Et Up ! petite pause sur Mass Effect 2 histoire de tester cela. Quelques heures de jeu sur le dos pour le moment.
Pas vraiment de surprises les amis, c'est bien Rapture, notre bonne vieille Rapture, et peu de choses ont changé. Les chrosomes, les plasmides, l'ambiance, les magnétos... d'un côté, Bioshock 2 pourrait être considéré comme une grosse extension du 1er. Au moins on marche en terrain connu.
Ce "terrain connu" est assez ennuyant pour ceux qui, comme moi, ont terminé le jeu 3 ou 4 fois. Il faut attendre un petit moment avant que la partie trouve de l'intérêt ou se remettre dans le bain, je ne sais pas ce qui m'a le plus animé entre les deux.
Alors, premier changement de taille, vous êtes un protecteur. Non, pas spoiler, pas de secrets, c'est dit sur le site, sur la jaquette, et vous le savez dès les premières secondes de jeu. Le début est d'ailleurs franchement brutal, question scénario : si vous n'avez pas joué à Bioshock 1, évitez de commencer par le 2, vous risquez de passer à côté de plus de la moitié des références, en plus de ne pas comprendre ce que vous foutez là et quel est cet endroit.
En tant que protecteur, vous avez des armes en conséquent : vous commencez avec la oh combien amusante foreuse du Monsieur P classique, mais qui utilise son carburant à une vitesse folle (vite vite à améliorer), le canon à rivets du Rosy, et quelques autres en stock. Une nouveauté : un "pistolet à piratage", pour pirater à distance plutôt que d'être obligé d'être collé à la machine pour peu que vous ayez les munitions. Le piratage est devenu un jeu de réflexe assez basique plutôt que le puzzle d'avant (perso je trouve ça dommage) qui ne met pas le jeu sur pause (plus de piratage d'une tourelle sous le feu ennemi ou pour profiter de la bloquer entre-temps), mais en contrepartie le piratage permet de réussir le jeu de réflexe avec des bonus intéressants à la longue.
La difficulté du jeu est bien remontée en revanche, moi qui pensait le démarrer en difficile j'ai vite déchanté. Le problème étant surtout les petites soeurs : déjà qu'avant on devait se taper un gros balourd pour y accéder (le gros balourd étant toujours là), il faut maintenant ensuite amener la gosse à un cadavre pour qu'elle pioche de l'Adam, ce qui attire tous les chrosomes. Pour des raisons que je n'expliquerai pas (spoiler), les chrosomes n'en ont plus après les petites soeurs, ils arrivent tous pour vous seul. Ajoutez qu'il faille une deuxième récolte avant de valider, et enfin de ramener la petite soeur à une sortie où vous pouvez choisir entre la délivrer et la récolter (comme dans le premier). Notez que pour l'instant je n'ai fait que délivrer, mais "récolter" est proposé quatre fois (en la récupérant, après la première récolte, après la deuxième, avant de la sauver). J'imagine qu'on peut récolter plus d'adam si on la récolte après avoir pioché.
Et là, après s'être occupé de la petite soeur, voilà que rapplique la grande soeur. Autant vous dire que les protecteurs, en comparaison, c'est l'ennemi qui se fait les yeux bandés. Rapide, résistante, utilisant des plasmides et vous coursant où que vous soyez, même mort (retour à la vita-chambre) elle vous course encore. Je pense qu'il y a moyen de la fuir ou qu'elle vous quitte si le combat dure trop longtemps, mais je n'ai pas confirmé cela. Enfin bref, c'est "le gros machin" qui va vous pourrir après chaque petite soeur (je n'ai pas encore réussi à en faire une sans mourir).
Voilà pour un premier jet. Je continue encore un peu, puis je compte tester le multi. Je n'en sais pas grand chose, sinon qu'on a une évolution comparable aux FPS de guerre moderne (éléments à débloquer en montant en niveau).

« Nous avons propagé sur Extranet une histoire fabriquée de toutes pièces selon laquelle une certaine disposition d'étoiles, vue depuis la planète d'origine des butariens, formaient le visage d'une déesse galarienne.
Sans chercher à vérifier ces informations, certains ont décrété que c'était la preuve de l'existence de la déesse. Ceux qui notaient le manque de preuves se faisaient attaquer. »
— Legion, geth trolleur à portée galactique