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bonjour a tous g commentaire à faire sur hamlet de
shakespeare acte V scene 1 la scene du cimetière.mais g un probleme pr le plan!!! pouvez vous maidez svp?

HAMLET. Combien de temps un homme peut il etre en terre avant de pourir?
PREMIER FOSSOYEUR. Ma foi! s'il n' est pas pourri avant de mourir( et nous avons tous les jours des corps vérolé qui peuvent à peine supporter l' inhumation), il peut vous durer huit ou neuf ans. Un tanneur vous durera neuf ans.
HAMLET.Ah sa peau est tellement tanée par le metier qu'il a fait qu' elle ne prend pas l' eau avant longtemps; et vous savez que l' eau est le pire destructeur de votre corps mort, né de putain. Tenez!voici un crâne:ce crâne-là a été en terre vingt trois ans.
HAMLET. A qui était il?
PREMIER FOSSOYEUR. A un fou né de ces filles là. A qui croyez vous?
HAMLET. Ma foi! je ne sais pas.
PREMIER FOSSOYEUR. Peste soit de l' enragé farceur! Un jour, il m' a versé un flacon de vin sur la tête! Ce même
crâne, monsieur, était le crâne de Yorick, le bouffon du roi!
HAMLET. - Hélas ! pauvre Yorick !... Je l'ai connu, Horatio ! C'était un garçon d'une verve infinie, d'une fantaisie exquise ; il m'a porté sur son dos mille fois. Et maintenant quelle horreur il cause à mon imagination ! Le coeur m'en lève. Ici pendaient ces lèvres que j'ai baisées, je ne sais combien de fois. Où sont vos plaisanteries maintenant ?. vos escapades ?. vos chansons ?. et ces éclairs de gaieté qui faisaient rugir la table de rires ?. Quoi ! plus un mot à présent pour vous moquer de votre propre grimace ?.
plus de lèvres ?... Allez maintenant trouver madame dans sa chambre, et dites-lui qu'elle a beau se mettre un pouce de fard, il faudra qu'elle en vienne à cette figure-là ! Faites-la bien rire avec ça... Je t'en prie, Horatio, dis-moi une chose.
HORATIO. - Quoi, monseigneur ?.

HAMLET. - Crois-tu qu'Alexandre ait eu cette mine-là dans la terre ?.

HORATIO. - Oui, sans doute.

HAMLET. - Et cette odeur-là ?... Pouah ! (Il jette le crâne.)

HORATIO. - Oui, sans doute, monseigneur.

HAMLET. - A quels vils usages nous pouvons être ravalés, Horatio ! Qui empêche l'imagination de suivre la noble poussière d'Alexandre jusqu'à la retrouver bouchant le trou d'un tonneau ?.

HORATIO. - Ce serait une recherche un peu forcée que celle-là.

HAMLET. - Non, ma foi ! pas le moins du monde : nous pourrions, sans nous égarer, suivre ses restes avec grande chance de les mener jusque-là. Par exemple, écoute :
Alexandre est mort, Alexandre a été enterré, Alexandre est retourné en poussière ; la poussière, c'est de la terre ; avec la terre, nous faisons de l'argile, et avec cette argile, en laquelle Alexandre s'est enfin changé, qui empêche de fermer un baril de bière ?.
L'impérial César, une fois mort et changé en boue, Pourrait boucher un trou et arrêter le vent du dehors.
Oh ! que cette argile, qui a tenu le monde en effroi, Serve à calfeutrer un mur et à repousser la rafale d'hiver !
(Mais chut ! chut !... écartons-nous !... Voici le roi.
Entrent en procession des prêtres, etc.
Le corps d'ophélia, Laertes et les pleureuses suivent ; puis le Roi, la Reine et leur suite.
HAMLET, continuant. - La reine ! les courtisans ! De qui suivent-ils le convoi ?. Pourquoi ces rites tronqués ?. Ceci annonce que le corps qu'ils suivent a, d'une main désespérée, attenté à sa propre vie. C'était quelqu'un de qualité.
Cachons-nous un moment, et observons. (Il se retire avec Horatio.)

LAERTES. - Quelle Cérémonie reste-t-il encore ?.

HAMLET, à part. - C'est Laertes, un bien noble jeune homme ! Attention !

LAERTES. - Quelle Cérémonie encore ?.

PREMIER PRETRE. - Ses obsèques ont été célébrées avec toute la latitude qui nous était permise. Sa mort était suspecte ; et, si un ordre souverain n'avait dominé la règle, elle eût été placée dans une terre non bénite jusqu'à la dernière trompette. Au lieu de prières charitables, des tessons, des cailloux, des pierres eussent été jetés sur elle
Et pourtant on lui a accordé les couronnes virginales, l'ensevelissement des jeunes filles, et la translation en terre sainte au son des cloches.

LAERTES. - N'y a-t-il plus rien à faire ?.

PREMIER PRETRE. - Plus rien à faire : nous profanerions le service des morts en chantant le grave requiem, en implorant pour elle le même repos que pour les âmes parties en paix.

LAERTES. - Mettez-la dans la terre ; et puisse-t-il de sa belle chair immaculée éclore des violettes ! Je te le dis, prêtre brutal, ma soeur sera un ange gardien, quand toi, tu hurleras dans l'abîme.

HAMLET. - Quoi ! la belle Ophélia !

LA REINE, jetant des fleurs sur le cadavre. - Fleurs sur fleur ! Adieu ! J'espérais te voir la femme de mon Hamlet.
Je comptais, douce fille, décorer ton lit nuptial et non joncher ta tombe.)
LAERTES. - Oh ! qu'un triple malheur tombe dix fois triplé sur la tête maudite de celui dont la cruelle conduite t'a privée de ta noble intelligence ! Retenez la terre un moment, que je la prenne encore une fois dans mes bras.
(Il saute dans la fosse.) Maintenant entassez votre poussière sur le vivant et sur la morte, jusqu'à ce que vous ayez fait de cette surface une montagne qui dépasse le vieux Pélion ou la tête céleste de l'Olympe azuré.

HAMLET, s'avançant. - Quel est celui dont la douleur montre une telle emphase ?. dont le cri de désespoir conjure les astres errants et les force à s'arrêter, auditeurs blessés d'étonnement ?. Me voici, moi, Hamlet le Danois !
(Il saute dans la fosse. )

LAERTES, l'empoignant. - Que le démon prenne ton âme !

HAMLET. - Tu ne pries pas bien. ôte tes doigts de ma gorge, je te prie. Car, bien que je ne sois ni hargneux ni violent, j'ai cependant en moi quelque chose de dangereux que tu feras sagement de craindre. A bas la main !.

LE ROI. - Arrachez-les l'un à l'autre.

LA REINE. - Hamlet ! Hamlet !

HORATIO. - Mon bon seigneur, calmez-vous. (Les assistants les séparent, et ils sortent de la fosse.)

HAMLET. - Oui, je veux lutter avec lui pour cette cause, jusqu'à ce que mes paupières aient cessé de remuer.

LA REINE. - ô mon fils, pour quelle cause ?.
HAMLET. - J'aimais Ophélia. Quarante mille frères ne pourraient pas, avec tous leurs amours réunis, parfaire la somme du mien. (A Laertes.) Qu'es-tu prêt à faire pour elle ?.

LE ROI. - Oh ! il est fou, Laertes.

LA REINE. - Pour l'amour de Dieu, laissez-le dire !

HAMLET. - Morbleu ! montre-moi ce que tu veux faire.
Veux-tu pleurer ?. Veux-tu te battre ?. Veux-tu jeûner ?.
Veux-tu te déchirer ?. Veux-tu avaler l'Issel ?. manger un crocodile ?. Je ferai tout cela... Viens-tu ici pour geindre ?.
Pour me défier en sautant dans sa fosse ?. Sois enterré vif avec elle, je le serai aussi, moi ! Et puisque tu bavardes de montagnes, qu'on les entasse sur nous par millions d'acres, jusqu'à ce que notre tertre ait le sommet roussi par la zone brûlante et fasse l'ossa comme une verrue !
Ah ! si tu brailles, je rugirai aussi bien que toi.


Voilà ça c' est le texte intégral mais il ne faut pas prendre en compte la parti ke j' ai mise entre paranthése à partir de mais chut, chut jusqu' a non joncher ta tombe pour faire le commentaire.
Voila mon probleme c ke g des idées mais je narive pa a les assemblés pr faire des parties et je ne sais pas comment les assemblés.
mes idées sont:deja a prpos de la mort d' ophélie on remarque un melange de douleur et de colere de la part d' hamlet, c la premiere fois quil avoue quil l' aime, mais il est tres en colere envers laerte il lui reproche d' en faire trop mais il est peut etre aussi jaloux de lui il y a une possibilité d' incenste entre laerte et ophelie leur relation frere- soeur lui rapelle linceste de sa mere et de son oncle( on peut imaginer qu' il souffre du complexe d' oedipe), ensuite on remarque une dimension comique au texte avec les fossoyeurs.
Ce texte est aussi une grande reflexion sur la mort et sur la vanité de lexistence, c un petit remake de "be or not to be", on remarke k' hamlet est totalement fasciner par la decomposition humaine et par l' effet egalisateur de la mort car il compare cesar qui devient de la boue à yorick le bouffon mais c' est aussi un texte ki reflete le baroque avec le cimetiere qui lui montre " memento mori" souviens toi ke tu dois mourir
POUVEZ VOUS MAIDEZ A FAIRE UN PLAN AVEC D PARTIES EGALES OU JE PEUT TOUT TRAITER JE VOUS REMERCI.