La vie est bien ingrate pour François Berthier : un chien hurle toute la nuit et l'empêche de dormir, la machine a café lui explose au visage, il pleut, le chef de bureau à la banque l'humilie et le menace de renvoi.
Et puis, du jour au lendemain, tout ce qui était violent ou pénible pour François se transforme comme par miracle.
Que se passe-t-il ? Pourquoi le monde devient-il si brusquement doux et enchanteur ? C'est l'énigme que va essayer de résoudre François. Mais il ne suffit pas que les choses se passent bien, encore faut-il les accepter...
Une petie fable sympathique sur les aléas du bonheur soudain sur les personnes qui s'y attendent le moins. Passant de vrai looser à cataliseur de chance, Benoit Poelvoorde croit devenir fou. Tel quelqu'un qui traverserait une mauvaise passe, il se pose toujours les mêmes questions : "Pourquoi ça m'arrive à moi ?", "Qu'est ce que j'ai fait pour cela ?", "Est-ce qu'on s'acharne sur moi ?". Le bonheur, ce n'est pas tout de le recevoir, il faut aussi être en mesure de l'accepter.
Ca se laisse voir, une comédie sans beaucoup d'éclats de rires mais des sourires constants (d'abord le looser... puis le looseur vainqueur qui ne comprend pas d'où vient son bonheur... le looser chanceux cherchant à s'en débarraser, le looser chanceux qui n'arrive pas à être malheureux...), bien que la fin soit en queue de poisson.
Une critique dont je partage toutefois l'avis (ça sent un peu le déjà-vu) :
Malgré les efforts de Poelvoorde, l'irritante impression de voir un remake d'"Un jour sans fin" grossièrement écrit par Paulo Coelho l'emporte.
(Mais la scène du parc municipal est nawak, arrivant comme un cheveu sur la soupe )