Si ATARI avait su embaucher des ingénieurs de génie qui avaient sus insuffler une philosophie à leur hardware, comme souvent il s'avère que le management n'a pas suivit, et il en résultera la disparition de la boite au bout d'un palmarès plus qu'honorable. Mais nous ne sommes pas là pour nous appitoyer sur l'histoire, ni même la continuer. On peut par contre s'approprier la philosophie des machines originales pour évoluer dans ce sens qui nous semble plus prometteur qu'une plateforme égémonique à coup de x86 (entendez les PC, quoi).
Seulement le problème est apparu assez tôt en ce qui concerne les améliorations du hard, comme du soft, et ce pendant même l'existance d'ATARI. Prenez comme exemple les cartes Wizzitronics (Barracuda), ou Falcon Evolution (OXO) qui ne sont jamais apparues, mais que promettantes sur le papier. D'ATARI il n'y avait 'rien' à attendre, ayant épuisé leur potentiel créatif à décliner la gamme ST à toutes les sauces, même les plus indigestes. Rares auront étés les véritables innovations technologiques, qui seront passés dans le domaine du publique (je ne parle donc pas des multiples prototypes eux aussi plus que prometteurs comme la Panther ou le MicroBox).
Concernant les rares produits étants réellement apparus (AfterBurner, Eagle Sonic, CT1/2, ...), les délais rédibitoires faisaient abandonner la plateforme ATARI à bon nombre de passionnés. Et même si après coup l'on peut se dire que ça valait la peine d'attendre, le mal est fait...
Mais tout cela reste focalisé sur l'antédiluvienne technologie 680x0, qui bien qu'elle ai atteinte une puissance vénérable avec le 68060, se retrouve asmathique face aux derniers ColdFire ou PowerPC. Voire, n'ayons pas peur de le dire, les récents Athlon XP qui arrive en technologie 64 bits pour un prix abordable (on oublie le G5, SVP).
Concernant la technologie 680x0, il y aura bien eu des cartes accélératrices avec des succésseurs au 030 (AfterBurner, CT060), ainsi que des hybrides complets qui apportaient enfin leur lots de nouveautés (bus PCI, EtherNet, ...) comme les Medusa, les Hades ou les Milan. Mais cela reste marginal, reconnaissont le.
Aucun projet mettant à profit de PowerPC n'a vu le jour, si ce n'est que sous forme de prototype (encore, cf. Riored de Rodolphe CZUBA). Tandis que les Amiga peuvent au moins se targer d'une large gamme de cartes à base de PowerPC, ce qui leur confère une puissance suffisante pour faire tourner des applis comme LightWave, utilisé par exemple pour faire le film Starship Troopers.
A défaut de projet PowerPC, il y a bien eu une tentative sur ColdFire. Connu initialement sous le nom de projet xTOS, qui devait en autre inclure un OS compatible TOS écrit en natif ColdFire pour la carte mère du même nom. Mais le projet n'attirant pas foule, celui-ci à pris une dimension moindre et plus amateuriste sous le nom de Atari Coldfire Project ( http://acp.atari.org/ ). L'avancé du projet, comme à l'accoutumée, est gastéropodique :/ Et j'avoue que je ne fait rien en sa faveur, manquant moi même de ferveur (whaaa le rime).
Le sursis le plus probable actuellement de l'ATARI vient du sursaut (whaaa, encore un) des émulateurs divers qui gagnent en stabilité et rapidité. Steem, Saint, Winston, Pacifist, et le plus important, Aranym, font revivre la plateforme ATARI en permettant à tout à chacun de pouvoir avoir accès à une machine ATARI, sans avoir ni à en acheter une, ni à l'abandonner dans un placard une fois la passion éteinte.
Et cynisme absolu, nous qui vénérions tant la technologie 680x0, la quasi majorité de ces formidables émulateurs tournent sur... x86 ! Quelle dérision au fond, tout retourne à Intel, précursseur en matière de processeur (l'inventeur historique étant véritablement... Texas Instrument). Comme me l'avait écrit Jean CONTE dans une lettre, "ce n'est pas la peine de se moquer, malgré que la nature ne les ais pas gatés, ils se sont bien reproduits". Quelle vérité affligeante quand même...
La lutte ne semble pas que perdue, elle l'est bel et bien. Amiga continue sont bonhomme de chemin, reste que les projets disponibles sur cette défunte plateforme restent néanmoins bien plus flatteurs que nos quelques 'must' (Cubase, Apex, Neon, ...).
C'est ainsi qu'un jour, me promenant parmis les méandres de l'InterNet, tel un néo Neo (arf), pour passer de forums Linux en forums BeOS à la recherche du p'tit lapin blanc. Une mention spéciale pour le 'nouveau' système Zeta qui n'est autre que BeOS 6 repris à Palm (voui voui, c'est Palm qui à racheté Be Inc) par YellowTab, une société allemande. Tout comme le projet ACP, mais passons. Oublions QNX, qui aurait du animer les nouveaux Amiga, avant que Amiga Inc. retourne sa veste pour terminer Amiga OS 3.5 et en vende des licences...
Bref, j'aurais dans ces pérégrinations entendu 'MorphOS' mais aussi 'PegasOS' ! Tiens tiens, un petit tour sur le site http://www.pegasosppc.com/ et http://www.pegasosppc.fr/ nous apprend que le Pegasos est une architecthure PowerPC 'ouverte' basée sur la spécification générique PowerPC Open Platform d'IBM. Et les docs, bien qu'indisponibles au commun des mortels, est accéssible à qui veut utiliser le hard pour en faire différentes choses (automates, ordinateurs, etc...). Et à la lecture des spécifications techniques, on se mets à rèver d'un OS compatible ATARI qui animerais tout ça, rhaaaaaa...
Si ce projet semble plus allechant que de poursuivre une vaine émulation 680x0 sur x86, et qu'il serait préférable de passer à une programmation native PPC, s'élève des voix outrées que l'on veuille dénaturer l'ATARI avec du code non 680x0. Arguments falacieux et crétins (c'est mon avis) :
- Si on voulait VRAIMENT ne pas dénaturer l'esprit (Philibert Jacquet, pardon) Motorola, on n'aurais JAMAIS du intégrer du PCI ni de l'ISA, mais rester en VME.
- Les émulateurs sur x86, bien qu'étant des émulateurs, auraient du se limiter à une plateforme Motorola ou ARM, voire MIPS au pire.
- etc... (l'USB, c'est MicroSoft qui l'a 'inventé', donc beurk)
Alors franchement, je ne voit pas où revenir à une solution 'Motorola' telle que la plateforme PowerPC puisse représenter une telle 'menace' à ce dogme éculé (j'ai pas écrit enc...). Cependant les détracteurs du PowerPC veulent bien 'accorder' une certaine estime au ColdFire, qui est l'aboutissement de la lignée 680x0, et dont le code est quasiment identique, ce qui rendrait le portage des applications actuelles particulièrement aisé. Soit... Si le projet 'amateur' ACP ne semble pas aboutir, il reste des cartes 'industrielles' à usages variés et à base de ColdFire librement disponibles. Tout comme le Pegasos en PowerPC. Le tout serait de former un nouveau 'noyau' d'Atariste qui formeraient une nouvelle branche dans le développement d'applications, tout en gardant la philosophie originale.
Une carte ColdFire qui pourrait devenir la base des 'nouveaux' ATARI est disponible chez la société Reactive : http://www.reactivecomputers.com/legesp1.htm
Après lecture des specs technique sur le PDF ( http://www.reactivecomputers.com/pdf/esp1.pdf ), on se reprend à rèver à un avenir plus glorieux que des émulateurs pour nostalgiques grisonants. Arrhhhh, des démos ColdFire...
Et cerise sur le gateau, mon rève devenu réalité, un XilinX dispo rien que pour le programmeur !!! Arrrrrhhhh.... Je jouit ! J'irais quand même discuter avec la société APS (importateur du Pegasos en France) lors de l'Alchimie 4, mais je risque quand même fortement de jeter un oeil plus que concupiscent sur l'ESP-1 !
Doooooonc on arrive enfiiiiiin à la conclusion de mon premier post de ce thread, qui est doooonc, quoi que tu en penses, môa j'ai raison tout plein ! Je rigole, mais je voulait surtout avoir votre avis sur le fait qu'il faudrait peut être prendre la tangente de cette technologie qui commence à sentir la poussière, vers une technologie plus actuelle, mais qui garde encore le bon gout d'antant

Kochise