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Salut j'ai une dissertation en français, mais le probleme c'est que je n'en n'est jamais fait et je sait pas comment faire, le sujet est le suivant:
Dans un développement construits et illustré d’exemples, vous expliqueriez quels peut-être l’importance des premières lignes d’un roman et quel rôles elles jouent dans l’envie que le lecteur aura de poursuivre ou non sa lecture ?
ce que je voudrais c'est avoir un plan pour ma dissertation est quelques idées merci d'avance.

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ben commence par donner toi même quelques idées, ya pas besoin de savoir faire une dissertation pour déjà réfléchir au sujet
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Ad impossibilia nemo tenetur

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oui j'ai quelques idées mais le probleme c'est que pour l'introduction je ne sait pas comment faire

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ah ok, parce que dans ton 1er post tu disais que tu voulais qu'on te donne un plan, or un plan se construit à partir d'idées, donc mets les nous ici et on pourra t'aider à les regrouper dans un plan

Pour l'introduction, il ya 4 parties
- une accroche qui a pour but d'attiser la curiosité de ton lecteur, ça peut être une citation, une référence à une oeuvre...
- un petit paragraphe ou tu définis les termes du sujet et où tu tentes une première approche de celui-ci
- une problématique ou tu cernes les enjeux du sujets, tu poses une question à laquelle toute ta dissertation sera la réponse
- une annonce de plan avec grand 1/ grand 2/ et grand 3/

mais pour trouver la problématique et le plan il nous faut déjà tes idées
lis surtout ceci : topics/60243-notice-dissertons qui est très bien fait
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Ad impossibilia nemo tenetur

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oui

mais l'intro par conséquent, tu peux pas la faire tout de suite, pas sans tes idées et surtout la problèmatique... c'est pas un bout de texte bateau, histoire d'introduire le reste... c'est elle qui compte le plus hehe
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--- Un sourire est une clef secrète qui ouvre bien des coeurs.---

Un kangourou qui fait des bonds va plus vite qu'une tortue qui ne fait pas de bonds.

--- Life is so beautiful that death has fallen in love with it, a jealous, possesive love that grabs at what it can ---

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mes idées sont les suivantes: je vais dire que les première ligne d'un roman c'est ce qui permet au lecteur de rentré dans l'histoire, et ces lignes vont joué un roles important car ces sa qui va donné envie au lecteur de continué à lire ou non.
Pour ce qui est des exemples, je vais mettre "Monsieur Malaussène" de Daniel Pennac. Les premières lignes sont :
" L'enfant était cloué à la porte comme un oiseau de malheur. Ses yeux pleine lune étaient ceux d'une chouette.
Eux, ils étaient sept, et montaient les escaliers quatre à quatre. Bien entendu, ils ignoraients que cette fois-ci on leur avait cloué un gosse sur la porte. Ils croyaient avoir tout vu et couraient donc vers la surprise. Deux paliers encore et un petit Jésus de six ou sept ans leur barrerait le passage. Un bébé-dieu cloué vif sur une porte. Qui peut imaginer une chose pareille ?
Belleville leur avait déjà tout fait, que pouvait-on leur faire encore (...) ?"

Comment ne pas vouloir lire la suite après ça ?

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Attention, les exemples à fournir dans une dissertation ne doivent pas être des extraits entiers, mais plutôt "comme nous dit Machin dans Truc", ou autre...
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pour l'introduction on m'a dit qu'il faut annoncé le plan et qu'il ne faut pas argumenté confus j'ai besoin d'aide pour l'introduction je ne comprend pas

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Oui, c'est exactement ce que t'indique sabrina au-dessus, mais elle te propose quelque chose de beaucoup plus riche qu'un simple plan. En fait, dans l'introduction, tu ne fais que partir d'un existant (citation, oeuvre, état de faits...) et où tu indiques la façon dont tu vas traiter le sujet (plan).
Concrètement, en reprenant et en expliquant en détaillé le modèle de sabrina (que je rappelle pour plus de lisibilité) :
Pour l'introduction, il ya 4 parties
- une accroche qui a pour but d'attiser la curiosité de ton lecteur, ça peut être une citation, une référence à une oeuvre...
- un petit paragraphe ou tu définis les termes du sujet et où tu tentes une première approche de celui-ci
- une problématique ou tu cernes les enjeux du sujets, tu poses une question à laquelle toute ta dissertation sera la réponse - une annonce de plan avec grand 1/ grand 2/ et grand 3/

- L'accroche te permet de te lier à l'existant. Une citation peut être une solution, mais la tienne est trop longue et peu adaptée (en fait, il ne faut pas une citation qui serve d'exemple, ça, c'est à utiliser dans les parties de la dissert, pas dans l'intro... il faut mieux une citation incisive, mais si tu n'en as pas sous la main, ce n'est pas grave). Tu peux aussi partir plus géréralement d'une oeuvre, d'un écrivain, ou d'une idée générale comme "Il est souvent dit que l'incise d'un roman est décisive sur le choix du lecteur de continuer ou non l'aventure à laquelle l'invite l'auteur.".

- Le paragraphe où du définis les termes du sujet n'est pas forcément à placer dans l'intro, surtout si ça fait long. Dans ton cas, ce n'est pas forcément nécessaire. Ca devient indispensable lorsqu'il y a des termes qui portent à confusion, ou, tu verras plus tard, en philo. Ca sert à partir sur les mêmes définitions que ton prof (ou qu'un quelconque lecteur) avant de commencer à attaquer ton sujet. Et c'est aussi bien utile pour prouver à ton prof que tu t'es documentée (parce qu'il est fréquent d'être certain de connaître la définition d'un terme et en fait de faire un hors sujet).

- La problématique n'est pas difficile, c'est l'énoncée du sujet, en la reformulant à ta sauce. Par exemple, ici (en continuant la phrase que j'ai donnée plus haut) "Quel est l'impact de cette incise, de ces premiers mots sur le désir du lecteur ? Quelles sont les techniques dont dispose l'écrivain pour attirer l'attention ?"

- L'annonce du plan se fait de façon simple. Tu prépares le lecteur au déroulement de ton argumentation : "Nous verrons au travers d'exemples concrets quelles peuvent être ces techniques et l'impact qu'elles peuvent avoir sur le lecteur".

Concrètement, c'est une dissertation ou tu n'as pas à débattre de deux opinions différentes (le sujet aurait pu être "est-ce que les premières lignes sont importantes et pourquoi ?", là il aurait fallu peser le pour et le contre... mais ici, on sait que les premières phrases sont importantes, à toi d'expliquer pourquoi à travers des exemples).

Les exemples doivent être tirés de la littérature étudiée, mais aussi des livres que tu as apprécié. Même pour enfants, il est intéressant de se demander ce qui pousse à la lecture quelle que soit la circonstance.

Pour t'aider dans tes recherches, je te propose déjà les différents types d'ouvertures (on appelle ça un "incipit") de romans. A toi de trouver les exemples à associer :

Je te propose de faire un tour sur WikiPedia, à la définition de incipit : http://fr.wikipedia.org/wiki/Incipit
Incipit "in medias res" :
On rentre immédiatement dans l'action. Le lecteur est basculé immédiatement dans l'histoire avant même que le décor ne soit planté.
On peut y rentrer dans une action brute (il se passe quelque chose), ou dans un dialogue.

Incipit descriptif :
On pose un décor, on installe le lecteur dans une ambiance. Le décor peut être visuel (ce qui est le plus classique), sonore, olfactif, ou n'importe quoi d'autre, mais il fait appel aux sens, à quelque chose qui va éveiller à la fois des souvenirs et la construction d'un nouvel univers.



Petite note pour le théâtre (il ne faut pas oublier que le théâtre est plus souvent lu que vu, et que certaines pièces n'ont même pas été écrites pour être jouées !) :
on retrouve ces mêmes fonctionnements. Une pièce peut être ouverte directement par un dialogue (in medias res), par une didascalie d'action (in medias res), une didascalie descriptive (description), un monologue descriptif (description - exemple : Antigone de Anouilh).


A tritre d'information et de curiosité (ça ne fait pas de mal d'en parler, même si c'est moins facile à aborder), il existe un troisième type d'incipit, que les membres de l'Oulipo ont particulièrement utilisé, c'est celui qui est inclassable. Là, je vais de donner quelques exemples, sinon, tu ne vas pas comprendre.
Le méta-incipit (l'incipit qui parle de l'incipit), comme nous le propose Italo Calvino dans Si par une nuit d'hiver un voyageur (1979 si mes souvenirs sont bons) Le roman commence dans une gare de chemin de fer, une locomotive souffle, un sifflement de piston couvre l'ouverture du chapitre, un nuage de fumée cache en partie le premier alinéa. Dans l'odeur de gare passe une bouffée d'odeur de buffet. Quelqu'un regarde à travers les vitres embuées, ouvre la porte vitrée du bar, tout est brumeux à l'intérieur, comme vu à travers des yeux de myope ou que des escarbilles ont irrités. Ce sont les pages du livre qui sont embuées, comme les vitres d'un vieux train ; c'est sur les phrases que se pose le nuage de fumée. Soir pluvieux ; l'homme entre dans le bar, déboutonne son pardessus humide, un nuage de vapeur l'enveloppe ; un coup de sifflet s'éloigne le long des voies luisantes de pluie à perte de vue.

Cest extrait est le roman lui-même, ce n'est pas une étude ou quoi que ce soit. C'est une desctructuration des habitudes. Les membres de l'Oulipo en sont friands (si tu veux plus de détails sur l'Oulipo, n'hésite pas à demander).

Il y a aussi, dans ce sac à tout mettre, l'incipit décalé. L'auteur ouvre son roman sur quelque chose qui n'a rien à voir. Juste pour le plaisir. Quelque chose qui n'interviendra plus par la suite, ou alors dans une autre forme. Je n'ai pas d'exemple de ça par contre.

On trouve ici aussi les incipit qui reprennent une autre oeuvre. Un poème cité, par exemple.
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Merci pour vos aides tout ceci me sera bien utile, je vais éssayé de mettre ma dissertation en ligne se soir, vous me dirais ce que vous en penserais, mais bien sur si vous avait des proposition d'exemple elles son les bien venu

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(pour les exemples, c'est pas dur, tu prends les livres de ta bibliothèque perso que tu as lu, et tu regardes comment ça commence)
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voici le début si vous avit quelques idées elles sont les bienvenu parce que la je suis en manque d'idées



Dans un développement construits et illustré d’exemples, vous expliqueriez quels peut-être l’importance des premières lignes d’un roman et quel rôles elles jouent dans l’envie que le lecteur aura de poursuivre ou non sa lecture ?

Considérons le début d’un roman comme un texte, un objet qui matérialise la parole. Ainsi le message que l’auteur veut transmettre à son lecteur prend forme, il se serait comme durcit, Le texte est comme un objet qui médiatise la relation entre l’auteur et le lecteur. Les deux interlocuteurs sont séparés par cet objet qui vient s’intercaler comme un écran entre eux. Il n’y a pas un jeu de questions et de réponses comme dans la parole vivante, l’auteur ne peut pas voir à qui il adresse son message, et le lecteur ne peut pas voir qui lui adresse ce qu’il lit.
Ce qui pousse l’enfant à continué un dessin, ou un puzzle qu’il a commencé c’est sa motivation a voir le résultat final, pour le lecteur c’est la même chose, quand il commence un roman ce qu’il le motive à continué c’est de connaître la fin de savoir ce qu’il va se passé, ce que l’auteur cherche à lui transmettre. Il est souvent dit que l’incipit d’un roman est décisif sur le choix du lecteur de continuer ou non l’aventure à laquelle l’auteur l’invite. Quel est l’impacte de cet incipit, de ces premières phrases sur le désir du lecteur ? Quelles sont les techniques dont dispose l’écrivain pour attirer l’attention du lecteur ?

Les premières lignes d’un roman constituent la première impression du lecteur, en général elle plante le décor, les personnages, elles sont une indication du genre du roman (polar, histoire vrai…). Elles donnent aussi un premier aperçu du style de l’auteur.
On nomme les premières phrases d’un roman incipit, celui-ci répond généralement à trois caractéristiques, il informe en mettant en place les lieux, les personnages et la temporalité du récit, nous pouvons voir ce genre d’incipit dans le roman de Gustave Flaubert « Salammbô » (1862) celui-ci commence par « C’était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d’Hamilcar ».
Il intéresse par divers procédés techniques, comme par exemples l’utilisation de figures de style, ou bien quand le roman début dans le feu de l’action, « L’étranger » (1942) D’Albert Camus commence par une mauvaise nouvelle, une chose qui habituellement ce dit au cour de l’histoire « Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier je ne sais pas. ».
La dernière caractéristiques est celle qui nous le contrat de lecture en indiquant au lecteur le code qu’il doit utiliser dans le cadre de sa lecture, il place ainsi différents signes annonciateurs du genre littéraire auquel il appartient.


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C'est pas mal, mais pour l'instant ça fait un peu copié/collé de documents récupérés. Il reste beaucoup de fautes de français et, dernier point, le début de ton intro est déjà trop engagée... Il faut mieux partir d'une généralité (même si elle paraît un peu banale) sur les romans, puis de partir sur les incipits, puis sur la problématique. Genre "Les romans, les livres en général, ont la faculté de nous faire entrer dans un univers particulier décidé par l'écrivain. [Ici, on place la problématique, reformulée :] On dit souvent que tout se joue dès les premiers mots. Qu'en est-il vraiment, et quels artifices sont à disposition de l'auteur pour accaparer l'attention de son lectorat ?
C'est un exemple très court, mais juste pour te montrer que ton début est un peu brutal.
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sara13
vous expliqueriez quels peut-être l’importance des premières lignes d’un roman et quel rôles elles jouent dans l’envie que le lecteur aura de poursuivre ou non sa lecture ?

Nil
"Quel est l'impact de cette incise, de ces premiers mots sur le désir du lecteur ? Quelles sont les techniques dont dispose l'écrivain pour attirer l'attention ?"


Attention, avant que vous lisiez la suite, je tiens à préciser que c'est pas très organiser et que tout ne sera peut-être pas utile pour traiter le sujet smile

C'est peut-être trop tard, mais je voulais préciser que, selon moi, la question est plus large que la problématique que Nil a proposée (cf. ma première citation, celle de l'intitulé du sujet). Le sujet ne mentionne-t-il pas également l'importance de l'incipit de façon plus générale ? (ie. pas nécessairement en relation avec le désir que ressent le lecteur de découvrir la suite du livre. A supposer bien sûr qu'il existe des intérêts différents que celui-ci. Par exemple le fait de "poser le décor" ou bien l'atmosphère, ou je ne sais quoi d'autre. Pour l'installation de l'atmosphère, l'incipit de la pièce de Ionesco Le Roi se meurt est très intéressant : on voit bien qu'on est dans l'absurde d'une part, que ce soit dans les didascalies de présentation/description/action ou dans le début du dialogue, et c'est la même chose pour le thème de la dégénérescence, de l'anomalie, de la fin, de la mort (sans oublier qu'on connaît le titre). En plus, le début est intrigant, justement... Si tu n'as pas rendu ton devoir, sara13, tu pourrais emprunter ou acheter ce livre et en lire au moins les premières pages jusqu'à l'annonce au roi de sa mort, si jamais tu as envie de le prendre en exemple. En plus, cette pièce a comme particularité le fait que, mis à part tout ce qui se dit avant l'annonce au roi de sa mort, l'action est purement et simplement l'agonie du roi. On peut rapprocher ça des tragédies, où presque systématiquement on peut dire dès le début qu'une grande partie des personnages va mourir -- cf. Antigone d'Anouilh, où c'est même explicitement annoncé par le choeur dans le monologue d'exposition --, mais à la différence des tragédies, on ne voit pas les péripéties qui vont conduire à la mort, mais le déroulement de la mort elle-même)

Dernière chose, sara13, fais attention à ton orthographe. Garde toujours un temps minimum (10 minutes au moins) pour te relire et corriger les éventuelles fautes de français (construction des phrases, etc...) et d'orthographe (en particulier les fautes d'accord dont tu sembles être une adepte). Attention en particulier à tes verbes du premier groupe. Tu mets souvent le participe passé (en -é) lorsqu'il s'agit en fait d'un infinitif (en -er). Le petit truc pour pas te tromper, c'est d'essayer de remplacer tous tes verbes du premier groupe par un verbe du 2ème (ou 3ème) groupe, par exemple "finir" : tu verras ainsi si tu t'es trompée ou non.

Il y a aussi, dans ce sac à tout mettre, l'incipit décalé. L'auteur ouvre son roman sur quelque chose qui n'a rien à voir. Juste pour le plaisir. Quelque chose qui n'interviendra plus par la suite, ou alors dans une autre forme. Je n'ai pas d'exemple de ça par contre.


Nil> Est-ce que tu classerais dans les incipit décalés le poème d'ouverture d'Alice au pays des Merveilles ? C'est un poème de Lewis Carrol qui raconte brièvement l'origine de l'écriture d'Alice (avec quelques traits devant caractériser l'oeuvre, vraiment très brièvement évoqués). Si tu le veux en entier, y a pas de pb.

Ah, et dans les types d'incipit (mais je sais pas si tu les classes dans les incipit décalés), il y a ceux où quelqu'un va parler du récit. Parfois, c'est appelé rien du tout ou "prologue", voire "préface" (sachant que pour préface c'est plutôt quand l'auteur -- fictif ou non -- s'exprime), si je ne m'abuse (donc je sais pas si on peut vraiment appeler ça des incipit(s?) confus). Par exemple, le prologue dans Le Tour d'écrou, d'Henry James, où des gens discutent autour de la cheminée et se racontent des histoires, et l'un des personnages se propose de raconter 1 histoire véridique de fantômes, qui se trouve dans un manuscrit écrit de la main d'une gouvernante qui a vécu les faits, manuscrit qui lui a lui-même été transmis par une connaissance.
Selon l'oeuvre, ce type d'incipit aura un effet différent, montrera quelque chose de différent.
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I wanna... bioman, bioman, défenseur de la teeeerrrreee

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Nil> Est-ce que tu classerais dans les incipit décalés le poème d'ouverture d'Alice au pays des Merveilles ? C'est un poème de Lewis Carrol qui raconte brièvement l'origine de l'écriture d'Alice (avec quelques traits devant caractériser l'oeuvre, vraiment très brièvement évoqués). Si tu le veux en entier, y a pas de pb.

Peut être... je ne m'en souviens plus... après, est-ce un prologue, une postface, ou vraiment le début du roman ?
Normalement le prologue (et encore moins la préface) ne font pas partie du récit, donc ce n'est pas l'incipit. Cela dit, il arrive que certains prologues puissent être à prendre en compte comme tels (mais on entre dans des cas très précis, c'est sujet à discussion...)

Et pour ta remarque, effectivement, j'ai resserré le sujet sans m'en rendre compte... après, est-ce que ça a vraiment un impact sur l'organisation de la dissert, je ne suis pas certain, on peut très bien dire que "vous expliqueriez quels peut-être l’importance des premières lignes d’un roman" a d'abord une incidence sur la perception du roman par le lecteur, et après détailler "l'importance" en fonction de ça... C'est un peu une façon de me récupérer tant bien que mal, mais je pense qu'au final on ratisse le même spectre d'informations.
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En tout cas, il est vrai qu'en général, si tu enlèves le prologue ça ne t'empêche pas de comprendre le récit, néanmoins il apporte souvent quelque chose, et en particulier dans le cas du Tour d'écrou, c'est lui qui va donner envie au lecteur de lire la suite (sachant qu'il n'y a même pas écrit "prologue" avant... il s'agit simplement d'un chapitre non numéroté smile). Bon, c'est trop compliqué tout ça sad.

Pour ce qui est du sujet du devoir, je pense aussi que, dans ce sujet précis, ta réduction ne faisait pas perdre grand chose. Je tenais simplement à signaler cet oubli, et à expliquer à sara13 qu'il fallait faire très attention à ne pas oublier une partie du sujet dans une dissertation smile.

Voilou hehe.

HS : j'ai compris pourquoi tant de boulets viennent ici, ou tout simplement tant de personnes postent pour la première fois dans le forum scolaire... Si on tape forum scolaire dans google, c'est la première réponse !!! eek
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I wanna... bioman, bioman, défenseur de la teeeerrrreee

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(ah ouais effectivement grin et je ne sais pas toi, mais moi, là, en une semaine j'ai 5 personnes qui m'ont ajouté à leurs contacts MSN pour ça triso [bon, sur les 5, il y en a deux qui l'on fait "parce qu'une adresse avec plop/prout c'était délire" et une autre "comme ça"... ceux qui me saoulent, je les envoie péter sur le forum, mon MSN à moi il n'est pas fait pour ça embarrassed)
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ben t'as pas besoin de le laisser trainer sur le site, dans ce cas tongue (sinon c clair qu'une adresse en plopprout c'est délire ! trilove)
Moi y a personne qui m'aborde comme ça sur msn mourn (en même temps ça m'évite d'avoir affaire à des boulets, mais bon triso)
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I wanna... bioman, bioman, défenseur de la teeeerrrreee

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Salut tout le people !! J'aurais besoin de votre aide !! En ce moment, je dois réaliser une dissertation, notre première dissert !! Le sujet est : est-ce-qu'une bonne histoire suffit à faire un bon roman ?!
J'ai fait mon plan qui est :
I / Une bonne histoire est essentielle pour créer un bon roman
A/ qu'est-ce-qu'une bonne histoire?
B / déroulement de l'histoire
C/ le thème amoureux est important pour faire un bon roman

II/ Une importance du style dans la création d'un bon roman
A/ différents styles évoqués dans un bon roman
B/ émotions créees pas le lecteur (registres ...)

Voila mon plan ... Serait-ce possible que vous m'aidiez ? savoir si mon plan est correct et me donner qques arguments principalement pour mon grand I/ parce que je n'ai vraiment aucune idée !! C'est ma première dissert. et je trouve ça assez difficile !!
Merci d'avance!! Répondez moi SVVP !! A bientot

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Tu peux aussi essayer de voir s'il n'y a pas des romans très prenants qui sont bâtis sur des histoires très simples. Je trouve que c'est une bonne idée de se poser la question de ce qu'est-ce qu'une bonne histoire (parce qu'à mon avis, toute la problématique est là... j'irais même jusqu'à dire que toute histoire peut être bonne, c'est sa présentation... donc finalement un bon roman ferait une bonne histoire, et pas forcément l'inverse hehe, mais bon, c'est un avis très personnel (un peu comme on peut avoir un film magnifique mais qui finalement ne raconte rien... c'est quelque chose qu'a essayé l'Oulipo, tu peux peut-être chercher de ce côté)).
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Merci beaucoup pour cette idée !! Je pense que ceci va m'aider ! Merci encore ! Sinon moi j'avais trouvé comme argument : une bonne histoire est quelque chse de captivant , qui incite le lecteur . La personne qui décide de prendre un livre, c'est qu'elle veut connaître la fin, rien qu'en lisant la 1ère page ! Mais le problème c'est que dans mon A/ je n'est que ça à dire ! Plus l'argument que vous m'aviez donné ! Je vais faire le nécessaire pour que cette partie sois un peu plus complète ! Si quelqu'un aurait encore d'autre idées sur : "qu'est-ce-qu'une bonne histoire?" surtout n'hésitez pas ! Merci ! ++ grin

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Essayer aussi de voir pourquoi les grandes sagas ont marché, aurpès de quel public... (La guerre des étoiles, le seigneur des anneaux, Harry Potter, Dune, les Rougons Macquart...) la façon de bâtir une saga nous explique beaucoup sur ce qui va marcher (habituellement, on aime se retrouver dans une histoire, mais sans s'en rendre compte. Si l'invitation est trop directe, ça casse le charme. S'il n'y a aucun parallèle entre le lecteur et l'histoire, il devient difficile de se passionner pour quelque chose - à moins d'avoir voulu aller plus loin, mais ce n'est pas Monsieur-Tout-Le-Monde qui fait cette démarche).
Tout ça est valable non seulement en terme de littérature, mais aussi de cinéma, de télévision, d'exposition, de musique... il y a forcément quelque chose qui va faire que "c'est bon" (après, ce "bon" peut différer suivant les gens, les cultures...), et à moins de vouloir volontairement donner une chance à l'oeuvre malgré un début difficile, beaucoup de choses se jouent lors du premier contact. Il est des manifestations de l'art où on est forcé de continuer (tout ce qui est spectacle vivant), ce qui fait que l'auteur peur jouer là-dessus, avoir un début chiant à mourir. Les gens resteront, ils ont payé leur place. Mais pour un disque, un livre, une vidéo, on peut couper quand on veut, donc il y a un réel besoin d'accaparer l'attention.
(Attention, la première page n'est pas la seule façon d'accaparer. La critique entendue, le conseil de proches, l'immersion préalable [publicité, reportages, interviews...] peut mettre la personne réceptrice dans un état de curiosité qui va la pousser à poursuivre malgré tout parce qu'elle aura eu une espèce de "pré formattage" de son goût).
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Hum, pour moi, un prologue a toujours fait partie du récit... tu es sûr de ce que tu dis Nil ? confus
Edit : et ça m'étonnerait fortement que le théâtre soit en règle générale plus souvent lu que vu, même si certes il y a des pièces de théâtre qui sont juste des exercices de style. Il y a certainement beaucoup plus de pièces qui n'ont pas été écrites pour être lues que de pièces qui n'ont pas été écrites pour être jouées. Évidemment la plupart du temps elles sont écrites pour les deux, mais bon ^^
D'ailleurs pour moi une pièce dont le texte commence par une didascalie descriptive de trois pages mais qui commence au beau milieu d'un dialogue, ça rentrerait dans in media res, car (contrairement au prologue tongue) la didascalie ne fait pas partie du « récit », si tant est qu'on puisse parler de récit pour du théâtre
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« Le bonheur, c'est une carte de bibliothèque ! » — The gostak distims the doshes.
Membrane fondatrice de la confrérie des artistes flous.
L'univers est-il un dodécaèdre de Poincaré ?
(``·\ powaaaaaaaaa ! #love#

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Edit : et ça m'étonnerait fortement que le théâtre soit en règle générale plus souvent lu que vu, même si certes il y a des pièces de théâtre qui sont juste des exercices de style. Il y a certainement beaucoup plus de pièces qui n'ont pas été écrites pour être lues que de pièces qui n'ont pas été écrites pour être jouées. Évidemment la plupart du temps elles sont écrites pour les deux, mais bon ^^

Je ne parle pas du fait qu'elles soient écrites pour être lues ou pas (ce qui est parfois le cas), mais du fait qu'en pratique elles soient plus souvent lues que vues... il suffit de voir la désertion des salles de théâtre pour s'en rendre compte (et les grands classiques ne sont finalement presque plus donnés à de rares exceptions près, devenant souvent de gros projets).
Hum, pour moi, un prologue a toujours fait partie du récit... tu es sûr de ce que tu dis Nil ?

Ben tout dépend du prologue... il peut s'agir d'un rappel d'une situation antérieure, d'une explication de l'auteur... mais c'est vrai que c'est plus souvent déjà du récit qu'une préface par exemple (enfin, il faudrait probablement avoir l'avis soit d'un prof de français soit celui d'un éditeur pour savoir comment c'est considéré).
D'ailleurs pour moi une pièce dont le texte commence par une didascalie descriptive de trois pages mais qui commence au beau milieu d'un dialogue, ça rentrerait dans in media res, car (contrairement au prologue ) la didascalie ne fait pas partie du « récit », si tant est qu'on puisse parler de récit pour du théâtre

Pour moi, ça dépend clairement de l'objectif de la pièce, si elle est destinée à être lue ou simplement à être vue. Mais dans le rapport au lecteur, c'est bien la didascalie descriptive qui est le premier contact avec l'oeuvre. Donc ça se défend.
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Ben j'avais bien compris, mais précisément je ne pense pas qu'en pratique les pièces soient plus souvent lues que vues... tu connais beaucoup de gens qui lisent du théâtre comme ça, régulièrement, comme si c'était du roman ? moi pas. Certes, les gens lisent du théâtre, occasionnellement (enfin je pense quand même que beaucoup de personnes n'en lisent absolument jamais) ; peut-être même que certaines personnes en lisent plein juste pour le plaisir, mais bon ça reste marginal à mon avis.
Et pour la didascalie descriptive, ben si tu veux, mais c'est quand même exactement le contraire de ce que tu as dit sur le prologue cheeky.

Mais je ne comprends pas pourquoi tu rapproches prologue et préface, selon moi ça n'a absolument aucun rapport. Déjà, une préface n'est très souvent pas de l'auteur ; d'autre part elle correspond souvent à une édition particulière du livre (peut donc varier suivant les éditions et rééditions), et ensuite, de toute façon, une préface est une sorte de commentaire sur l'œuvre ; quand elle est de l'auteur ça peut par exemple consister à raconter dans quelles circonstances il a écrit ce bouquin, pour qu'on comprenne un peu mieux certains aspects par exemple. Dans tous les cas, elle est écrite après que l'œuvre est achevée, même si ça peut être peu de temps après. Autre différence importante, en règle générale personne ne lit la préface, ou alors après avoir lu le livre (oui, je fais exprès de généraliser abusivement grin), donc ça ne risque pas d'être le premier contact du lecteur avec l'œuvre, surtout que — et en fait c'est la différence qui résume toutes les autres — la préface ne fait *pas* partie de l'œuvre dont elle est la préface happy.

Sinon, un prologue, par définition ça peut être un peu n'importe quoi, ça peut notamment ne pas faire partie du récit principal voire ne pas être dans le même genre narratif que la suite, mais par définition c'est aussi censé être la première chose que tu lis, donc...

Edit : après vérification, en fait le terme de prologue a l'air d'être parfois employé dans la littérature d'essais (je ne sais pas comment ça s'appelle cheeky) comme plus ou moins synonyme d'« avant-propos » ou d'« introduction ». Dans ce que j'ai dit je pensais uniquement à ce qu'on appelle prologue dans la littérature de fiction (« première partie d'une oeuvre littéraire ou artistique présentant des événements antérieurs à l'action proprement dite »), mais en l'occurrence le sujet portait sur la fiction non ? euh tiens en fait c'est encore plus restrictif que ça, ça parle du ROMAN, donc il y a au moins 3 demi-posts hors-sujet depuis le début du topic on dirait cheeky
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Oui, j'ai réalisé après qu'on débordait du cadre roman, parce que j'ai failli dire beaucoup de choses que tu as dit là, mais je me suis rendu compte qu'on avait dévié du sujet grin
Sinon, pour le théâtre vu/lu, en fait, il faudrait faire un sondage cheeky
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Sally :
D'ailleurs pour moi une pièce dont le texte commence par une didascalie descriptive de trois pages mais qui commence au beau milieu d'un dialogue, ça rentrerait dans in media res, car (contrairement au prologue tongue) la didascalie ne fait pas partie du « récit », si tant est qu'on puisse parler de récit pour du théâtre

C'est au metteur en scène de décider comment retranscrire cette didascalie au lecteur. Ainsi, si cette retranscription est faite avant le premier dialogue par divers jeux de scène, alors on ne rentre alors pas "in media res".
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I'm on a boat motherfucker, don't you ever forget

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Oui enfin si ça décrit le décor et les personnages (c'est ce que je voulais dire par didascalie descriptive), généralement on ne les montre pas « par divers jeux de scène » avant le début ^^
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Membrane fondatrice de la confrérie des artistes flous.
L'univers est-il un dodécaèdre de Poincaré ?
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Sally :
Oui enfin si ça décrit le décor et les personnages (c'est ce que je voulais dire par didascalie descriptive), généralement on ne les montre pas « par divers jeux de scène » avant le début ^^

Oui mais le décor et l'aspect des personnages sont aussi visibles par le spectateur avant que les dialogues ne débutent.
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Pas forcément avant, ça peut être en même temps ; ça peut être après aussi d'ailleurs, ça se fait de commencer rideau fermé. C'est même assez fréquent qu'une pièce commence en pleine action et ce n'est sûrement pas incompatible avec le fait qu'il y ait des didascalies descriptives au début ^^. Certes ça dépend de choix de mise en scène. Mais dans tous les cas ça n'a pas de rapport direct avec les didascalies (s'il s'agit de didascalies descriptives) : il est très possible aussi de montrer le décor vide et le lever du soleil pendant un quart d'heure avant qu'il se passe quoi que ce soit, (ou il peut y avoir des passants, enfin on peut tout faire du moment que ça ne parle pas en fait ^^) et ce même si le texte de la pièce commence au milieu d'un dialogue sans aucune didascalie ^^
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