Samurai Sword est un visual novel développé par Capcom sur Famicom Disk System, sorti le 15 novembre 1988 au Japon.
Le jeu a été traduit et patché en anglais par un groupe amateur en 2017, ce qui permet à nous pauvres non-japonisants d'en profiter.
Nous avons donc un vilain sorcier qui menace un monde médiéval-fantastique et nous sommes un héros qui part en quête d'une épée sacrée pour le vaincre. Il devra en même temps faire équipe avec un mage de lumière.
Un pitch qui casse clairement pas 3 pattes à un canard, même pour l'époque
Comme on doit nommer le héros au début du jeu, j'ai décidé de l'appeler Carl. C'est joli Carl. ça convient parfaitement à un héros vide de tout charisme.
Techniquement c'est pauvre. Les graphismes font un peu de peine à voir. Les trois quarts de l'écran sont noirs, l'illustration étant calée dans le coin supérieur gauche de l'écran.
Un visuel qui casse clairement pas 3 pattes à un canard, même pour l'époque
Le jeu est très court et assez facile. Même s'il occupe les deux faces du disque, il ne faudra qu'une après-midi à un joueur ordinaire pour finir les 4 chapitres (la forêt, le désert,
la cité futuriste,
le château volant).
Attention toutefois, il est possible de mourir. Dans ce cas on recommence au début du chapitre en cours.
La sauvegarde s'effectue uniquement quand on termine un chapitre, n'espérez pas quitter le jeu à n'importe quel moment pour y revenir au même endroit.
Que retenir de ce jeu? Qu'il casse clairement pas 3 pattes à un canard, même pour l'époque
C'est très moyen, dans tous les compartiments (technique, scénaristique, gameplayique). Il ne laissera de souvenir impérissable à personne. C'est franchement pas le jeu qu'on va ressortir 15 ans après avec une larme à l'oeil en repensant à tous ces bons moments.
Samurai Sword n'est pas spécialement mauvais, juste très faible et sans ambition. Rien ne fait ressortir ce jeu de la masse, hormis le nom de Capcom.
J'aurais payé ce jeu 2500 yen en neuf à l'époque j'aurais été dégoûté
Par contre si je l'avais fait inscrire sur une disquette pour 500 yen ça va ça aurait pu passer