plus...
Film français.
Genre : Documentaire
Durée : 1h 25min.
Année de production : 2007
Distribué par Les Films du Paradoxe
Un portrait de Sabine Bonnaire, autiste, réalisé par sa soeur la plus proche. Récit de son histoire à travers des archives personnelles, filmées par la comédienne sur une période de 25 ans, et témoignage de sa vie aujourd'hui dans une structure adaptée. Le documentaire évoque une personnalité attachante dont le développement et les dons multiples ont été broyés par un système de prise en charge défaillant. Après un passage tragique de cinq longues années en hôpital psychiatrique, Sabine reprend goût à la vie, même si ses capacités restent altérées, dans un foyer d'accueil en Charente.

Il serait inutile bien entendu de taxer (péjorativement j'entends) d'intimiste, dans la mesure où c'est sa raison d'être. Au delà donc de cette forme, ce documentaire n'en est pas moins au sujet d'une thématique universelle. Sabine, soeur de Sandrine Bonnaire est atteinte de psychose infantile et d'autisme. Nous partageons avec la réalisatrice deux parties d'une vie bien complexe, celle de la soeur malade. Soeur qui va dans un sens (en apparences) bien, s'épanouit, malgré un handicap sévère et dans l'autre sens, vit sous surveillance permanente d'un personnel encadrant (admirable) dans un foyer à la campagne. Mais entre une première Sandrine épanouie (en apparences, je le répète) et une Sandrine avec beaucoup de kilos en plus, détruite par les médications et que sais-je... il y a eu cinq années d'internement en hôpital psychiatrique. Ce film trace un parallèle entre ces deux étapes diamétralement opposées de la vie de cette femme et reflète avec exactitude le quotidien de la famille de personnes atteintes de handicaps cérébraux et moteurs. Sans être crû ni larmoyant, on cerne d'avantage une affection longtemps inconnue, dont les moyens données au familles de juguler ces problématiques sont quasi-inexistants (même avec de l'argent et une notoriété).

Certaines personnes vont aller voir ce film pour se flageller et/ou se donner une leçon d'humilité (j'ai cru comprendre ça en entendant renifler des larmes dès les premières minutes), je ne pense pas que ce soit non plus très sain. Rien ne sert de voir un film pour se faire du mal je pense. Le documentaires est dur, parfois révoltant ou drôle. En tout cas sans artifices ou effets de style prononcés (pour enjoliver ou durcir la réalité) et aborde sans tabou ce qui peut toucher les (futur) parents que nous sommes (potentiellement).

Très bon.
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Slammeur (qu'on voit danser, le long des golfes clairs).
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