Avec Catherine Frot, André Dussollier, Geneviève Bujold
Film français.
Genre : Comédie, Policier
Durée : 1h 45min.
Année de production : 2004

« Mon petit doigt m'a dit » est la dernière aventure d'un couple de héros créé par Agatha Christie, les Beresford. Intriguée par la disparition soudaine d'une vieille dame croisée dans une maison de retraite, Prudence (Catherine Frot), jeune grand-mère qui n'aime rien tant que s'imposer des missions dangereuses et impossibles, mène l'enquête, avec l'aide de son mari Bélisaire (André Dussollier), dépassé par l'extravagance de son épouse. La fantaisie et la légèreté de ce couple donnent à cette histoire policière un humour qui contrebalance l'angoisse des situations propres aux romans de mystère. Car derrière les paysages les plus paisibles, les visages les plus doux et les plus aimables peuvent se dissimuler les plus grandes monstruosités, les pensées et les comportements les plus terribles…C'est vers ces révélations et l'inattendu qu'elle comporte, que l'enquête de Prudence va conduire le spectateur.
Pourquoi Madame Rose Evangelista a-t-elle prématurément quitté la maison de retraite où Bélisaire et Prudence Beresford sont venus voir leur tante Ada ? Et pourquoi cette vieille dame un peu toquée faisait-elle allusion à un enfant emmuré dans une cheminée ? L'affaire se complique quand, voulant lui restituer un tableau qu'elle avait offert à leur parente, Bélisaire et Prudence s'aperçoivent qu'il est impossible de retrouver sa trace...
Assez bonne adaptation cinématographique, les personnages et les lieux sont bien ce que je m'imaginais qd j'ai lu le livre (il y a qques années...). Juste Prudence qui me paraissait plus "simple", mais à part ça, ce film n'a pas trahi ma vision de l'histoire et des personnages (ce que je trouve assez rare). Fidèle à sa réputation, Agatha Christie nous garde le véritable meurtrier jusqu'à la fin, où l'on découvre que c'est le personnage auquel on s'y serait le moins attendu ... Je ne me souvenais plus du tout de la fin (et avant d'entrer dans la salle, presque plus l'histoire), et la mémoire m'est seulement revenue 1- ou 2 minute avant qu'on commence à se douter de la vérité.
Aux milieux des scènes, qques anachronismes voulus qui deviennent un jeu: dans les années 30 un monospace, un ordi portable, une "puce électronique", une référence à la fameuse canicule de 2003... et bien d'autres
