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Date de sortie cinéma : 14 octobre 2009
Réalisé par Gérard Jugnot
Avec Gérard Jugnot, Bernard Le Coq, Juan Diego
Long-métrage français, espagnol.
Genre : Comédie, Aventure, Historique
Durée : 1h37 min
Année de production : 2008

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Synopsis : En 1577, Pic Saint Loup, grand couturier sur le déclin, se voit confier par le roi Henri III, une mission diplomatique : il doit confectionner sa plus belle robe de cérémonie pour le mariage arrangé d'un de ses neveux avec la fille d'un Grand d'Espagne. Dans une Espagne catholique intégriste qui traque protestants, maures, juifs et homosexuels, Saint Loup va se mettre en chemin entouré de ses gens.
(Synopsis allociné volontairement amputé mais à quoi bon)

Fiche allociné



Encore un film vu en aveugle, presque littéralement d'ailleurs grâce au talent exceptionnel du projectionniste de l'UGC Montparnasse que je salue ici. Vu sa capacité à viser un écran de cinéma avec son engin, je ne souhaite à personne de passer aux toilettes après lui. Mais je m'égare.
Ou pas tellement.
Pour en revenir à Rose et noir, j'ai trouvé ce film surprenant pour plusieurs raisons. Je ne suis pas sûr de pouvoir toutes les exprimer avec des mots, mais je pense que le meilleur résumé est de dire que comme le titre l'annonce, ce film est dual et intrinsèquement bipolaire.
Je m'explique : le film est drôle, mais grave aussi. Il peut être austère par moment et terriblement ostentatoire à d'autres. Il fait tout dans l'opposition des deux mondes annoncés et pousse beaucoup plus loin. La transformation de l'époque Renaissance telle qu'elle a été faite est ôsée, mais je pense qu'elle méritait d'être tentée.
On va dire que c'est une comédie post-burlesque décalée. À prendre au six ou septième degré.
Je pense donc que ce film est loin d'en être un mauvais, mais qu'il est beaucoup trop particulier pour plaire au grand nombre (le flop est incontournable). Je salue le réalisateur pour avoir mené son idée jusqu'au bout, ce qui n'a pas dû être facile. Je ne saurais dire si j'ai vraiment apprécié le film, en tout cas je ne l'ai pas détesté.
Donc je ne le recommanderai pas, vu le tarif en rigueur et le risque assez aléatoire concernant l'accueil que vous pourriez lui faire. Mais je serais heureux de pouvoir en parler si l'occasion se présente.
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La fin d'un monde souillé est venue. L'oiseau blanc plane dans le ciel annonçant le début d'une longue ère de purification. Détachons-nous à jamais de notre vie dans ce monde de souffrance. Ô toi l'oiseau blanc, l'être vêtu de bleu, guide nous vers ce monde de pureté. - Sutra originel dork.