Bonjour, voici l'excipit d'un texte:
« J’ai fait votre malheur, lui dit son frère ; j’emploierai ma vie à le réparer. » La première idée qui vint à Frank fut de le tuer, et de se tuer lui-même après. Rien n’était plus à sa place ; mais il était sans armes et veillé de près. Thierry ne se rebuta point des refus accompagnés du reproche, du mépris et de l’horreur qu’il avait mérités, et qu’on lui prodigua. Le temps adoucit tout. Fabien vint enfin à bout de faire un excellent officier de Frank, qui a paru sous un autre nom à Paris et dans les armées, avec l’approbation de tous les honnêtes gens, et qui a été à la fois un guerrier et un philosophe intrépide.
Il ne parlait jamais de cette aventure sans gémir ; et cependant sa consolation était d’en parler. Il chérit la mémoire du tendre Lilian jusqu’au dernier moment de sa vie. Patrick et son père eurent chacun un bon bénéfice ; le bon Eric aima mieux voir son neveu dans les honneurs militaires que dans le sous-diaconat. Gregory garda les boucles de diamants, et reçut encore un beau présent. Willy eut des boîtes de chocolat, de café, de sucre candi, de citrons confits, avec les Méditations du révérend Zinedine et Florent, reliés en maroquin. Le bon William vécut avec Frank jusqu’à sa mort dans la plus intime amitié ; il eut un bénéfice aussi, et oublia pour jamais la grâce efficace et le concours concomitant. Il prit pour sa devise : malheur est bon à quelque chose. Combien d’honnêtes gens dans le monde ont pu dire : malheur n’est bon à rien !
Je dois étudier les ellipses de cet extrait, mais je ne trouve pas grand chose, et surtout je n'arrive pas à rédiger une réponse.
Je vois bien qu'il y a un sommaire mais après...
Merci à ceux qui pourront m'aider.