Tadam !
La suite de
./1425, promise en
./1426 :
Brian Greene,
La magie du cosmos redangel (./1436) :
palouf> Bin il ouvre la couverture, et il tourne les pages l'une après l'autre.
Tout à fait

!
redangel (./1436) :
Accessoirement, il doit sûrement éteindre au moins l'écran de l'ordi.. (c'est ce que j'essaye de faire avec grand peine, pour lire plus...)
Au contraire, mon écran est allumé, paske j’étais censé bosser sur un truc ce WE, sur ordi, mais j’ai préféré procrastiner avec Feynman

…
pal0uf (./1437) :
mais sérieusement t'y passes environ combien de temps par jour?
Bah en semaine, j’ai environ 3/4 d’heure le matin (bus+métro), 3/4 d’heure le soir (métro+bus) que souvent je prolonge plus ou moins (ça dépend si la fin du chapitre est loin ou non) avant d’allumer l’ordi, puis je lis bien souvent encore un peu juste avant de m’endormir, entre 1/2 heure et 1 heure en moyenne.
Et le WE, même si je n’ai pas les 2×3/4 d’heure de transport, je bouquine quand même.
J’ai toujours beaucoup lu, j’étais un résident assidu des CDI au collège et lycée

(et de la bibliothèque municipale qui était à 5 minutes du lycée).
Primaire, par contre, je ne m’en souviens plus, c’est trop loin pour moi.
Hippopotame (./1435) :
Bon alors c'est quoi finalement la distinction entre rayonnement et matière? Paske bon fermions/bosons c'est un peu juste
Y’a un peu d’amalgames, là-dedans…
Les rayonnements (α, β, γ), ce sont les produits des réactions nucléaires, or l’α, par exemple, ce n’est rien d’autre qu’un noyau d’hélium 4 (2 protons + 2 neutrons), donc le rayonnement α, c’est de la matière

.
Il n’y a donc aucune justification à différencier rayonnement et matière, à part peut-être en disant que les rayonnements, c’est quand ça s’échappe à toute vitesse d’un bloc immobile (pour simplifier).
Sinon, peut-être parlais-tu uniquement du rayonnement électromagnétique, c’est-à-dire ce qui va des ondes radios aux rayons X et γ, en passant par la lumière visible, et qui se comporte comme une onde (interférences, toussah)… la plupart du temps tout au moins.
En réalité, on peut dire que
tout est particule (des points), aussi bien la matière (protons, électrons, etc.) que la lumière (on parle alors de photons), mais lorsqu’on ne regarde pas ce qui se passe, ces particules se comportent
toutes comme des ondes (plus exactement des fonctions d’onde qui représentent la probabilité de trouver en un point de l’espace-temps la particule associé à cette fonction d’onde si on fait une détection à cet endroit-moment).
Tu parles ensuite de bosons/fermions, ça c’est autre chose.
Les particules ont une propriété intrinsèque appelée spin que l’on
pourrait assimiler à une rotation sur soi-même, mais ce n’est rien d’autre qu’une analogie (on ne peut pas faire tourner un point mathématique, de dimension 0, sur lui-même), c’est une propriété intrinsèque au même titre que la masse et la charge électrique.
Les bosons ont un spin entier (1 pour les bosons élémentaires aujourd’hui découverts, 0 ou 2 pour des bosons élémentaires hypothétiques ou pour des bosons existants mais non élémentaires) et les fermions ont un spin demi-entier (1/2 pour les fermions élémentaires aujourd’hui découverts, 3/2 pour des fermions élémentaires hypothétiques ou pour des fermions existants mais non élémentaires).
Pour 2 bosons identiques, les fonctions d’onde s’additionnent, et la probabilité de détection étant le carré de l’amplitude de cette fonction, ça accroît la probabilité d’avoir ces 2 bosons au même endroit-moment dans le même état plutôt qu’ils restent séparés (les photons étant des bosons, il n’est pas étonnant de pouvoir faire des lasers où on a une quantités énorme de photons dans le même état)

les bosons sont grégaires.
Pour 2 fermions identiques, au contraire, les fonctions d’onde se soustraient, et 0²=0, donc on a une probabilité nulle d’avoir ces 2 fermions au même endroit-moment dans le même état (les électrons étant des fermions, ils ne peuvent pas se coller tous contre le noyau, d’où l’« empilement en couches » des électrons, le tableau périodique des éléments et les liaisons chimiques)

les fermions sont solitaires.
Pour ce qui est des particules
élémentaires, les fermions constituent la « matière » (électrons et quarks constituants les protons et neutrons), tandis que les bosons constituent les « messagers des forces » (le photon transmet la force électromagnétique, par exemple), c’est peut-être ce que tu entends en mettant en parallèle rayonnement/matière et bosons/fermions.
Cependant, ce n’est pas aussi simple, dans la mesure où on peut créer des bosons (spin entier) à partir d’un nombre pair de fermions (spin demi-entier) (la réciproque est fausse, un ensemble de bosons donnera forcément un spin entier, donc un boson, jamais un fermion).
C’est le cas par exemple de l’hélium 4 qui, bien qu’étant de la matière, n’en a pas moins un spin entier et est donc un boson lorsqu’il est considéré dans sa globalité, le comportement grégaire dû à sa condition de boson se manifestant à très basse température (en effet, bien que boson dans sa globalité, les constituants fermioniques d’un atome d’hélium 4 vont repousser ceux du voisin, et seule la très basse température permet d’atténuer
partiellement ce repoussement) : c’est la superfluidité.
Ainsi, dès que l’on quitte le domaine des particules élémentaires, il devient inexact d’assimiler fermions et matière, tout au plus peut-on dire que la matière est constituée d’un ensemble de fermions élémentaires (reliés entre eux par un « nuage » de bosons), tandis que la non-matière n’est constituée que de bosons, sans aucun fermion élémentaire.
Bon je sais, c’est un peu compact, j’ai passé sous silence un certain nombre de détails, mais ce n’est pas évident de partir directement sur un point de mécanique quantique légèrement avancé (bosons et fermions, ce n’est pas la première chose que l’on apprend, il y a d’autres trucs à assimiler avant mais que j’ai zappés) dans un post ^^"…