« Les familles européennes dépensent des millions chaque année en jeux vidéo et nous voulons veiller à ce qu’elle ne soient pas victimes d’escroqueries », a déclaré Mario Monti, commissaire européen à la concurrence. Résultat, la Commission a ouvert une enquête contre Nintendo et sept de ses distributeurs. Ces sociétés sont suspectées d’avoir cloisonné les marchés des pays de l’union dans le but de maintenir artificiellement des prix élevés : nous payons certains produits deux fois plus chers que nos voisins ! Nintendo pourrait écoper d’une amende atteignant de 10 % de son chiffre d’affaires (soit 3,8 milliards d’euros) pour infraction à la législation « anticartel ».
Article paru dans Pocket Magazine n°5 (juin 2000)
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