Date de sortie cinéma : 23 décembre 2009
Réalisé par Francis Ford Coppola
Avec Vincent Gallo, Alden Ehrenreich, Maribel Verdu, plus
Long-métrage américain, argentin. Genre : Drame
Durée : 2h07 min Année de production : 2009
Distributeur : Memento Films Distribution
Synopsis : Tetro est un homme sans passé. Il y a dix ans, il a rompu tout lien avec sa famille pour s'exiler en Argentine.
A l'aube de ses 18 ans, Bennie, son frère cadet, part le retrouver à Buenos Aires.
Entre les deux frères, l'ombre d'un père despotique, illustre chef d'orchestre, continue de planer et de les opposer.
Mais, Bennie veut comprendre. A tout prix. Quitte à rouvrir certaines blessures et à faire remonter à la surface des secrets de famille jusqu'ici bien enfouis.
A la base, j'ai jamais réellement apprécié Coppola, de ses films de guerre à Dracula, en passant par ses histoires de parrains, etc...
Pour ce film, dont la bande annonce ne disait pas grand chose, je sentais que visuellement, il y aurait quelque chose.
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(mais cette version longue est assez racoleuse, le film est plus "chiant" dans le bon sens du terme)
Sans trahir la trame narrative du film (la BA n'en dit pas trop non plus), qui est déjà assez bien ficelée et simple tout en étant riche du point de vue émotionnel, ce film est une pure merveille visuelle.
Oui, on arrive sur du noir et blanc pour 90% du film, forcément c'est très stimulateur au point de vue de l'imagination par moments mais ça va au delà. Ce film est carrément la plus longue photographie que j'ai pu apprécier. Tant sur le fond que la forme du film, c'est un parallèle permanent sur le thème de la révélation (révélataur, fixateur) mais aussi de la surexposition et même, de "l'envers", cet envers qui faisait nos photos (avant qu'on ne les remette à l'endroit avec les nouvelles techniques).
Je ne m'étends pas sur le fond de l'histoire et vous le laisse découvrir car il est vraiment sympa.
Coppola s'est vraiment fait plaisir, quitte à prendre des risques commerciaux importants (combien sont allés le voir) et c'est ce qui donne ce cachet unique au film. Parfois il tombe un peu dans l'excès de démonstration, au cas où on aurait pas bien compris, mais rien de flagrant (genre plans un peu longs sur une marche sur des carrelages en noir&blanc).
Et puis ça donne envie d'aller en Argentine tout ça.
Bref si vous aimez la photo, ce film est pour vous.
Si vous aimez les scénar sympas, ce film est pour vous.
Si vous souhaitez voir une partouze et un dépucelage dans la même scène... la B.A. suffit, vous avez tout vu.
