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Bonjour !

Je suis en classe de 2nd et j'ai un commentaire a rendre pour le 8 mai. C'est un extrait de Bel Ami de Maupassant (partie1 chapitre 2 )


La Problematique est " Quelle est l'importance de l'escalier dans cette scéne ?"

J'ai aussi les deux parties:
I) Les sentiments du héros
II) Le théme de l'image

Mais seulement voilà, je n'arrive pas à définir les sous parties. Pourriez vous m'aider ?
Merci ! smile

Le texte:

Il montait lentement les marches, le cœur battant, l'esprit anxieux, harcelé surtout par la crainte d'être ridicule; et, soudain, il aperçut en face de lui un monsieur en grande toilette qui le regardait. Ils se trouvaient si près l'un de l'autre que Duroy fit un mouvement en arrière, puis il demeura stupéfait: c'était lui-même, reflété par une haute glace en pied qui formait sur le palier du premier une longue perspective de galerie. Un élan de joie le fit tressaillir, tant il se jugea mieux qu'il n'aurait cru.

N'ayant chez lui que son petit miroir à barbe, il n'avait pu se contempler entièrement, et comme il n'y voyait que fort mal les diverses parties de sa toilette improvisée, il s'exagérait les imperfections, s'affolait à l'idée d'être grotesque.

Mais voilà qu'en s'apercevant brusquement dans la glace, il ne s'était pas même reconnu; il s'était pris pour un autre, pour un homme du monde, qu'il avait trouvé fort bien, fort chic, au premier coup d'oeil.

Et maintenant, en se regardant avec soin, il reconnaissait que, vraiment, l'ensemble était satisfaisant.

Alors il s'étudia comme font les acteurs pour apprendre leurs rôles. Il se sourit, se tendit la main, fit des gestes, exprima des sentiments: l'étonnement, le plaisir, l'approbation; et il chercha les degrés du sourire et les intentions de l'oeil pour se montrer galant auprès des dames, leur faire comprendre qu'on les admire et qu'on les désire.

Une porte s'ouvrit dans l'escalier. Il eut peur d'être surpris et il se mit à monter fort vite et avec la crainte d'avoir été vu, minaudant ainsi, par quelque invité de son ami.

En arrivant au second étage, il aperçut une autre glace et il ralentit sa marche pour se regarder passer. Sa tournure lui parut vraiment élégante. Il marchait bien. Et une confiance immodérée en lui-même emplit son âme. Certes, il réussirait avec cette figure-là et son désir d'arriver, et la résolution qu'il se connaissait et l'indépendance de son esprit. Il avait envie de courir, de sauter en gravissant le dernier étage. Il s'arrêta devant la troisième glace, frisa sa moustache d'un mouvement qui lui était familier, ôta son chapeau pour rajuster sa chevelure, et murmura à mi-voix, comme il faisait souvent: "Voilà une excellente invention." Puis, tendant la main vers le timbre, il sonna.
La porte s'ouvrit presque aussitot, et il se trouva en présence d 'un valet en habit noir, grave, rasé, si parfait de tenue que Duroy se troubla de nouveau sans comprendre d' où lui venait cette vague emotion: d'une inconsciente comparaison, peut etre, entre la coupe de leurs vetements. Ce laquais, qui avait des souliers vernis, demanda en prenant le pardessus que Duroy tenant sur son bras par peur de montrer les taches.
" Qui dois je presenter ?"
Et il jeta le nom derriere une porte soulevee, dans une salon où il fallait entrer.


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C'est un forum Atari ou astulu ici ?
hum

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