Bha,
Comme anecdote amusante je pourrais vous rapporter celle la:
Sans rentrer dans les détails, j'avais intenté un procès prud’homal contre Quantic dream suite au licenciement vraiment immonde que David Cage, persuadé de mon incompétence, avait utilisé pour se débarrasser de moi... Imaginez un peu ça, ce saligo avait invoqué une faute grave caractérisée par "mon attitude" à l'égard de l'espèce d'ordure dont j'avais eu la malencontreuse idée de tomber amoureux... Imaginez comment cette garce sauta sur l'occasion pour m'en faire baver à mort (refus soudain de toute communication, réponse méprisante et dédaigneuse par l'intermédiaire d'ami par qui je lui faisais porter des messages désespérés...) Dans ce licenciement, il invoquait des fais anciens de plusieurs mois et pour lesquels je m'étais excusé publiquement (tu parles, j'étais bien naïf, à force de subtiles provocations sans suite, j'avais fini par m'emporter verbalement une fois à l'égard de ce démon machiavélique, à l'époque âgée comme je le suis moi aujourd'hui, ha la belle affaire...)
Là où ça devient croustillant, c'est qu’au fur et à mesure des tractations entre mon avocat et le sien, D. Cage se rendait bien compte que son licenciement pour des faits en décalage avec la date du dit licenciement ne tenait pas la route et qu'il se dirigeait vers une condamnation...
C'est là qu'il décida d'avoir recours à : La Diffamation.
En effet il affirma qu'il avait dû me verser de fortes sommes d'argent suite à une condamnation énorme des prud'homme (ce qui était une pure fantaisie) pour faire d'une pierre deux coups et ainsi couvrir le fait qu'il était dans l'incapacité de supporter les trous de trésorerie engendrés par le fait que les versements par l'éditeur (Eidos) étaient couplés aux mailstone du projet... (Si j'avais eu vent de cela en temps et en heure, bien entendu j'aurais fait appel. Car il s'agissait sans nul doute là d'une pratique illégale et condamnable. Mais quand les gens refusent de vous dire ce qu'ils vous reprochent et se satisfont d'un seul son de cloche... Sans parler du fait que moi je ne risquais pas de les licencier...)
Et c'est ainsi que ne pouvant me défendre et ne sachant rien de ce qui se tramait dans mon dos, il monta toute l'équipe d'alors contre moi dans le but d'obtenir des témoignages, pour certains pour le moins influencés, quant à d'autres tout à fait mensongers (mais quel enquêteur ira jamais vérifier la qualité de mon travail ou le degré d'exactitude des faits rapportés par ces personnes?). C'est ainsi, et ce alors que je disposais de plusieurs témoignages attestant en ma faveur, que je fus néanmoins débouté de la plus part de mes demandes, à l'exception du paiement de jours de congé maladie imaginaires que Quantic fut forcé de me régler (à noter que je n'ai toutefois jamais encaissé le chèque, la dette de Quantic envers moi étant à mon sens d'une toute autre proportion)
C'est ainsi que David, encouragé par le succès quasi total de son mensonge (même certaines personnes avec les-quelles j'avais tissé des liens refusaient carrément de me parler, sans que je sache pourquoi), considéra que c'était là une méthode infaillible et sitôt qu'un problème avec un employé se présentait, et bien devinez quoi: Il le diffamait... C'est d'ailleurs là une des raisons pour lesquelles sur une trentaine de personnes à l'époque dont je vous parle, il n'en reste probablement qu'une ou deux, si pas aucune.
La chute de l'histoire est la suivante:
Quelques années plus tard, alors employé chez Kalisto, je retrouvais un de mes anciens collègues qui avait déménagé sur bordeaux: Loïc, qui à l'époque des faits était directeur artistique de Quantic Dream et avait alors témoigné contre moi... Et ce dernier de me dire:
Quel salaud ce David, à la suite d'un conflit (je ne me souviens plus de la nature exacte de ce conflit), j'ai déposé ma démission et après mon départ, il m'a complètement diffamé! Je suis écœuré, c'est vraiment un salop! Et il ajouta, je cite: "Tu en sais quelque chose"
Venant d'une personne qui avait témoigné contre moi, je trouvais ça assez amusant et dans le même temps très satisfaisant.
C'est sans doute mon inexpérience de l'époque et probablement aussi une mauvaise communication de ma part (était-ce là un crime?), qui permirent ce jugement qui, bien que m'octroyant un dédommagement, n'en restait pas moins inique dans son fond.
Cette victoire indue de D. Cage, me découragea d'aller au prud’homme de par la suite, il fallut vraiment que cela atteigne les extrémités de Planet Intercative pour que sans grande conviction, je décide d'y avoir à nouveau recours (j’ai d’ailleurs d’abord été débouté avant d'obtenir finalement gain de cause sur le fond…)
Mais à mon avis, rétrospectivement, je suis convaincu que je suis loin d'avoir été la seule victime de cette défaite cuisante et injuste...