La route - Page 1

Date de sortie cinéma : 2 décembre 2009

Réalisé par John Hillcoat
Avec Viggo Mortensen, Kodi Smit-McPhee, Guy Pearce, plus

Titre original : The Road
Interdit aux moins de 12 ans
Long-métrage américain. Genre : Science fiction, Drame
Durée : 1h59 min
Année de production : 2007

Synopsis : Il y a maintenant plus de dix ans que le monde a explosé. Personne ne sait ce qui s'est passé. Ceux qui ont survécu se souviennent d'un gigantesque éclair aveuglant, et puis plus rien. Plus d'énergie, plus de végétation, plus de nourriture... Les derniers survivants rôdent dans un monde dévasté et couvert de cendre qui n'est plus que l'ombre de ce qu'il fut. C'est dans ce décor d'apocalypse qu'un père et son fils errent en poussant devant eux un caddie rempli d'objets hétéroclites - le peu qu'ils ont pu sauver et qu'ils doivent protéger. Ils sont sur leurs gardes, le danger guette. L'humanité est retournée à la barbarie. Alors qu'ils suivent une ancienne autoroute menant vers l'océan, le père se souvient de sa femme et le jeune garçon découvre les restes de ce qui fut la civilisation. Durant leur périple, ils vont faire des rencontres dangereuses et fascinantes. Même si le père n'a ni but ni espoir, il s'efforce de rester debout pour celui qui est désormais son seul univers.

Malgré une bonne idée de départ (une vision originale du thème de la "fin du monde"), malgré quelques bonnes scènes... Le film ne parvient pas du tout à combler une carence d'idées que le réalisateur tente de masquer avec une constante mélancolie sans aucune saveur : En gros, mise à part les rares bonnes scènes, le film est rempli par 1h30 de larmes d'enfants.

Cela dit, vu l'état déplorable de la société, ça va plaire : c'est la même mélancolie qu'on voit sur toutes les pubs pour les associations caritatives véreuses et capitalistes. Genre "Gnagnagna ils sont handicapés Mcdo les aide".
ça rentre totalement dans ce contexte de fausse glorification marchande et sirupeuse des sentiments humains.

Qui plus est, le film se donne des airs de film-philosophique-qui-combat-le-manichéanisme... Tout en restant profondément manichéen au final.

Bref un film à éviter, mou et plat. De la daube.

(Ça donne envie d'y aller ! )

arnsy (./1) :
véreuses et capitalistes

Ouf, nous sommes bien sur un post d'arnsy.

de toute façon les riches sont méchants.

Dès le synopsys, ça s'annonce mal en effet :

arnsy (./1) :
Il y a maintenant plus de dix ans que le monde a explosé

arnsy (./1) :
Plus d'énergie, plus de végétation, plus de nourriture...

Ils ont fait comment pour survivre dix ans sans bouffer ?

D'Amour et d'eau fraiche ?

Kochise

Zerosquare (./5) :
Dès le synopsys, ça s'annonce mal en effet :

arnsy (./1) :
Il y a maintenant plus de dix ans que le monde a explosé

arnsy (./1) :
Plus d'énergie, plus de végétation, plus de nourriture...

Ils ont fait comment pour survivre dix ans sans bouffer ?

En fait, pour le coup c'est la trame du film et au contraire ça aurait pu être pas mal si l'angle de mélancolie avait été bien foutu :
Tout le monde crève la dalle et est contraint de chercher le peu de restes de nourriture partout où il y en a (boites de conserves dans les maisons qu'il reste, restes de vieilles graines...).
Tout le monde est conscient qu'ils vont de toutes manières tous mourir, et c'est donc le chaos : Pilleurs, meurtriers cannibales, ...

L'intrigue c'est justement ce père qui est un des rares à avoir voulu continuer à essayer de faire vivre son fils dans ce monde condamné.


ça aurait réellement pu être très bien, et j'ai l'impression d'un très gros gâchis puisque les 3/4 du films sont à foutre aux chiottes

./1 > je me disais justement a priori que ce superbe roman serait très difficilement transformable en film. Il y a tout un domaine du roman que le cinéma est incapable ne serait-ce que d'approcher convenablement. Quelques cordes sensibles réservées à la littératures. Et ce genre de livre me semble en plein dedans.

Je serais curieux de le voir cependant. (mais sans payer )

very> C'est curieux, mais le film a beau être tout naze selon moi, il m'a quand même donné envie de lire le livre dans le sens où j'ai la sincère conviction que, tourné autrement sans toutes ces scènes téléthonesques à 50 cents, ça aurait pu être un très bon film au lieu d'être une grosse bouse.

L'idée de départ, l'univers post-apocalyptique ou plus rien n'est créé, est une très bonne trame qui me fait "rêver"... Mais assurément le film n'en a pas du tout exploité le potentiel.



Donc ça me donne envie de lire le bouquin, pour voir s'il n'est pas autant "gâché" que le film.