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Land of plenty (terre d'abondance) (Land of plenty)
Film américain (2003). Drame. Durée : 1h 58mn.
Date de sortie : 22 Septembre 2004
Avec John Diehl, Michelle Williams, Richard Edson, Wendell Pierce, Shaun Toub
Réalisé par Wim Wenders

Lui, c'est Paul, vétéran de la guerre du Vietnam et ardent patriote. Exposé à l'Agent orange quand il était Marine, il souffre de sérieux troubles psychologiques et d'une paranoïa aiguë. Depuis les événements du 11 septembre 2001 qui ont fait ressurgir les fantômes du passé, il est convaincu que l'Amérique est en état de guerre. En défenseur acharné de son pays, il sillonne désormais les rues de la ville à bord d'une camionnette équipée de micros et de caméras qu'il braque sur tout individu qui lui semble suspect...
Elle, c'est Lana, jeune femme profondément chrétienne qui a choisi de vivre en accord avec sa foi. Après plusieurs années passées en Afrique et au Moyen-Orient, elle rentre aux Etats-Unis pour s'engager dans une mission catholique qui vient en aide aux sans-abris. Elle cherche aussi à retrouver la trace de Paul, son oncle...

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Très bon film. On comprend peut-être pourquoi Land of Plenty est, selon la plupart des sites internet ricains, au mieux en post-production au pire inexistant (littéralement)... Wenders se lâche dans la critique à l'encontre de Bush. Mais le vrai propos ne concerne pas que le syndrome post 11 septembre. Il fait un constat de la situation globale des US. Le héros, sorte de mercenaire qui voit des complots teroristes partout (quand il voit une bâche bleue recouvrant quelque chose de la taille d'une voiture, il s'imagine qu'il y a un sous-marin monospace caché là-dessous) parcourt les rues de L.A. à la recherche d'une crise imminente type 11 septembre. Aveuglé par sa recherche désespérée et tardive de cette crise il ne voit pas que la vraie crise se passe juste à côté de son truc : la loi de la rue, la faim, les SDF, l'absence d'Etat Providence. Wenders pose la question des priorités qu'un gouvernement doit avoir (et pas seulement US) : les milliards partent dans une lutte contre une crise seulement possible et surtout fatale (on ne peut rien faire quasiment contre ça) alors qu'il y a des crises controlables qui passent inaperçues. Les acteurs sont parfaits surtout John Diel qui bouffe littéralement Michelle Williams, pourtant elle aussi en très grande forme (enfin une qui se sortira de son étiquette d'actrice de série). Les images sont belles, la musique aussi. A voir, c'est tout !

hlab27

PS: Desole, mais j'ai la flemme de l'ecrire moi meme (Fatigue), et cette critique correspond en grande partie a ce que je pense de ce film.

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Ca a l'air bien.
Cinq font un et un font cinq : le tout est UNITE.
C'est dans l'incompréhension que je suscite que je trouve ma raison d'être.
Je suis moi, et je le suis parce que les autres ne le sont pas, et que ce sont eux qui forment ma personne.
Inconscience et déraison sont source d'imagination.
Au delà de ma conscience et de mon inconscient, mes rêves créent la réalité.