L'article est très mal rédigé et laisserait penser que les musiciens ne toucheraient rien pour la musique vendue en ligne sur Internet. Or - de ce que je comprends malgré l'opacité de l'article - il semblerait que ça soit plutôt le droit d'exploiter (donc de vendre) en ligne qui n'ait pas eu besoin d'être renégocié (les redistributions sur les ventes se faisant toujours de façon traditionnelle à destination des ayants droits, en se calquant sur le modèle du disque).
En fait, il faudrait étudier les documents légaux pour voir s'il y a vraiment un problème. La nature du support de vente n'était peut-être pas explicitement décrite dans les contrats négociés originellement (alors que ça l'est dans d'autres situations... j'ai souvenir que Disney s'était retrouvé bien embêté avec Ghibli lors du passage aux DVD vu que Buenavista International n'avait acquis des droits d'exploitation et de vente que et uniquement que pour les cassettes, tous formats confondus). Si ça se trouve, le débat est totalement vide, mais grâce à un sublime travail journalistique, on n'en sait rien...